champouirau, chapurriau, chapurriat, chapurreau, la franja del meu cul, parlem chapurriau, escriure en chapurriau, ortografía chapurriau, gramática chapurriau, lo chapurriau de Aguaviva o Aiguaiva, origen del chapurriau, dicsionari chapurriau, yo parlo chapurriau; chapurriau de Beseit, Matarranya, Matarraña, Litera, Llitera, Mezquín, Mesquí, Caspe, Casp, Aragó, aragonés, Frederic Mistral, Loís Alibèrt, Ribagorça, Ribagorsa, Ribagorza, astí parlem chapurriau, occitan, ocsitá, òc, och, hoc
Me pregunto cóm podríe entendre Giraud Riquier als catalans circa lo añ 1276 sense traductó. 😔
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Me pregunto cómo podría entender Giraud Riquier a los catalanes entorno al año 1276 sin traductor. 😔
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Retroensa.
La retroensa était une pièce à refrain, ordinairement composée de cinq couplets tous à rimes différentes. (1: Je ne connais qu' une seule pièce de ce genre dont toutes les rimes soient semblables; elle n' a que quatre couplets. Voyez MS. R. 7226, fol. 307, v°: No cugey.)
Une supplique en vers du troubadourprovençal Giraud Riquier, présentée à son protecteurAlphonse X, roi de Castille, en juin 1276, pour réclamer les priviléges de son ordre, fait connaître qu’il y avait alors en Espagne plusieurs classes de ces acteurs ambulans. Les uns, qui dansaient et chantaient dans les rues, pour l’amusement de la populace et moyennant quelque aumône, s’appelaient bouffons ou truans (bufonestruhanes) ; ceux qui exerçaient le même métier, mais dans les maisons des riches, avec plus de décence et de talent, se nommaient jongleurs (juglares) ; enfin, ceux qui composaient les danses, les vers et le chant des couplets, et les représentations ou jeux mêlés (juegos partidos), méritaient l’honorable nom de troubadours (trobadores). Ces distinctions se retrouvent textuellement dans diverses lois du fameux code des Partidas. Les bouffons des rues y sont déclarés infâmes (ley iv, tit. vi, part. 7), et dépouillés de tous droits civils ; les jongleuses (juglaresas) y sont privées de l’honneur d’être admises pour concubines (barraganas)[1] des hommes de haut lignage (ley iii, tit. xiv, part. 4). Aucune fête ne se passait alors sans le concours de ces diverses espèces de ménestrels, ou plutôt ils faisaient seuls les frais de toutes les fêtes, et la gaie science (gaya ciencia) allait divertir le plus petit châtelain au fond de son manoir, comme le monarque au milieu de sa cour. L’archiprêtre de Hita, poète satirique des premières années du quatorzième siècle, dans son poème burlesque, intitulé: La Guerre de don Carnaval et de dame Carême (Guerra de don Carnal y dona Cuaresma), voulant peindre les jouissances de son héros, le représente assis à une table magnifiquement servie, ayant devant lui ses jongleurs comme un homme de qualité :
Barragana, espèce de concubine autorisée. Les prêtres partagèrent habituellement ce privilége des nobles. On trouve, dans les archives du señorío de Biscaye, une vieille ordonnance qui concède aux prêtres, pour le repos des ménages, le droit d’avoir chacun une barragana.
J, s. m., dixième lettre de l'alphabet, j. La lettre J n'existait pas expressément dans l'alphabet roman: néanmoins comme la lettre I avait la double valeur d'une consonne et d'une voyelle, j'ai cru devoir, pour plus de clarté, séparer les mots qui commencent par l' I voyelle de ceux qui commencent par l' I consonne, et employer pour l'impression de ces derniers le signe adopté dans tous les dictionnaires modernes.
Le passage suivant des Leys d'amors autorise à faire cette division: Aquestas letras I et U tenon loc de consonans, can en lo comensamen de motz son ajustadas am las autras vocals, o am lors meteyshas; aquo meteysh fan el mieg de dictio. Leys d'amors, fol. 3.
Ces lettres i et u tiennent lieu de consonnes, quand au commencement des mots elles sont ajoutées avec les autres voyelles, ou avec elles-mêmes; elles font de même au milieu d'un mot.
Ja, adv., lat. jam, déjà, désormais, incessamment.
Ja m vai revenen
D' un dol e d' un' ira
Mos cors.
Giraud de Borneil: Ja m vai.
Déjà mon coeur me va revenant d'une douleur et d'une tristesse.
Aisi ja l' en penra merces.
Hameus de la Broquerie: Quan reverdeion.
Ainsi désormais lui en prendra merci.
ANC. FR. La nouvelle estoit jà tout partout espandue.
Adam de la Halle, Chron. métr., v. 137.
- Jamais.
Ja non er, ni anc no fo
Bona dona senes merce.
Giraud le Roux: Auiatz la.
Jamais ne sera, ni oncques ne fut bonne dame sans merci.
Ja no serai
Jauzens ses vos, ni benanans.
P. Raimond de Toulouse: Pus vey.
Jamais je ne serai joyeux sans vous, ni heureux.
Partirai m' en donc ieu? Non, ja.
Peyrols: Manta gens.
M'en séparerai-je donc moi? Non, jamais.
ANC. FR. Ne jà si grant dun ne dunast
K' asez petit ne li semblast.
Roman de Rou, v. 7587.
Lequel traicté n'a esté par moi enfraint ne jà ne sera.
Monstrelet, t. II, fol. 19.
Ils viennent pour jouer, mais ils ne joueront jà.
Poisson, Comédie des Femmes coquettes.
CAT. Ja. ESP. Ya. PORT. Ja. IT. Già. (chap. Ya.)
- Conj. Jà soit que, jà soit ce que, bien que, quoique.
Ja no m' ametz, totz temps vos amarai.
Arnaud de Marueil: Aissi cum li.
Bien que vous ne m'aimiez, toujours je vous aimerai.
- Conj. comp. Ja zia que non pogues anar mas per la voluntat de Dieu.
Liv. de Sydrac, fol. 49.
Bien qu'il ne pût aller que par la volonté de Dieu.
Ja sia so que uchaisos de persecutio cesse, paz a ades so martyri.
Trad. de Bède, fol. 81.
Jà soit ce que occasion de persécution cesse, la paix a incessamment son martyre.
Ja sia aisso que elhs no se pessavo ges que elh agues entendut. Philomena.
Jà soit ce qu'ils ne s' imaginaient point qu'il eût entendu.
Jacia aisso que no lho diguo. Liv. de Sydrac, fol. 40.
Jà soit ce qu'ils ne le disent.
ANC. FR. Jaçoit ço ke li dus laidement li forfist.
(chap. Sou, sueldo, solido jaqués, de Jaca, moneda jaquesa.
Jaques, Jacques, Jaume, Jacme, Jacobus, Iacobus, Jaime, Xacobo, Jacobo, Iaymes, Iavmes, Jaymes, Iaumes, Santiago, Thiago, va sé lo fill de Pedro II. Tornes ere la moneda tornesa.)
Jardin, s. m., goth. garten, jardin.
Voyez Aldrete, p. 361, et Mayans, t. I, p. 223.
Quant estei en aquels bels jardis,
Lai m' aparec la bella flors de lis.
Giraud de Borneil: Ar ai gran.
Quand je fus dans ces beaux jardins, là m' apparut la belle fleur de lis. Prov. Bon frug eys de bon jardin.
De parar, parayres..., parayritz. Leys d'amors, fol. 49.
D' apprêter, apprêteur..., apprêteuse.
(chap. paradora, paradores.)
5. Pararia, s. f., apprêtoir, lieu pour apprêter les draps.
Feron far la pararia de draps e Montpeslier..., e deron franquezas als paradors que vengron a Montpellier.
Cartulaire de Montpellier, fol. 77.
Firent faire l' apprêtoir de draps à Montpellier..., et donnèrent franchises aux apprêteurs qui vinrent à Montpellier.
6. Preparar, Perparar, v., lat. praeparare, préparer, disposer, apprêter.
Sel que promet a son coral amic
Son servici, quan lo vei benanan,
Ni 'l perpara, no fai ges esfors gran.
Aimeri de Bellinoy: Sel que promet.
Celui qui promet à son ami de coeur son service, et le prépare quand il le voit heureux, ne fait pas grand effort.
A fait preparar la guata. Chronique des Albigeois, col. 35.
A fait préparer la chatte.
No s pot far
Qu' ieu no m perpar
Denan sa gentil cara.
Un troubadour anonyme: Pos ses par.
Il ne peut pas se faire que je ne me dispose devant sa gentille figure.
Senher, on que m vaya,
Gays chans se perpara
D' En Guiraut Riquier.
G. Riquier: L'autre jorn.
Seigneur, où que j'aille, gai chant du seigneur Giraud Riquier se prépare.
Perparan dreg, es tortz tant enantitz
Qu' el mons es ples de platz e de tensos.
G. Riquier: Jamays non er.
En préparant justice, le tort est si accru que le monde est plein de plaids et de disputes.
CAT. ESP. PORT. Preparar. IT. Preparare. (chap. Prepará, preparás: yo me preparo, prepares, prepare, preparem o preparam, preparéu o preparáu, preparen; preparat, preparats, preparada, preparades.)
7. Preparacio, Preparation, s. f., lat. praeparationem, préparation, apprêt.
Quand an agut vist las preparations de lors enemics.
Chronique des Albigeois, col. 12.
Quand ils ont eu vu les apprêts de leurs ennemis.
Ab preparacio de vinagre. Eluc. de las propr., fol. 85.
Avec préparation de vinaigre.
CAT. Preparació. ESP. Preparación. PORT. Preparação. IT. Preparazione.
(chap. Preparassió, preparassions.)
8. Reparar, v., lat. reparare, réparer, raccommoder, polir.
Reparar et adobar, o far reparar et adobar.
Tit. de 1413, de S. Eulalie de Bordeaux.
Réparer et arranger, ou faire réparer et arranger.
Reparar et emendar tot lo dompnatge.
Statuts des tailleurs de Bordeaux. Ord. des R. de Fr., 1462, t. XV, p. 476. Réparer et amender tout le dommage.
Reforma l'arma, e la repara. V. et Vert., fol. 31.
Réforme l'âme, et la répare.
Las plassas communas se reparan. Charte de Gréalou, p. 102.
(chap. Les plasses comunes se reparen.)
Les places communes se réparent.
Part. pas. Que las vias sian reparadas. Charte de Gréalou, p. 102.
(chap. Que les víes siguen reparades; los camins reparats, arreglats, apañats.)
Que les voies soient réparées.
La carn avia pus blanca qu' evori reparat. Roman de Fierabras, v. 2024.
La chair avait plus blanche qu' ivoire poli.
CAT. ESP. PORT. Reparar. IT. Riparare.
(chap. Repará: reparo, repares, repare, reparem o reparam, reparéu o reparáu, reparen; reparat, reparats, reparada, reparades; repará tamé vol di fixassen en algo, acatassen. Yo no había reparat en aixó hasta que tú me u has dit.)
9. Reparador, s. m., lat. reparator, réparateur, restaurateur.
Fillette, point encore le dit, de (ce) que je vous demande, ne se délaisse. Part. pas. An la desparada. Guillaume de Tudela.
L' ont démantelée.
CAT. ANC. ESP. Desparar. IT. Disparare.
(chap. Despará; desmantelá; despullá; dixá.)
Paratge, s. m., parage, extraction, rang, qualité.
Dis me que no m pot falhir
Que del aussor paratge
Conquerrai tal amiga.
Giraud de Borneil: No pues.
Me dit qu'il ne peut me manquer que du plus haut parage je conquerrai telle amie.
Paratges d' auta gen,
Poder d' aur ni d' argen,
No us daran ja bon pretz,
Si ric cor non avetz.
Arnaud de Marueil: Razos es.
Extraction de haute gent, pouvoir d'or ni d'argent, ne vous donneront jamais bon mérite, si noble coeur vous n' avez.
Jov' es dona que sap honrar paratge.
Bertrand de Born: Belh m'es quan.
Gracieuse est dame qui sait honorer parage.
Paubres e rics fai Amors d'un paratge.
B. de Ventadour: Quan par la.
Pauvres et riches fait Amour de même rang.
ANC. FR. Nos somes andui d'un parage. Roman de Rou, v. 14545.
N' afiert à home de parage. Roman du Renart, t. III, p. 327.
ESP. Parage (paraje). IT. Paraggio. (chap. Parache, rango, cualidat;
home de parache, homens de parache, dona de parache, dones de parache; gentil home, gentil homens; distinguit, distinguits, distinguida, distinguides; elevat, elevats, elevada, elevades.)
2. Paratjos, adj., distingué, honoré, élevé.
Sitot non es de luec tan paratjos,
Ilh es sivals plus belha e plus pros.
Pierre de Barjac: Tot francamen.
Bien qu'elle n'est pas de lieu si élevé, elle est néanmoins plus belle et plus méritante.
Far faitz paratjos.
G. Riquier: Pus Dieus.
Faire faits distingués.
3. Enparagir, v., rehausser, illustrer, élever.
Enparagir
Volon lurs faitz nessiamen.
P. Vidal: Abril issic.
Rehausser ils veulent sottement leurs actions.
Parc, s. m., parc, bergerie.
Voyez Denina, t. III, p. 67, et Muratori, Diss. 33.
En Alengri, qu'un dia,
Volc ad un parc venir,
Mas, pels cans que temia,
Pel de moton vestic,
Ab que los escarnic.
P. Cardinal: Li clerc.
Le seigneur Alengrin, qui, un jour, voulut venir dans un parc, mais, à cause des chiens qu'il craignait, peau de mouton revêtit, avec quoi il les trompa.
Qui entra el parc de las fedas. Trad. du N.-T., S. Jean, ch. 10.
Qui entre au parc des brebis.
Fig. Cortz ses dos
Non es mas parcs de baros.
Bertrand de Born: Cazutz sui.
Cour sans don n'est que parc de barons.
- Palissade, retranchement.
Si qu'a Roam n' entres per forsa el parc,
E l' assetges pel pueg e per la comba.
Bertrand de Born: Non estarai.
De sorte qu'à Rouen il en entrât par force dans le retranchement, et l' assiégeât par la hauteur et par le vallon.
ESP. PORT. Parque. IT. Parco. (chap. Parque, parques; corral, ras, tancat de bestiá.)
2. Pargue, s. m., parc, bergerie.
Vay tot corren al pargue on esta lo bestiari.
Abrégé de l'A. et du N.-T., fol. 5.
Va tout courant au parc où est le bétail.
3. Emparchar, v., empêtrer, embarrasser.
Ben a de sen gran sofraicha
Drutz que de vieilla s' emparcha.
Augier: Era quan.
Bien a de sens grande pénurie galant qui de vieille s' empêtre.
Malautia que ve per fregiditat, aissi cum paraliticament.
Trad. d'Albucasis, fol. 2.
Maladie qui vient par refroidissement, ainsi comme paralysie.
5. Palaticament, s. f., paralysie.
Appoplexia que termina a palaticament..., passio ab privacio o defauta de sentir o de movement. Eluc. de las propr., fol. 82.
Apoplexie qui se termine en paralysie..., maladie avec privation ou défaut de sentir ou de mouvement.
6. Palaticar, v., paralyser, tomber en paralysie.
Dissol los nervis e 'ls palatica. Eluc. de las propr., fol. 184.
Dissout les nerfs et les paralyse.
Subst. Palaticar qui ve per incizio de membre no es curable.
Eluc. de las propr., fol. 82.
Le paralyser qui vient par incision de membre n'est pas curable.
Part. pas. Ma palaticada. Eluc. de las propr., fol. 4.
(chap. Ma paralisada.)
Main paralysée.
Substantiv. Cum appar els palaticatz. Eluc. de las propr., fol. 20.
Comme il paraît chez les paralysés.
(chap. Paralisá, paralisás: yo me paraliso, paralises, paralise, paralisem o paralisam, paraliséu o paralisáu, paralisen; paralisat, paralisats, paralisada, paralisades.)