Mostrando las entradas para la consulta sexto ordenadas por fecha. Ordenar por relevancia Mostrar todas las entradas
Mostrando las entradas para la consulta sexto ordenadas por fecha. Ordenar por relevancia Mostrar todas las entradas

lunes, 12 de agosto de 2024

Orde, Horde, Orden, Ordein, Ordeng, Ordenh

 

Orde, Horde, Orden, Ordein, Ordeng, Ordenh, s. m., lat. ordinem, ordre, arrangement, disposition des choses. 

Son pauzadas 1 davant autra, segon lur orde. V. et Vert., fol. 46. 

Elles sont posées l'une devant l'autre, selon leur ordre.

Enquerre e per cal orde et en cal manieyra et a cal fi o deu adordenar.

V. et Vert., fol. 59.

Enquérir et dans quel ordre et de quelle manière et à quelle fin il le doit disposer.

- Disposition de dernière volonté. 

Si alcus hom mor ses testament e ses ordenh. 

Cout. de Fumel de 1265. DOAT, t. VIII, fol. 140.

Si aucun homme meurt sans testament et sans disposition.

- Rang, dignité.

Thobias... dizia a sa espoza: Aquesta nueg... serem, en nostre matremoni, en l' orde dels S. patriarchas. V. et Vert., fol. 92. 

Thobie... disait à son épouse: Cette nuit... nous serons, en notre mariage, au rang des patriarches.

Aitals clercs non deu aver molier, si el a orde sobre cantor, o sobre lector.

Trad. du Code de Justinien, fol. 2.

Pareil clerc ne doit pas avoir femme, s'il a rang au-dessus de chantre ou au-dessus de lecteur.

- Les différents grades de la hiérarchie ecclésiastique.

Los sanctz ordes de sancta Glieya, so es a saber, sotzdiague, diague e capella. (N. E. Subdiácono, diácono y capellán.)

Los sanctz ordes de sancta Glieya, so es a saber, sotzdiague, diague e capella






















Los sans ordes que recebon aquells que se volon adordenar a Dieu servir. V. et Vert., fol. 5 et 96.

Les saints ordres de la sainte Église, c'est à savoir, sous-diacre, diacre et chapelain.

Les saints ordres que reçoivent ceux qui veulent se consacrer à servir Dieu.

- Les différents choeurs de la hiérarchie des anges.

Creet IX hordes d' angils... d' aquels IX hordes cazegron una gran partida. Liv. de Sydrac, fol. 56.

Créa neuf ordres d'anges... de ces neuf ordres une grande partie tombèrent.

L' octaus ordes es Cherubin,

E 'l nones ordes, Serafin.

Brev, d'amor, fol. 19. 

Le huitième ordre est Chérubins, et le neuvième ordre, Séraphins.

- Congrégation religieuse.

Pois se rendet al orde de Granmon. V. de Pierre Rogiers.

Puis se rendit à l'ordre de Grammont. 

(N. E. Al orden de Puigdemont no, a ese orden se rindió el felón más grande que ha habido en España, Pedro Sánchez Castejón.)

L' orde Sanh Benech quier que om lhi do. 

Roman de Gerard de Rossillon, fol. 41. 

Réclame qu'on lui donne l'ordre de Saint-Benoît.

ANC. FR. Au plus preudhomme de l' ordre blanche. Joinville, p. 27.

Une ordre et fraternité de vingt-quatre chevaliers. 

Monstrelet, t. II, fol. 56.

- Règle, observance de la règle. 

Conseylh agron li sant que l' ordes sia estret. V. de S. Honorat.

Les saints eurent conseil pour que l' observance soit étroite.

Ja no 'l cal tondre ni raire, 

Ni en estreg orde maltraire.

Pons de Capdueil: En honor. 

Jamais ne lui faut se tondre ni se raser, ni souffrir dans une étroite observance. 

Fig. Be m soi mes en ord' estreg.

Rambaud de Vaqueiras: Guerra ni platz.

Je me suis mis en bien étroite observance.

- Ce mot s'appliquait à tous les sacrements.

De VII ordes suy crezens.

Raimond d'Avignon: Sirvens suy. 

De sept ordres je suis croyant. 

Can l' efan ieigz de l' aigua, que a son orde pres, 

Adoncx es soutz e quitis, aitals es nostra fes. 

Izarn: Diguas me tu. 

Quand l'enfant sort de l'eau, qu'il a pris son sacrement, alors il est absous et quitte, telle est notre foi.

- L' ordinaire de la messe.

Anet auzir al mostier 

La missa e tuit sei cavalier... 

E quant an tot l' orde auzit, 

Et il son del mostier eissit.

Roman de Jaufre, fol. 2.

Alla ouïr la messe au moutier avec tous ses chevaliers... et quand ils ont ouï tout l' ordinaire, et qu' ils sont sortis du moutier.

- Hoir, héritier direct.

El sobredigs fevateirs ni 'l seus ordeins no podo ni devo re donar a sobrefeu. Tit. de 1243. Arch. du Roy., J. 325. 

Le susdit feudataire ni les siens hoirs ne peuvent ni doivent rien donner à surfief. 

Adv. comp. Jacob comtet li tot per orde.

Roman de la Prise de Jérusalem, fol. 11.

Jacob lui conta tout par ordre.

ANC. FR. Et environ en ordene assis.

Roman de Partonopeus, t. II, p. 159. 

CAT. Orde. ESP. Orden. PORT. Ordem. IT. Ordine.

(chap. Orden, ordens.)

2. Ordenar, v., lat. ordinare, mettre en ordre, ordonner, régler, disposer. Vol ordenar las soas causas a sa mort. Trad. du Code de Justinien, fol. 6. Il veut mettre en ordre les siennes affaires à sa mort.

- Établir, instituer.

Deu la poestat ordenar un home que an' ab lo menor.

Trad. du Code de Justinien, fol. 54.

L' autorité doit établir un homme qui aille avec le mineur.

Part. pas. Sia que l' heres es ordenatz el comensament del testament, o sia que el es ordenatz el mei, o sia que el es ordenatz en la fin.

Trad. du Code de Justinien, fol. 60. 

Soit que l' héritier est institué au commencement du testament, ou soit qu'il est institué au milieu, ou soit qu'il est institué à la fin.

Certa mesura ordenada segon la cal ela pot donar la soa causa.

Trad. du Code de Justinien, fol. 1. 

Certaine mesure réglée selon laquelle elle peut donner la sienne chose.

- Conférer les ordres religieux.

En apres ordenet Honorat lo cors sant. V. de S. Honorat. 

Par après Honorat ordonna le corps saint. 

ANC. FR. Tondre les fist ambedeus, le père fit ordener à prestre et le filz, à diacre. Chr. de Fr., rec. des Hist. de Fr., t. III, p. 175.

Johan fu clers è coronez, 

Et eveske fu ordenez.

Roman de Rou, v. 6213. 

Si qu'il i ot un grant covent 

Que d' ordenez, que d' autre gent. 

Nouv. rec. de fables et cont. anc., t. II, p. 360. 

CAT. ESP. PORT. Ordenar. IT. Ordinare. (chap. Ordená: ordeno, ordenes, ordene, ordenem u ordenam, ordenéu u ordenáu, ordenen; ordenat, ordenats, ordenada, ordenades.)

3. Ordinatio, Ordenatio, Ordonation, s. f., lat. ordinationem, ordonnance, disposition, arrangement.

Ordinatios de paraulas. Leys d'amors, fol. 42. 

Disposition de paroles.

- Ordination.

Sanh Peire... fe certas ordinatios... VI evesques.

Cat. dels apost. de Roma, fol. 8. 

Saint Pierre... fit certaines ordinations... six évêques.

- Ordre, arrêté, décret.

Ordenatio et declaratio sobr' el fait de la moneda.

Tit. de 1270. DOAT, t. IX, p. 67. 

Ordonnance et déclaration sur le fait de la monnaie.

Per volontat e ordonation de nostra baylia.

Tit. de 1392. Bailliage de Sisteron. 

Par volonté et arrêté de notre bailliage. 

ANC. FR. Quand tous urent béu par ordination. Combat des Trente.

CAT. Ordinació. ESP. Ordenación. PORT. Ordenação. IT. Ordinazione.

(chap. Ordenassió, ordenassions : orden, ordens : ordenansa, ordenanses: disposissió, disposissions : manamén, manamens.)

4. Ordinal, adj., lat. ordinalis, ordinal.

Noms ordinals, es coma primiers, segons, etc. Leys d'amors, fol. 48.

Nom ordinal, c'est comme premier, second, etc.

CAT. ESP. PORT. Ordinal. IT. Ordinale. (chap. Ordinal, ordinals: de orden, primé, segón, tersé, cuart, quinto, sexto, séptim, octavo u octau, noveno o nové, déssim.)

5. Ordener, s. m., ordonnateur.

Mos executors e mos ordeners d'aquest testament.

Tit. de 1280. DOAT, t. X, fol. 88.

Mon exécuteur et mon ordonnateur de ce testament.

(chap. Ordenadó, ejecutó, per ejemple de un testamén.)

6. Ordinatiu, adj., lat. ordinativus, ordinatif, qui marque l' ordre.

Las unas son copulativas e las autras ordinativas. Gramm. provençal.

Les unes sont copulatives et les autres ordinatives. 

ESP. Ordinativo. (chap. Ordinatiu, ordinatius, ordinativa, ordinatives; ordenatiu, ordenatius, ordenativa, ordenatives.)

7. Ordenament, s. m., disposition, arrangement, ordre.

S' el paire non agues fait nuil testament ni nuil ordenament.

Non vol que li garent sapion la soa volontat ni son ordenament.

Trad. du Code de Justinien, fol. 60. 

Si le père n'eût fait nul testament ni nulle disposition.

Ne veut pas que les témoins sachent la sienne volonté ni sa disposition.

ANC. FR. Que nus ne fust si hardiz qu'il passast cel ordenement.

Villehardouin, p. 147.

ANC. CAT. Ordenament. ESP. Ordinamiento (ordenamiento). 

IT. Ordinamento. (chap. Ordenamén, ordenamens.)

8. Ordenaire, Ordenador, Ordonador, s. m., lat. ordinator, ordonnateur, administrateur.

Lo ordenaire de la maison deu faire aiso escriure.

Per consentement del ordonador de la Gleisa.

Trad. du Code de Justinien, fol. 1. 

L' ordonnateur de la maison doit faire écrire ceci. 

Par consentement de l' ordonnateur de l' Église.

- Adj. Ordonnable, qui peut être ordonné.

Causas ordenadas et ordenadoyras.

Rég. des États de Provence, v. 1401. 

Choses ordonnées et ordonnables.

ANC. FR. Homère a accoustumé de nommer les plus vaillans et plus royaux hommes méritans mieulx de commander, ordonneurs du peuple. Amyot, Trad. de Plutarque. Morales, t. I, p. 16.

Directeur et ordinateur des affaires secrettes. 

Satyre Ménippée, p. 73.

CAT. ESP. PORT. Ordenador. IT. Ordinatore.

(chap. Ordenadó, ordenadós, ordenadora, ordenadores : qui ordene, administre; administradó, administradós, administradora, administradores.)

9. Ordinari, adj., lat. ordinarius, ordinaire.

Ni aquel hom que es jutges ordinaris, si cum es proconsul.

Trad. du Code de Justinien, fol. 10. 

Ni cet homme qui est juge ordinaire, ainsi comme est proconsul.

CAT. Ordinari. ESP. PORT. IT. Ordinario. 

(chap. ordinari, ordinaris, ordinaria, ordinaries.)

10. Ordenansa, Ordonnansa, s. f., ordonnance, ordre, disposition.

Adonc se son metutz en bella ordonnansa, e, de la villa, son salhitz sus los enemics. Chronique des Albigeois, col. 12. 

Alors ils se sont mis en bel ordre, et, de la ville, se sont élancés sur les ennemis.

Segon la dreyta ordenansa de las paraulas. Leys d'amors, fol. 42. 

Selon la régulière disposition des paroles.

- Arrêté, décret.

Aucuns articles d'aquella ordenensa. Ord. de Philippe-le-Bel, de 1306. Aucuns articles de cette ordonnance. 

CAT. Ordenansa. ESP. Ordenanza. PORT. Ordenança. IT. Ordinanza.

(chap. Ordenansa, ordenanses.)

11. Ordenadamen, adv., par ordre, régulièrement.

Dieus l' a fah tan be e tan ordenadamen. Liv. de Sydrac, fol. 53. 

Dieu l'a fait si bien et si régulièrement.

ANC. FR. Li clergiés vint encontre moult ordenéement.

Roman de Berte, p. 179.

CAT. Ordenadament. ESP. PORT. Ordenadamente. IT. Ordinatamente.

(chap. Ordenadamen : en orden.)

12. Ordinariamen, adv., ordinairement.

Li doctor lejon ordinariamen. Leys d'amors, fol. 60. 

Les docteurs lisent ordinairement. 

(chap. Los doctós lligen ordinariamen; menos los doctós catalanistes que sol lligen un parell de sellos y encara se cansen los mol dropos.)

CAT. Ordinariament. ESP. PORT. IT. Ordinariamente. 

(chap. Ordinariamen.)

13. Adordenar, Aordenar, v., ordonner, organiser, disposer, régler. Aordena las esqueiras dels baros de la soa gen, per passar a la batailla.

V. de Bertrand de Born.

Organise les escadrons des barons de son parti, pour passer à la bataille.

Fig. Non pot ben los autres adordenar sell que es en se mezeys dezaordenatz.

Non adordenon lur ententio.

V. et Vert., fol. 79 et 92. 

Ne peut pas bien régler les autres celui qui en soi-même est désordonné.

Ne règlent pas leur intention. 

Part. pas. A ben aordenat sa gleysa e son ostal. V. de S. Honorat.

A bien disposé son église et son hôtel. 

Persona ben adordenada deu tantost repremer et estenher aytals folls pessamens. V. et Vert., fol. 18. 

Une personne bien réglée doit aussitôt comprimer et éteindre telles folles pensées.

- Commander, enjoindre.

Adordenet ab un cavayer del castel que sabia lo fag, que s' en anes a 'N Guillaume de Balaun. V. de Guillaume de Balaun.

Ordonna à un chevalier du château qui savait le fait, qu'il s'en allât vers Guillaume de Balaun.

Venc en 1 pais, am sa molher et am sos efans, per la terra multipliar, coma Dieus aordenava. Liv. de Sydrac, fol. 136.

Vint dans un pays, avec sa femme et avec ses enfants, pour peupler la terre, comme Dieu ordonnait.

- Conférer les ordres religieux.

Los sans ordes que recebon aquells que se volon adordenar a Dieu servir.

V. et Vert., fol. 96. 

Les saints ordres que reçoivent ceux qui veulent se consacrer à servir Dieu. 

Part. pas. Est vos preyres adordenatz? V. de S. Honorat. 

Êtes-vous prêtre ordonné? 

Dieus amenestrara cell que a adordenat. V. de S. Honorat. 

Dieu secourra celui qu'il a ordonné.

- Titré, distingué.

Ab persona adordenada, segon que l' ordes es plus aut.

V. et Vert., fol. 69. 

Avec personne titrée, selon que le rang est plus haut.

14. Adordenamen, Aordenamen, Azordenamen, s. m., ordonnance, disposition, arrangement.

Apres ha los grans adordenamens de son ostal. V. et Vert., fol. 9. 

Après il a les grands arrangements de son hôtel. 

Sobr' el aordenamen que dessus contengutz es.

Tit. de 1270, de la famille Gasc. 

Sur la disposition qui est contenue dessus.

- Ordre, arrêté, décret.

Per mandamen del emperador e per adordenamen de Dieu.

Roman de la Prise de Jérusalem, fol. 5. 

Par commandement de l'empereur et par ordre de Dieu.

- Règle, principe.

Dregz de natura es azordenamens comus que es donat per natura.

Brev. d'amor, fol. 4.

Droit de nature est règle commune qui est donnée par nature.

- Commandement, précepte.

Aordenamens de leis es tota sabieza. Trad. de Bède, fol. 37. Commandement de loi est toute sagesse.

15. Adordenament, adv., avec ordre, conséquemment, régulièrement. Qui s' esforz' a penre las vertuz non adordenament, tost perilha.

Trad. de Bède, fol. 44.

Qui s'applique à saisir les vertus non régulièrement, bientôt est en péril.

ANC. FR. Mal ordonnément neantmoins couché en langage françois.

Camus de Belley, Divers., t. II, fol. 176.

16. Adordenadamens, Adordenadamen, Ahordenadamen, adv., avec ordre, en rang, régulièrement.

Gruas et aucas issamen

Volon adordenadamen.

(chap. Grulles y oques igualmen (per igual, de la mateixa manera)

volen ordenadamen (en orden). Al Decamerón trobaréu una noveleta aon ix una grulla, y un atra aon ix lo pon de l' oca y Salomón.)

grulles que se aguantáen sobre una pota, com solen fé cuan dormen

Brev. d'amor, fol. 51.

Grues et oies également volent en rang.

Ahordenadamen ferir... sus l'autra ost. Liv. de Sydrac, fol. 60. 

Frapper en ordre... sur l'autre armée. 

Breumens et adordenadamens. V. et Vert., fol. 59.

Brièvement et régulièrement.

17. Aordinatio, s. f., règlement, disposition.

Conditios et aordinatios dejos escrichas. Charte de Gréalou, p. 60. Conditions et règlements dessous écrits.

18. Adordenayre, s. m., ordonnateur, administrateur.

Pus que ell es payres, ell es governaires et adordenayres del ostal.

V. et Vert., fol. 38. 

Puisqu'il est père, il est gouverneur et ordonnateur de la maison.

19. Desorde, s. m., désordre.

Las malvolensas e lhi desorde.

Trad. de la Règle de S. Benoît, fol. 34.

Les malveillances et les désordres.

CAT. Desorde. ESP. Desorden. PORT. Desordem. IT. Disordine.

(chap. Desorden, desordens; desorde.)

20. Desordenament, s. m., disproportion.

Per desordenament dels membres. Eluc. de las propr., fol. 55. 

Par disproportion des membres.

CAT. Desordenament. ESP. Desordenamiento. IT. Disordinamento.

(chap. Desordenamén, desordenamens; desproporsió, desproporsions.)

21. Dezordenatio, s. f., désordre, dérangement.

La dezordenatio d'aytal oratio, o d' aytal sentensa.

Leys d'amors, fol. 134.

Le désordre de tel discours, ou de telle pensée. 

ESP. Desordenación. IT. Disordinazione. 

(chap. Desordenassió, desordenassions : desorden, escampatall.)

11. Dezadordenar, Dezaordenar, v., dérégler, désordonner. 

Per aquestas III cauzas que corrompon e dezaordeno tot lo mon.

V. et Vert., fol. 48. 

Par ces trois choses qui corrompent et désordonnent tout le monde.

Part. pas. D' on par qu' el nos es aversiers 

Per desadordenat voler.

G. Riquier: Be m degra. 

D' où il paraît qu' il nous est contraire par un vouloir désordonné.

Los faitz adordenatz e 'ls desadordenatz. 

G. Riquier: Lo mons par. 

Les faits réglés et les déréglés.

Neguna cauza non deguda e dezaordenada. V. et Vert., fol. 19. 

Nulle chose non due et désordonnée.

23. Dezadordenamen, s. m., déréglement, dérangement.

De dezadordenamen del cor ve lo dezadordenamen del cors.

V. et Vert., fol. 104.

De déréglement du coeur vient le déréglement du corps.

ANC. FR. Le désordonnement de sa justice. 

Œuvres d'Alain Chartier, p. 372.

24. Extraordinari, adj., lat. extraordinarius, extraordinaire. 

Certa joya extraordinaria. Leys d'amors. Laloubère, p. 66.

Certaine joie extraordinaire. 

CAT. Extraordinari. ESP. PORT. Extraordinario. IT. Estraordinario, straordinario. (chap. Extraordinari, extraordinaris, extraordinaria, extraordinaries : extra + ordinari, fora de lo ordinari, fora del comú.)

25. Preordenacio, s. f., préordination.

Predestinacio es preordenacio de Dieus segon segon la qual hom es destinat... a salvacio. Eluc. de las propr., fol. 5. 

Prédestination est préordination de Dieu selon laquelle l'homme est destiné... à salut. 

CAT. Preordinació. ESP. Preordinación.

(chap. Preordinassió, preordinassions, preordenassió, preordenassions. Predestinassió es preordenassió de Deu segons la cual (hom es) se está destinat... a salvassió.)

viernes, 26 de julio de 2024

2. 3. Aventures del camí de Barbastro.

Capítul III.

Aventures del camí de Barbastro.

Aventures del camí de Barbastro.


No anáe per lo camí real o triscat temén que lo flare s'haguere mort y lo estigueren acassán, sino per sendes y voreres per culpa de la temó que lo guiabe.

Se va topetá en un llauradó que ajudat de dos mossos fills seus estáe fen uns forats com a fosses y li va preguntá pera qué los faien. Li van contestá que pera plantá una viña, y que a cada forat ficáen dos sarmens. Va mirá ell un rato y va di:

plantá una viña

- Bons llauradós, ¿no siríe milló en ves de ixos forats obrí una sanja tan llarga com la tira de viña, y u faríeu en mes fassilidat, y después de orejada y solejada ficáreu los sarmens atravessats y los enterráreu en la terra ya curada que vau traure primé? 

Y va di lo mes mosso dels fills:

- Yo crec, pare, que este sagal té raó.

Pero lo pare va contestá:

- Ni tú ni ell la teniu; aixina me va enseñá lo vostre yayo, mon pare, a plantá la viña, y aixina tos u enseño yo a vatres.

- Y ¿no donaréu datra raó, bon home?, li va di Pedro Saputo. ¿Conque moro mon pare y moro hay de morí yo? Pos en verdat que si sempre faiguerem lo que van fé los nostres pares y allacuanta féen ya los antics, sempre lo món estaríe com al primé día. 

Y dieume, ¿Cuán donará fruit aquella atra viña?

- Eixa, va contestá lo llauradó, se va plantá l’añ passat y encara tardará a doná fruit, perque ara creix y arraíle, después se pode a ran, degolle o escamoche, pera tráureli los chupons inutils, y después torne a rechitá, llansá, y són ya los sarmens que han de formá lo sep; y al cuart añ de plantada fa lo primé raím.

Va mirá Pedro Saputo la viña de mes a prop, va mirá les atres y se va girá al llauradó y li va di:

- Yo crec que dixá llansá al seu aire a la viña ha de tráureli forses del seu arrailamén, y que siríe milló podala com lo primé añ, o al menos llimpiala mol be, y podala lo segón, cuan ya tindríe que doná alguns carrolls. Perque... 

- No ña perque ni per cuán, lo va tallá lo llauradó; sou un mosset que encara put a la lleit de sa mare, ¿y veniu donanme llissons y volén enseñám modes noves? Caminéu, fill de puta, y seguiu lo vostre camí, si es que sabéu aón está, que yo, per sert, no tos hay cridat.

- Men vach, sí, men vach, va contestá Pedro Saputo, pero tos dic, home fals, y chafaré sen llanses sobre aixó, que la viña que no done fruit y bo, encara que no mol abundán, lo segón añ, o no va naixe pera viña o es filla de burro.

- ¿L'hau sentit al insolén? Va di lo llauradó a sons fills; y los mossos van arremetre contra nell eixecán les seues caveguetes. 

Ell anáe ya a probá un atra vegada la puntería del seu bras en un parell de coduls contra los mossos, cuan, enrecordansen del flare preguntón, los va dixá caure als peus; pero se va enfrentá al primé que veníe, y agarranlo de costat va esquivá lo cop de la eixadella, li va saltá damún y lo va tombá an terra, mentrestán va arribá l’atre y va fé en ell lo mateix. Bregáen per eixecás, y ell los marejáe com un ratolí al gat, hasta que pera acabá li va fotre una puñada al mes gran al muscle y li va estamordí un bras, y al mes menut de una cossa li va empaná los nassos, fenli saltá un riu de sang; y li va di al pare que veníe cap an ell mol furién:

- Vech canes al vostre cap y no li vull ficá les mans a damún, cap de suro, que si no teníu mes dicha en atres coses que tindre fills valens, miréu la cara que porten. Torqueuli los mocs an eixe mosso que se embrute la cara y la camisa, y an eixe atre lligueulo curt, si ne sabéu, que be u ha de menesté, y donéu memories de la meua part al albéitar del poble. Y en aixó los va dixá y va tirá cap abán.

Atravessán plans, y baixán y puján barrangs, alguns mol fondos, passán rius y no tocán cap poble, perque se desviabe de tots, va vindre la nit y no sabíe aón se trobáe, habíe perdut lo tino y estáe baldat. Va trobá un collet coronat de un edifissi cuan miráe cap al sel perque ñabíe molta oscurina; y a má dreta allá lluñ sentíe algunes campanes. Este collet y este edifissi, va di, be podríe sé la ermita famosa de Nostra Siñora del Puch y eixes campanes que séntigo siríen de la siudat de Barbastro. Y així ere en verdat. Y fen alto y mirán a la ermita díe: ahí té que ñabé per lo menos un capellá en la seua casera; pero es hora sospechosa, y primé contestarán los morts dels sementeris y se eixecarán al juissi de Deu, que contestarán ixos solitaris ara y me obrirán la porta. La siudat, segons lo eco de les campanes, no pot está mol lluñ y vech una faixa blanca que deu sé lo caminet, la senda. Dormiu en pas, guardes del santuari; no vull estorbá lo vostre descans ni donatos cap susto sense profit. Y dién aixó va empendre lo camí de la siudat.

A les poques passes y entre una gran espessura de abres que faen del tot fosc lo puesto de un costat al atre del camí, va sentí remugá, y después va topetá en un home que li va preguntá sobressaltat: 

- ¿Quí va?, ¿sou cosa de este món o del atre?

- De éste y del atre, va contestá Pedro Saputo; y vosté, ¿quí sou? 

- Yo, va di lo home en veu tremolosa, soc un penitén, y totes les nits ixco de la siudat a les nou, y en los peus descalsos y resán lo rosari ving a la ermita, reso a la porta a ginollons set credos y tres salves, y men entorno cap a casa. De nou díes men falten tres, avui es lo sexto de la novena.

- ¿Y quin pecat hau cometut, li va preguntá Pedro Saputo, pera fé tan extraña penitensia? Y va contestá lo home: 

- Un domenche que va aná molta gen al Puch vach está yo un rato per eixes caigudes del monte en algunes mossetes y vach seduí a una de elles.

- Pos, amic, va di Pedro Saputo, si tots los que seduíxen donselles als santuaris o van an ells a demostrá los seus amors, segons ting sentit y prediquen per ahí los flares, hauríen de fé esta penitensia que vosté fa, me pareix a mí que totes les ermites del món hauríen de sé mes visitades de nit que de día.

- Es que yo, va di lo penitén, li vach doná paraula, y ara ha eixit de sing y no vull casám en ella, sino en un atra.

- ¡Hostia!, va di Pedro Saputo; esta ya es mes grossa. Pero has de entendre, mosso engañat, que en la teua penitensia no satisfarás a la mosseta, perque ella, creén en la paraula que li vas doná se va entregá a la teua voluntat, y la has burlat. La deuda de la teua paraula sempre estará viva; aquell deute sempre es lo mateix; lo dret es de ella y sol de ella, y si no sedix, la vostra persona tota no es la vostra, sino seua.

¿Qué feu als passeos de nitet a la ermita, y en los credos y salves? Encara que vingueres tota la teua vida, en ves de sol nou nits, no enmendaríes la mala obra que li vas fé ni li tornaríes la honra que li has pres, ni redimiríes la obligassió que tens en ella. No vas be, mosso, no vas be; y lo confessó que te ha imposat ixa penitensia es un ignorán que tos porte a la perdissió en eixe engañ que vols fé a Deu y has fet al món y a la sagala. Yo te dic, y creume: si vols viure en pas de la teua alma, y no sé desgrassiat an este món y condenat al atre, cumplix primé la penitensia, ya que te la han imposat, y después la paraula an aquella simple inossén mosseta. Yo sé que ella te vol, y com la vas engañá, cada día demane a Deu que te castigo. ¡Y te castigará!... ¡Y ara mateix! ¡Aquí mateix y per la meua má!... Si no te arrepentixes inmediatamen y vas demá a demanali perdó y oferili la teua má. ¿U entens?... Va di estes paraules en gran forsa y severidat, y lo mosso estáe ya tan acollonit, que al sentiles va caure an terra de ginolls y va di tremolán y plorán:

- U faré, siñó ángel, u faré; ¡no me matéu!, ¡no me faiguéu mal, per Deu! - ¡Sí que u faré! - ¡Ay, Siñó!, ¡Dixeume aná a demanali perdó a la Virgen Santíssima!...

- Ves en hora bona, va di Pedro Saputo en la mateixa seriedat; pero has de tindre entés que si no cumplixes, si demá mateix no vas a casa de la mosseta, y quedes conforme, te trauré la vida de repén en una espasa invissible que porto sempre en mí. Perque, ¡villano!

- ¡Siñó, siñó!, va gañolá lo mosso mich mort de po.

- Camina, malaventurat; seguix lo teu camí, y demá mos vorem aquí o a un atra part. Y dién aixó lo va agarrá del bras y de una espolsada lo va eixecá y lo va aventá camí abán en tal furia, que al infelís li va pareixe que lo remate siríe obrís la terra daball dels peus y caure al mes fondo dels abismos del infiarn. Va aná entropessán deu o dotse passes caigo o no caigo y bramán:

- Virgen Santíssima, ¡perdó!, ¡perdónam!, tot escagarsataterrorisat, en temó de que sel emportaren los dimonis. La escurina los va separá y arribán lo mosso a la porta de la capella va fé mols actes de contricsió y va está dos hores allí en la boca seca demanán misericordia a Deu y a María Santíssima. Y en son demá a la matinada va aná a vore a la dels sing (mesos), li va di que ya volíe casás en ella, y en efecte va portá cap abán lo negossi en tanta actividat que abans de acabás lo mes estáen casats, y mol contén ell de pugué aná al sel en una dona que ben mirada valíe tan com un atra, apart de habela conegut en lo sentit bíblic, que no done ni trau poca cosa.

domingo, 21 de abril de 2024

Anales de Cataluña, Narciso Feliu de la Peña y Farell, 1709 (Index)

(Nota del editor: Se corrige parcialmente la ortografía en castellano.) 

Imagen: Biblioteca de Catalunya. Llibres Pere Borrás: MCMXIX: D. Vi**

Biblioteca de Catalunya. Llibres Pere Borrás: MCMXIX


Anales de Cataluña y epílogo breve de los progresos, y famosos hechos de la nación Catalana, de sus Santos, Reliquias, Conventos, y singulares Grandezas; y de los más señalados, y Eminentes Varones, que en Santidad, Armas, y Letras han florecido desde la primera Población de España Año del Mundo 1788, antes del Nacimiento de Christo 2174. y del Diluvio 143. hasta el presente de 1709.


Divididos en tres tomos.

Tomo primero.

Contiene los sucesos desde la primera población de España, hasta el Año de 1163.

Su autor

Don Narciso Feliu de la Peña y Farell, cavallero del Orden de San-Tiago.


Conságrale a la majestad suprema de Christo crucificado.

Con dos copiosos índices.

El primero de los libros, y capítulos: y el segundo de todo lo particular, y notable por el orden Alfabético.

Con licencia de los superiores.

Barcelona: Por Joseph Llopis impresor, Año 1709.

A costa de Iván Pablo Martí, Juan Piferrer, Jayme Batlle, Joseph Llopis, y Jayme Surià. Libreros.

Véndense en sus Casas en la Librería, Plaças del Ángel, y San-Tiago, y Calle de la Paja.

A la majestad suprema de Christo crucificado.

Divino Criador, Redemptor y Clementissimo Señor.

Dedico a vuestra Deidad Suprema, lo que es tan vuestro, como los soberanos favores que aveis (habéis) liberal, y misericordioso concedido à esta Provincia, llamándola la primera de la Gentilidad à la noticia de vuestra soberana Doctrina, eligiendo à vuestro Santo Apóstol, y Maestro nuestro, San-Tiago, para plantar en ella el salutífero Árbol de nuestra Redempcion, (1: Lib. 6. cap. 4. deste primero Tomo.) para producir tan opimos (óptimos) frutos, y tan célebres, y valientes Campeones, como los que pelearon constantes en defensa de la Fè, alistados en vuestro invencible Exercito, por el Patrocinio de vuestra Santissima Madre, que también lo es nuestra, y particular Protectora; deviendo à su cariñoso afecto la Doctrina de nuestro Santo Apóstol, las glorias, y constancia de la Fè, y los que siguieron vuestra Cruz, y vitorias, cuyos progressos se refieren en este primer Tomo: No dudo que sus méritos obligaràn a vuestras divinas misericordias, á admitir por ellos, los frutos de mi corta capacidad. Supíicoos Soberano Señor, que atendiendo á los méritos de vuestros Escogidos sea servida vuestra Divina Clemencia, acceptar, corregir, y enmendar quanto humilde os consagra mi rendido, y reconocido obsequio. Ruégoos Eterno Señor, que todo lo contenido en esta Obra sea á mayor gloria vuestra, y ejemplo para el acierto de todos los vuestros, aunque ingratos hijos. Servíos Señor inmenso de enmendar nuestros defectos con vuestra gracia, y que logremos imitar las eminentes virtudes de los que fieles siguieron las glorias de vuestro soberano Patíbulo, y fructífero Madero. Defendednos Señor, asistidnos, y favorecednos para que sigamos vuestro camino, y consigamos eternamente gozar de vuestros divinos favores, y á mí en particular favorecedme Señor con vuestra gracia para el acierto en la relación, que emprendo.


Soberano Señor:

De V. D. M. indigno hijo.

Rendido à Vuestros Pies.

Don Narciso Feliu de la Peña y Farell.     

Al letor (lector.)

Es la historia, vida de la memoria, maestra de la vida, mensajera de la antigüedad, testimonio de los tiempos, luz de la verdad, (1: Cicero lib. 2. de orat.) norte del acierto, y guía para no tropezar: (2: Virg. Foelix quem faciunt aliena pericula cautum.) Da forma a la vida política, edifica la espiritual, ilustra la doctrina, adorna la elocuencia, asiste a la prudencia, y favorece a todas las ciencias: (3: David de lect. Hist. Riseb. In comen. Hist. Pezel. In orat. Vitemb. De fruc. Hist. Grin. De fructu leg. Hist.) 

A la teología en las historias del nuevo, y viejo Testamento: A la jurisprudencia en la relación de los Decretos de los Concilios, y Pontífices, y en las Sentencias, y Doctrinas de los Santos Padres, en las consultas, y opiniones de los jurisconsultos distinguiendo los tiempos, y en los Decretos, y Leyes de los Emperadores: A la Medicina en los sucesos de los tiempos, en la noticia de enfermedades, y en la inteligencia experimentada de las propriedades de Plantas, simples, y Minerales: A la Physica (física) con la relación de las propriedades de los Animales: A la Moral con los (exemplos) ejemplos de virtud, y contrarios: A la Rethorica (retórica) para dilatarla con ejemplos: A la Poesía para imitación: Y a la Gramática para exposición de Lugares, y Nombres. Ella es fomento, y favor de todas las disciplinas, por ella comprehende (comprende) el hombre lo pasado, atiende a lo presente, y se previene para lo venidero. (4: Polib. Lib. I. S. Greg. Nazianz. ad Nico.)

Quae sint, quae fuerint, quae mox ventura trahantur.

Cuidó el Espíritu Santo que no faltase memoria de las acciones del Testamento Viejo hasta el divino Nacimiento; y de la vida, y muerte de Jesús, con los hechos de los Santos Apóstoles, en los Libros del Testamento nuevo. Vigilante la Iglesia, para que no quedasen sepultadas en el olvido las victorias de los Santos Mártires, eligió Prothonotarios (protonotarios), y Coronistas (cronistas) que refiriesen, y diesen Fé de sus (triumphos) triunfos. (5: Euseb. Lib. 4. cap. 14. Platin. In vitas Pont. Baronio in Martir.)

Conservó Noé la memoria del Diluvio, y sucesos antecedentes en la Ara, o Piedra en la cual los esculpió al salir del Arca: sus descendientes los hijos de Set, en columnas de mármol, y ladrillo: (6: Beroso lib. I. cap. 4. Beut. Par. I. cap. 2. Josepho de Antiq. Lib. I cap. 4.)

Los Persas, Medos, Egypcios (egipcios), Caldeos, y Asirios, en la Hierva (hierba) Papirus (papiro), en pergaminos, y en tablas de hierro, y bronce: los griegos, romanos, cartagineses, y otros, solícitos cuidaron eternizar la memoria de los hechos de sus paisanos con piedras, mármoles, y bronces, en pirámides, y obeliscos, dejando la relación de los sucesos en general, y particular en sus Anales: (7: Ester. 6. Aulo Gelio noc. Atic. Lib. 3. Tulio 2. Ret. Tácito Anales.)

Y hasta los Alarabes (árabes, alarbes) (siendo nación tan bárbara) tuvieron en Razis, y Anafange, sus analistas; pero lo que en estas naciones fue vanidad culpable por el fin, en los católicos fue obligación debida para el acierto, y para no apartarse de la senda de la verdad, y para que con la noticia de las cosas pasadas queden prevenidos los hombres en las venideras; por esto nuestro Señor por San Juan cap. 5. dijo a los Judíos que mirasen las Escrituras.

El cuidado de todas las naciones más políticas de Europa, como españoles, italianos, alemanes, franceses, y otros, “però jamàs” escribir, contenta con las Escrituras, y Privilegios que conserva en sus Archivos, y en las aprobaciones de los Soberanos Oráculos de los Serenísimos Reyes, que en ellos se guardan para crédito de sus Vitorias, y Proezas, (que es cierto lo es) pero no para el Universal Teatro del Orbe.

Advirtiendo ocultas las noticias de tales testigos, y que las acciones de la Nación Catalana, sólo se hallaban como en bosquejo en sus fragmentos, y en los extranjeros, por falta de noticias, o por el afecto minoradas, disimuladas, o equivocadas; y habiendo leído a unos, y a otros, y advertido cuanto se minoraba, y menoscababa el crédito de la Nación, anhelaba mi afecto dar a la luz, lo que advertía como en sombra, aunque me detenía la gravedad del empeño; pero movido de un mal formado Librillo de un Canónigo de París que tiznaba el crédito de la Nación en uno de sus mayores hechos, y de mayor crédito que fue la gloriosa defensa de Barcelona en el asedio por los franceses año 1697, diciendo que a instancias de los paisanos entregaron la Plaça los Generales, (siendo tan evidentemente falso, pues delante de las más políticas, y belicosas Naciones del Orbe manifestaron su valor, y constancia, declarando no convenir en la entrega, ni haber llegado el tiempo de ejecutarla, como constará de la auténtica relación en el tomo tercero en el año 1697.) con el favor divino, me pareció preciso, y muy de mi obligación, no sólo dar escarmiento al mal ideado volumen, si también manifestar al universal Teatro del Orbe las noticias, y progresos gloriosos de la Nación Catalana desde la primera Población de la Provincia hasta el presente año 1709, para que se advierta, y mire como en espejo el atento, recto, valeroso, y constante obrar de la Nación, y se infiera que no ha admitido escoria, ni liga tan fino metal, y que jamás la ha podido admitir. (8: Victor. Lib. 38. var. lecti. Res gesta ideò literarum monumentis consecrantur, ut ab oblivionis injuria, & ab invidorum morsibus vindicentur.)

Es tan dilatado el asunto, y copioso lo que debo referir que pedía muchos, y dilatados volúmenes; pero por no molestar, y para no omitir la relación de los sucesos, he elegido el estilo lacónico, y formar un Resumen breve de los sucesos de mayor nota, eclesiásticos, y seculares, con la relación de los hechos, y vidas de los eminentes, e ilustres varones, que en santidad, armas, y letras, esmaltaron con su glorioso obrar el oro de esta provincia, y de las reliquias, e invenciones prodigiosas de las imágenes de nuestra Señora, dividiéndolo en tres Tomos, que es a lo que se ha podido reducir (no sé si con acierto.)

(9: Séneca Epist. 39. Comentarios quos desideras diligenter ornatos, & in angustum coactos componam, sed vide ne plus profectura sit oratio ordinaria, quam haec quae nunc vulgo breviarium dicitur, olim cum latinè loqueremur sumarium vocabantur. Orat. Dum brevis esse cupio obscurus fio.)

Consagrando el primero a Jesús Dios, y Señor nuestro Crucificado: El segundo al Rey nuestro Señor: Y el tercero al Principado de Cataluña, para cumplir con la obligación de Dios, Rey, y Patria, que à (ha) sido el fin de mis tareas.

Siendo Catalán, y natural de Barcelona parece debía escribir esta obra en el Catalán Idioma; pero para que se dilaten las noticias, y por los papeles, y libros que en la Centuria de 1600 se han escrito en Idioma Castellano, desdorando algunas acciones de Cataluña; debiendo manifestar su equivocación, no puedo escusar (excusar) la respuesta en la Lengua Castellana, para que igualmente se entienda el cargo, y la defensa, la equivocación, y la verdad; que para asegurarla en dicha Centuria, y en las antecedentes, me he valido de las Escrituras auténticas, Privilegios, Actos de Cortes, Relaciones de los Serenísimos Señores Reyes, y de los Dietarios, y Libros del Real Archivo de Barcelona, del de la misma Ciudad, del de la Deputación (Diputación), que es el del Principado, de Lerida (Lérida), de Tortosa, de Perpiñan (Perpiñán, Perpignan), y de las demás Ciudades, y Villas del Principado; no omitiendo registrar por mí, o por sujetos de todo crédito los referidos, como también los de las Iglesias, y Conventos, y en falta de esto apadrinan la verdad que refiero autores extranjeros, y faltando estos me asisten los Catalanes en las relaciones de su tiempo: (10: Beyerlinc. Teat. Vitae Humanae. Tu nihil magnum finis interire nil mori clarum patens reserva posteris nostris monumentae scaecli condita libris sola fucatis variare dictis, paginas nescis sed aperta quidquid. Veritas prodit rè sine per avum simplice penna. Quintil. Lib. 10. inst. Cujus proprium est vera sine ostentatione scribere. Estrabon lib. I. Geor. Honestè factis veritas suficit.)

Omito autoridades cuando admiten todos lo que refiero: al margen por números, hallarás las escrituras auténticas que aseguran mi narrativa, y a la fin de los capítulos los sujetos, y familias que ha podido advertir mi desvelo, haber concurrido en las Conquistas, y hazañas, designados por el mismo Abecedario: no dudo faltarán muchos que con sus proezas ilustraron a su Patria: no haberlo advertido fue poca diligencia, y cuidado de los Antiguos, y no culpa mía, como tampoco lo es haber omitido algunos de nuestro tiempo, por no noticiármelo, por más que lo he solicitado.

Podrás advertir, que la relación que emprendo, como la escribo por Anales, si no puedes hallarla cumplida en el primer año, la podrás buscar en el año que se ejecutó la conclusión del hecho, por el índice alfabético, quedando enteramente satisfecho en lo que te importará entender, hallando consuelo en tus deseos.

Podrás también notar que en el primer tomo escribiendo de la segunda población de España después de la Seca de 26 años, y tres de la lluvia no aseguro año, y no se debe reparar en tres más, o menos que comenzase a poblarse, porque en tal variedad de autores, y en cosa tan antigua no es fácil hallar verdad constante. También en este mismo tomo hablando desde Tubal hasta Abidis primeros Reyes de España, fundo la relación en la tradición confirmada con todo el torrente de los autores españoles, y de otras naciones; omitiendo satisfacer al P. Mariana tom. I. lib. I. cap. 7, que duda de algunos; porque no hallo razón para la duda; ni para asegurar el crédito hallo más que la autoridad de los autores que cito en las relaciones de los hechos de los primeros Reyes, y las mismas palabras del P. Mariana al fin de dicho capítulo, que son las siguientes:

No me atrevo a reprobar lo que graves autores testificaron, y dijeron. Suplícote adviertas, y corrijas los defectos de método, locución, y los demás que no habré comprendido, y añadas noticias a lo que refiero si las hallas mejores, disimulando las faltas por los efectos de mi fina voluntad. VALE.

Protesta del autor.

Obedeciendo gustoso a los Decretos Apostólicos, y particularmente a los del Sumo Pontífice Urbano VIII, expedidos en la Sagrada Congregación de la Santa, y General Inquisición Romana en 13 de Março del año 1625, en 5 de Junio de 1631, y en 3 de Julio de 1634, acerca de los que escriben vidas, milagros, revelaciones, y otros beneficios divinos de personas que murieron con fama de Santidad, y no están Canonizadas, ni Beatificadas; en la relación, y noticias de los Varones Insignes en santidad, y hablando de sus virtudes, martirios, milagros, profecías, revelaciones, y otros divinos beneficios, y en los términos de gracia, y gloria, y otros semejantes que uso calificando, y aplaudiendo sus acciones, no quiero, ni es mi intento tampoco, se les dé más crédito, y autoridad, ni tengan otro sentido, que el que se debe a una sencilla fé humana, falible, y no aprobada, ni calificada por Santa Iglesia (Catholica) Católica Romana, menos escribiendo de los Santos Canonizados, y de lo aprobado por la Santa Iglesia; y assi mismo protesto que no es mi intención calificar de Santos, o Bienaventurados a las personas que no lo están por la Iglesia: y cuando uso del título de Santos, y Bienaventurados, no lo tomo en la propria, y rigurosa significación que induzga (induzca) culto, sino en la vulgar, con que a las Personas pías de más aprobada, y cuidadosa vida, aún viviendo las suelen llamar Santas.


Fee (Fé) de erratas.

Pag. 5, columna 1, lin. 19. Varueserias, lee Varvessorias.

Pag. 9, col. 1, lin. 17 & pag. 12, col. 1, lin. 13. Ametistes, lee Ametistos.

Pag. 12, col. 1, lin. 39. Puente, lee Puerta.

Pag. 33, col. 2, lin. 9. Jugo, lee yugo.

Pag. 79, col. 2, lin. 39. Govern, lee governó (gobernó).

Pag. 83, col. 2, al margen. Sertorio, lee Cayo Annio.

Pag. 86, col. 2, lin. 4. Mauscrito, lee manuscrito.

Pag. 94, col. 1, lin. 12. Dieron zelo, lee dieronsela (se la dieron).

Pag. 96, col. 2, lin. 37. Virgen, lee virtud.

Pag. 101, col. 1, lin. 14. Madre Dios, lee Madre de Dios.

Pag. 154, col. 1, lin. 6. Dol, del.

Pag. 249, col. 1, lin. 43. Arrastró, lee arrostró.

Pag. 266, col. 1, lin. 42. Quatra, lee quatro (cuatro).

Pag. 288, col. 2, lin. 13. Almarà, lee Almatà, 

y en el margen, y sumario, pag. 290, col. 2, lin. 16. Celiberia, lee Celtiberia

Pag. 290, col. 2, lin. 51. Año 114, lee 1014.

Pag. 154, col. 1, lin. 5. Barcolona, lee Barcelona.

Pag. 314, col. 2, lin. 18. Año 1160, lee 1190.

Pag. 318, col. 1, lin. 22. Alemany, lee Aleman (Alemán).

Pag. 325, col. 1, lin. 5. Dulce, lee Almodis.

Pag. 331, col. 1, lin. 39. De Torá, lee del Tura. 

Pag. 331, col. 2, lin. 31. De Lermens, lee Termens.

Pag. 352, col. 1, lin. 51. Postuma, lee Castuma.

Pag. 352, col. 1, lin. 52. Adea, lee Aldea.

En el prólogo pag. 3, lin. 35. Prozeas, lee Proezas.


Tabla de los capítulos contenidos en este primer tomo.

(Se omiten las páginas)

Libro 1.

Cap. 1. De la fundación, nombre, división, y límites de Cataluña, y de la división de España, y Francia.

Cap. 2De los montes de Cataluña.

Cap. 3. De los ríos, fuentes, y estanques particulares de Cataluña.

Cap. 4. De las minas de Cataluña, y de algunas cosas particulares.

Cap. 5. De algunos baños particulares, y de las continuas maravillas del cielo en Cataluña: de su abundancia, y fertilidad.

Cap. 6. De las imágenes de la Virgen, que ha manifestado milagrosamente el cielo en esta Provincia, de cuyas invenciones no se ha podido hallar el tiempo.

Cap. 7. Refiérense las reliquias de los cuerpos de los santos extranjeros, que se hallan venerados en esta Provincia, a más de los naturales, y forasteros, de cuyas vidas, y traslaciones se hallará noticia en los años que sucedieron, por el discurso de esta obra.

Cap. 8. De los hospitales en suma de esta Provincia, y de los Conventos, y Prioratos, de cuya fundación se ignora el tiempo, con la de los que en este tiempo están derruidos.

Cap. 9. De la militar orden de San Juan Bautista, su fundación, aumento, encomiendas, y prioratos en Cataluña.

Libro 2.

Cap. 1. De Tubal primero Rey.

Cap. 2. De Hibero segundo Rey, y de sus hechos. (Ibero, Ebro)

Cap. 3. De Jubala tercero Rey.

Cap. 4. De Brigo cuarto Rey, y de sus obras.

Cap. 5. De Tago quinto Rey.

Cap. 6. De Beto seto Rey.

Cap. 7. De Deabo africano, nombrado Gerión, séptimo Rey.

Cap. 8. De los Geriones, octavos Reyes.

Cap. 9. De Hispalo, noveno Rey.

Cap. 10. De Hispan décimo Rey. 

Cap. 11. De Hércules Líbico undécimo Rey.

Cap. 12. De Hespero duodécimo Rey.

Cap. 13. De Atlante décimo tercio Rey.

Cap. 14. De Sicoro décimo cuarto Rey.

Cap. 15. De Sicano décimo quinto Rey.

Cap. 16. De Siceleo décimo sexto Rey.

Cap. 17. De Luso décimo séptimo Rey.

Cap. 18. De Sículo décimo octavo Rey.

Cap. 19. De Testa décimo nono Rey.

Cap. 20. De Romo vigésimo Rey.

Cap. 21. De Palato, o Palatuo, vigésimo primero Rey.

Cap. 22. De Heritreo vigésimo segundo Rey.

Cap. 23. De Gorgoris vigésimo tercio Rey.

Cap. 24. De Abidis vigésimo cuarto Rey.


Libro 3.

Cap. 1. De la división de Cataluña en diferentes pueblos, o provincias.

Cap. 2. Como se despobló España por la sequedad.

Cap. 3. De la población segunda de España.

Cap. 4. De la venida, y poblaciones de los Rodios.

Cap. 5. Del incendio de los Pirineos.

Cap. 6. De la entrada de los Phrigios (Frigios), Phenisses (Fenicios), y del valor de Theron Catalan.

Cap. 7. De la venida de los Egipcios, y del valor de Theron.

Cap. 8. De la venida de diferentes naciones hasta la peste, y segunda Seca de España.

Cap. 9. De la hambre, peste, y segunda sequedad de España.

Libro 4.

Cap. 1. De la venida de los marselleses: fundación de Ampurias, y como dilató su dominio Cartago en España.

Cap. 2. Noticias en Cataluña de los romanos, a quien favorece: pasa a Cataluña Amiclar, y guerra contra Betulones, y otros: y embajada a Alejandro Magno.

Cap. 3. Fortifícase Barcelonaguerra de Betulones: pasa Aníbal a Ampuriasbatalla, y muerte de Amiclar.

Cap. 4. Pasa Aníbal a Cartago, y esta nombra general de España a Asdrúbal: paz de Roma, y Asdrúbaldivisión primera de Españagobierno de Aníbal, y oposición de Cataluña.

Cap. 5. Viene Gneo Scipion (Escipión) a Cataluña, amistades que logra, y lo que ejecuta: vence a los de Cartago con el favor de Cataluña.

Cap. 6. Victorias de Escipión, destrucción de Atanagria, y Ausa, y prodigios.

Cap. 7. Victorias de Escipión asistido de Cataluña, que se defiende del Cartaginés, y guerras de Indíbil, y Mandonio Catalan.

Cap. 8. Ocupadas, y demolidas Cartago vieja, y Rubricatavencido Asdrúbal, y otros muchos lances.

Cap. 9. Vencen los catalanes, y romanos a Asdrúbal Calvo: ilústrase Tarragona, y excelencias de Barcelona.

Cap. 10. Derrota, y muerte de los Escipiones, su sepulcro: venida de Nerón, y del hijo de Escipión: rendimiento de Cartagena.

Cap. 11. Valor, y cortesía de Escipión con las mujeres que se hallaron en Cartagena.

Cap. 12. Victorias de Escipión: ajústanse las Provincias de España a la Citerior, nómbranla Tarraconenseguerras de Cataluña.

Libro 5.

Cap. 1. Guerras en Cataluña contra romanos, hasta la venida del cónsul Catón.

Cap. 2. De la venida del cónsul Catón, y sus guerras en Cataluña.

Cap. 3. Guerras de Catón en Cataluña, con sus pueblos hasta que se concluyó la paz, y vuelta de Catón a Roma.

Cap. 4. Guerras en Cataluña de romanos: gobierno de ellos hasta el año 169 antes de Cristo: privilegios concedidos por los romanos: trátase de la fundación de Calaf.

Cap. 5. De los cónsules, pretores, procónsules, y legados que vinieron a Cataluña hasta el año 100 antes de Cristo, y de los sucesos, y victorias de Catalanes contra los Cimbrios.

Cap. 6. Guerras en Cataluña contra romanos, y Sertorio: Y a favor de Sertorio hasta su retirada a África: nota de Spurio Pompeyano, de la piedra de su sepulcro.

Cap. 7. Guerras de Cataluña en defensa de Sertorio, y de este contra Pompeyo, hasta la muerte de Sertorio: trofeos de Pompeyo por sus victorias: vuelve a Roma: favorece a Cataluña: estatua que le consagró Manresa: edificios de este tiempo de esta ciudad, y argollas de Atalavaca, y otras.

Cap. 8. Del gobierno de Cataluña hasta el año 52 antes de Cristo: de la fundación del templo de Esculapio en Barcelona: memorias de Aulo Mevio de Vique: y guerras en Ruisellon (Rosellón).

Cap. 9. Entran los capitanes de Pompeyo en Cataluña: Fabio capitán de César les vence, y hace retirar a Lérida: entrada de César, y hechos de Fabio.

Cap. 10. Viene César a Lérida, pone asedio a la ciudad: encuentros con los dos ejércitos, hasta que concordaron César, y Afranio, por causa de la falta de agua del ejército de Afranio, y muerte de Pompeyo.

Cap. 11. Entran los hijos de Pompeyo en España, les defiende Cataluña: vuelve César, y les vence: ocúltase Sexto Pompeyo en Cataluña: muerte de César, que hizo colonia a Tarragona, y a Ampurias.

Cap. 12. Pasa Sexto Pompeyo a Roma: guerra en Cataluña de los Ceretanos, y Salusios contra Octaviano: principio de la cuenta de la Era del César: y destrucción del templo de Bona.

Cap. 13. Reside en Tarragona Octaviano: confírmala colonia: conságranle templo: concluye la fábrica del castillo Octaviano: nombra colonia a Barcelona, y municipal a Lérida: firma, y decreta el edicto para registrarse el orbe, en Tarragona: vuélvese a Roma, y hace nuestro Señor milagro en Gerona.

Libro 6.

Cap. 1. Del santísimo nacimiento en la noche: participa España de la claridad, y en el día aparecen tres soles: refiérense los hechos de Augusto hasta su muerte: de la venida a esta provincia del cuerpo de San Forcián, y háblase de los Santos Inocentes.

Cap. 2. Sucesos de Tiberio hasta su muerte: van de Cataluña a visitar a nuestro Señor, y a su santísima madre, que recibe bajo su patrocinio a España: en Cataluña se adoraba (a) Dios, antes de la venida de los Santos Apóstoles, y de la muerte de Dios nuestro Señor para nuestra salud.

Cap. 3. Del primer gentil que recibió la fé en el santo bautismo, que fue Cayo Cornelio centurión, Catalan: y de las memorias de Tiberio.

Cap. 4. De la venida de nuestro santo Apóstol a Cataluña, y principio de nuestra Santa Fé: de San Ethereo obispo de Barcelona, y de San Agatodoro de Tarragona.

Cap. 5. Del imperio de Calígula, y Claudio: venida de San Pedro: de los santos obispos Teodosio, Víctor, y Aecio: de la venida de San Saturnino (Sadurní): obispado de Roda, y fundación de algunos lugares.

Cap. 6. De los emperadores Nerón, Galba, Otón, Vitelio, y Vespasiano: de San Rufo obispo de Tortosa: venida de San Pablo a Cataluña: templo de Santa Tecla en Tarragona: de San Lucio obispo de Barcelona: de San Hieromeo, y fundación de Gualba.

Cap. 7. De los emperadores Vespasiano, Tito, Domiciano, Nerva, y Trajano: de los Aletos: de los varones insignes de Tarragona, Barcelona, y Tortosa: de San Philoteo mártir de Barcelona, y de San Deodato segundo, su obispo: de los santos Lino, Cleto, y Clemente, pontífices.

Cap. 8. De los barceloneses Lucio Licino Sura, Lucio Licino segundo, y Publio Licino: guerras de Ampurias contra Roma, y muerte de Trajano.

Cap. 9. De Adriano emperador: las gracias que concedió a las ciudades de Cataluña: los hombres insignes que florecieron en esta Era: y de la muerte de Adriano, y martirio de los Pontífices Evaristo, y Alejandro primero.

Cap. 10. De las poblaciones antiguas de tiempo de los romanos que se hallaban aún en Cataluña, a más (además) de las referidas (en el) capítulo 9.

Cap. 11. De los emperadores Antonino Pío, Antonino Vero, y Marco Aurelio: de la villa de Terrassa (Terrasa), y sus hijos Serennio, y Quinto Grannio: de Cecilio Obtato, y Lucio Furio de Barcelona, y de sus obispos: de Cayo Julio Joscho de Tarragona, y de los santos Bonoso, y Maximiano de Blanes, y de Mequinensa: martirio en Manresa de San Lucio obispo: de los santos diáconos Absalon, y Largo, y de los santos Pontífices, Sixto primero, Telesphoro, Higinio, Pío primero, Aniceto, Soter, y Eleuterio.

Cap. 12. De los emperadores desde Commodo hasta Maximino: de los obispos de Barcelona hasta San Severo primero: de las fundaciones de Albià, Albi, y Albiol: de San Andeloto: de los santos Pontífices Víctor, Seferino, y Calixto.

Cap. 13. Martirio de San Magino: destrúyese el templo de Venus de Monserrate: de los emperadores desde Maximino hasta Decio: memorias de Philipo (Filipo, Felipe), y fundación de San Martín de Gerona: de San Ponciano, y de San Antero Papa.   

Cap. 14. De los emperadores desde Decio hasta Valeriano, y Galieno: de los santos mártires Luciano, Marciano, Fructuoso, Augurio, Eulogio, Verona, y Senon: cual fue Cervera: guerra en Cataluña contra alemanes: de San Fabiano Pontífice, y mártir: y de San Cornelio.

Cap. 15. De los emperadores, desde Aureliano, hasta Diocleciano: de San Licerio, de San Estefano (Esteve, Esteban, Stephanus) Papa, de San Sixto, de San Dionysio (Dionisio), de San Félix, y de los santos mártires Severo primero, cuatro clérigos, Emeterio, Celio, y Rústico: salen los alemanes de Cataluña: memorias de Caro, y Carino en Tarragona que la reedifican: y de Lucio Pontífice.

Cap. 16. De San Vicente de Colibre: de San Feliu Apóstol de Gerona: de San Narciso, y de San Feliu su diácono: de San Invento, y 360 mártires de Gerona: de San Román, San Invento, San Horoncio, Aquilina, Víctor, Germán, Paulino, Justo, y Suylo (Suilo): de San Emeterio, y San Celedonio, y de su traslación: de San Salidonio (Celedonio, Salidonio, Celoni), y de San Avito: de los discípulos de San Narciso, y de su traslación a Gerona: de San Flamidiano: de la invención (hallazgo) de algunos Santos Cuerpos: de San Eutichiano: y de las Santas Formas de Gerona.

Cap. 17. De nuestra invencible capitana, ilustre heroína, y protomártir Santa Eulalia.

Cap. 18. De San Feliu de Barcelona, de Santa Julia, de los santos Fileto, Leda, sus hijos, y cincuenta y cinco mártires de Barcelona, y de San Cucufate (Cugat).

Cap. 19. De las santas Juliana, y Simproniana de Barcelona: de San Sergio, y San Anastasio, y 73 mártires de Barcelona: de San Prudencio de Tarragona: de San Ponce, de San Sixto, y de San Eovaldo de Ampurdan: de San Marcelino, de S. Engracia, y S. Calamanda: fin del imperio de Dioclesiano: de Constantino.

Cap. 20. De Constantino Magno: primer Concilio de España, en Colibre: elección de (Arçobispados) arzobispados, y obispados: fundación de Constantí, y la Selva: reedificación de Elna: de San Marcos.

Cap. 21. De los santos Severo, Ponciano, y Senadino de Barcelona: de los santos obispos de Vique, tres Justos, Euterio, y Lázaro: de San Pretexato obispo de Barcelona: del Santo Pontífice Dámaso: de los emperadores, de Juliano hasta Teodosio: de Santa Marina: de San Valentino.

Cap. 22. De Himerio arzobispo de Tarragona, y su consulta al Papa: de San Paciano, Lucio Dextero, Ripario, Desiderio, y Sisino: de Santa Cerenilla, y San Marciano de Barcelona: del hereje Vigilancio francés, y de Valente, y Teodosio emperadores.

Cap. 23. De San Lampidio obispo de Barcelona, San Paulino, y Santa Terasia (Teresa): muere Teodosio, y suceden Arcadio, y Honorio: discípulos de San Agustín en Barcelona: fundaciones de conventos del Carmen, San Antonio, y San Agustín: de San Olimpo, de Barcelona: entrada de los vándalos: defienden los Catalanes al imperio: de Santa Cordula, y Santa Candia: de San Dalmacio, y de San Marco Máximo: de Siricio.

Cap. 24. Guerras de Máximo, y Geroncio, opónenseles los Catalanes: mátase Geroncio: destruyen los vándalos a Tarragona, crece Barcelona, y quedan los Alanos en Cataluña.

Libro 7.

Cap. 1. Origen de los Godos: sus expediciones hasta entrar en Cataluña: donde elige Corte a Barcelona Athaulpho (Ataúlfo : Adolf : Adolfo): fabrica el Real Palacio: y funda su Monarquía.

Cap. 2. De Ataúlfo: de su sepulcro: de Sigerico, y Vvalia (Walia) Reyes Godos: de Paulo Orosio, y de los dos santos sacerdotes Avitos de Tarragona: de San Bonifacio, y San Paulo de la misma ciudad: de San Sixto, Sosimo, y Bonifacio.

Cap. 3. De los Reyes Theodoredo (Teodoredo), Turisimundo, y Theodorico (Teodorico): vencen los Catalanes a Atila: de San Nundinario obispo de Barcelona: Cisma en Barcelona, y Cisma, y Concilio General en Tarragona: es reedificada: vida de San Vidal de Gerona: de San Honorato, San León, y San Sixto.

Cap. 4. De los reyes Teodorico, y Eurico: de San Severo segundo obispo de Barcelona, en cuyo tiempo se formaron las Leyes Góticas: de San Segismundo, fundación de su iglesia, y de San Marçal: de San Simplicio Papa natural de Barcelona, y de San Ascanio.

Cap. 5. De Alarico, y pérdida de su Reyno: vida de Gesaleico tirano, y de Amalerico: Juan arzobispo de Tarragona: Concilios de Tarragona, Gerona y Lérida: Letanías en Cataluña: bayles (bailes): de San Orencio arzobispo de Tarragona, de San Emiliano de Libia, y de San Paladio: de los Pontífices Félix III, Gelasio, y Anastasio.

Cap. 6. Del santo obispo de Barcelona Paternio: de los santos de Gerona Justo, Justiniano, Nebridio, y Elpidio: de San Justo de Vique: de los Concilios de Valencia, Zaragoça (Zaragoza), y Barcelona: martirios de la reina Clotilda: muerte de Amalarico: de San Gaudioso de Tarragona: Juan primero.

Cap. 7. De Theudio: victoria de los catalanes: vienen los monjes de San Benito a visitar a San Narciso: fundación del convento de Monistrol: milagros de las fuentes: de Agila, y Atangildo: de San Nasario, y Bonifacio.

Cap. 8. De los reyes Luyva, y Leovigildo: de los príncipes San Hermenegildo (Armengol), y Recaredo: raros prodigios, y persecución contra la iglesia: martirio de San Hermenegildo: de San Ascanio segundo, de San Juan, y del santo obispo Dominio: fundación de Ripoll: milagro de las fuentes: muerte de Leovigildo.

Cap. 9. De Recaredo católico rey, tuvo su Corte en Tarragona: vencen los Catalanes a los franceses: confírmase el primer Concilio de España en Colibre: Concilios de Toledo, Zaragoza, y Barcelona, que es Metrópoli de los Godos: residen en ella los ministros: principio de los Duques, y Condes, y del castigo de los Açotes (azotes). 

Cap. 10. De los reyes Luyva, y Vviterico (Witerico): fundación de San Pedro de Roda, y venida de las santas reliquias: de los reyes Gundemaro, Sisebuto, Recaredo, y Suyntila: Concilios de Toledo, Barcelona, Egara, y Tarragona: de San Nonito, de Pedro obispo de Lérida, de Liberato natural de Gerona, y de San Gregorio Magno.

Cap. 11. De los reyes Sisenando, Cintila, Tulga, y Chindasvinto: Concilios en Toledo, y sus decretos: de San Severo III. Antigüedad del título de católicos en los Reyes de España: fundación de Centellas: antigüedad de Tarragona: nota de si ha tenido obispo Manresa: de Isabel Joyense.

Cap. 12. Como Tarragona, y no Toledo, es Primada de las Españas: fúndase en razón, y se satisface a las dudas.      

Cap. 13. De los reyes Recesvinto, y Vvamba (Wamba): fundación de Requesens, y memorias en Cataluña de Recesvinto: de Quiricio obispo de Barcelona: eclipse del sol en España: guerras contra navarros, y contra Paulo: asegúrase el buen proceder de Cataluña: de los Papas Martino, Eugenio, Vitalino, Deodato, y Domno.

Cap. 14. De los reyes Ervigio, Égica, Witiza, y Rodrigo: de San Cypriano (Cipriano) de Tarragona, y de San Idalio de Barcelona: de Berenguer, y Guillermo, obispos de Barcelona: principio de la pérdida de España: de Agato, León, Benedicto, y Juan pontífices.

Cap. 15. De la pérdida de España: muerte de Rodrigo: conquistas de los Moros: de como se defendieron Tortosa, Lérida, Tarragona, Barcelona, Livia, y Puigcerdan: de los lugares de Cataluña, que no se sujetaron a los Moros: de los tributos que pagaban los lugares abiertos: pondérase el valor Catalan (catalán): escóndense las santas imágenes: milagro en las monjas benitas.

Libro 8.

Cap. 1. Prosiguen en los Moros sus conquistas: oposición de los catalanes, retirados en los lugares fuertes: embajada a Carlos Martel, su socorro, y guerras hasta la venida de Otger: de San (santa) Celeriana: de nuestra Señora de Salgar.

Cap. 2. Entrada de Otger, y nueve barones: principio de sus proezas, aseguradas con la tradición, escrituras antiguas, y autores extranjeros.

Cap. 3. Del origen del nombre de Cataluña: de llamarse Principado, y del idioma, crédito, y estimación en las historias extranjeras, y en la voz de sus Señores.

Cap. 4. Victorias de Otger Gotlant (Catalon según Bofarull), cerco de Ampurias, y de su muerte: sucede Dapifer, de sus victorias, y forma de gobierno: de las fundaciones de iglesias, y división de las tierras adquiridas.

Cap. 5. Estado de Cataluña: varias recuperaciones de Barcelona por los catalanes: entra Carlo Magno en Cataluña: sus victorias: epítome de su santa vida: pruébanse sus entradas: fundación de Arles, refiérense sus reliquias.

Cap. 6. Asisten los catalanes a Carlos para cobrar a Narbona: entra a Cataluña: sujeta hasta Gerona: milagros sucedidos: victorias de Carlos, y de Benito de Cabrera con los paisanos: recuperación de Barcelona: fundaciones de Carlos: convento de San Daniel, y Valle de María, y su manifestación: de nuestra Señora del Coll. (Collado, Puig, Pueyo, podium.)

Cap. 7. De Félix obispo de Urgel: pérdida de Barcelona, Gerona, y Vique: recuperación de Gerona, y Barcelona: victoria de Carlos, y sus fundaciones en las dos entradas: victorias, y trabajos de Barcelona, y reedificación de San Feliu.

Cap. 8. Invención de la santa imagen de la virgen de Vilalleons: de San Emerio, y santa Cándida: estado de Cataluña, que elige a Carlos: sujétasele Zatto: recuperan los catalanes a Barcelona: vuélvese a perder: entra Ludovico: llama a toda Cataluña, que le nombra Señor. 

Cap. 9. De la última restauración de Barcelona por los catalanes, presente Ludovico Pío; al cual admiten gustosos: del gobierno de Barcelona, y de algunos particulares servicios: fundaciones de Ludovico.

Cap. 10. Invención de la santa imagen de nuestra Señora de Mongrony: fundación de San Justo, y Pastor, y de San Pedro de Barcelona: victorias de Ludovico: confirma los obispados: elige condes, vizcondes, nobles, varvesores, barones, vegueres, bayles (bailes), y senescal: asegúranse, y señálanse los distritos de Cataluña.

Libro 9.

Cap. 1. Parte Ludovico a Aquisgrán (Aachen, Aix-la-Chapelle), elige gobernador de Barcelona a Bera: de sus victorias, y acusación: elección de Bernardo: victorias de Armengol conde de Ampurias: quejas de los catalanes: privilegios de Ludovico: reedifícanse los conventos de Gerri, y San Ginés de las Fuentes: fundación de San Quirse (Quirze).

Cap. 2. De los hechos de Ludovico Pío hasta su muerte: de los de Bernardo gobernador de Barcelona, y de su muerte: proezas de los catalanes en defensa de su Patria, y de Ludovico (Lluís, Lluïs, Luis, Ludwig).

Cap. 3. De San Wistremiro: de la invención de la imagen de nuestra Señora de Obach: de Guillermo hijo del conde Bernardo: entréganse los catalanes a Carlos Calvo: concédeles privilegio que lo declara: y nombra conde gobernador a Wifredo de Arria.

Cap. 4. Defiéndense los privilegios de Ludovico Pío, y Carlos Calvo, de la calumnia de la Idea de Cataluña: y todos los privilegios, del engaño de Cataluña desengañada.

Cap. 5. De Wifredo primero conde de Barcelona: su muerte por traición de Salomón, al cual mató Wifredo segundo: victorias de los catalanes, y muerte peleando del obispo Cruilles: valor de Bernardo conde de Ribagorça (Ripacurtia, Ribagorza): háblase de la victoria, y muerte del Dragón: y fundación de Ovarra (Obarra).

Cap. 6. Gobierno de Wifredo, sus victorias en Francia, y vuelta a Barcelona, con la concesión del condado en feudo honroso: dale las Armas el Emperador: y se defiende esta verdad, de la novedad.

Cap. 7. Victorias del conde Wifredo contra los Moros: sácales de sus tierras: favores de nuestra Señora: invención, y primera traslación del cuerpo de Santa Eulalia: reedificación de Manresa.

Cap. 8. Victorias, y muerte de Borrell, o Wifredo II, milagrosa invención de la Virgen de Ripoll: fundación de iglesias, y conventos de San Juan de las Abadesas, y de Monserrate: invención de la Santa Imagen: vide (vida) de fray Juan Guarín, y de San Julio: nuestra Señora de Foix.

Cap. 9. De Wifredo Borrell: de Miron, y Seniofredo (Suñer, Sunyer) condes de Barcelona: de Suñer conde de Urgel: reedifícanse San Pablo del Campo, y los castillos de (Olerdula) Olérdola, y Solsona: victorias de los catalanes: asegúrase haber defendido a España: varias fundaciones, de Santa Ana de Barcelona, de la O, de Campredon, y de Roda.

Cap. 10. Elección de Borrell, y exclusión de Cabreta, del condado de Barcelona: motivo del viaje de Borrell a Roma: consigue la unión del arzobispado de Tarragona al obispado de Vique: pérdida, y recuperación de Barcelona: victorias en Aragón, y Castilla: varias fundaciones.

Cap. 11. Victorias del conde Borrell: pérdida de Barcelona: déjanla los Moros: muerte de Borrell: sus hijos, y mujeres: de sor Matrall, de San Eudaldo, y San Pancracio: iglesias de San Saturnino en Urgel, de Olérdola, de Santa María de Linares (Llinars), y del Pino (Pi) de Barcelona.

Libro 10.

Cap. 1. Victorias de Raymundo Borrell conde de Barcelona, que sucedió a su padre, y de Armengol conde de Urgel: nuestra Señora de Almatà: victoria de Osma: guerras de Castilla: entran los Moros en Cataluña, son vencidos en Cerdaña, y Albesa: victorias en (Cordova) Córdoba: convento de Canigò: venida de San Galderique.

Cap. 2. Reedifica, y asiste Borrell a las iglesias: vida, y muerte del santo Abad Otón: martirio del abad Juan, y once monjes de San Cucufate: reedifícase la iglesia de Elna: martirio, y traslación de las santas Eulalia, y Julia de Mérida: reedifícase la iglesia de San Pedro: de las iglesias de Santa María de Egara, y de San Adrián de Besòs: reedifícase Besalú: erección de obispado: convento de San Juan de las Abadesas: alabanzas de Barcelona: muerte del conde Raymundo: soberanía del condado de Barcelona.

Cap. 3. De Berenguer Borrell conde de Barcelona, sus virtudes, y poco cuidado: fundación de San Cucufate de Barcelona: unión de Monserrate a Ripoll: concordia del conde con su madre: privilegio de Barcelona: vida de San Armengol, y su muerte: del obispo de Barcelona Deodato: iglesias de nuestra Señora del Puerto, y de San Sebastián de Aviñonet: corporales de Ivorra (Iborra): invención de las imágenes de nuestra Señora del buen reposo, y Nuria: adelántanse los Moros: victoria prodigiosa de los catalanes: muerte, e hijos del conde.

Cap. 4. Sucede Raymundo Berenguer I a su padre Berenguer: casa con Doña Isabel: saca los Moros del Llobregat, y Panadès (Penedés, Penitensis), después del Campo: quiere reedificar Tarragona, dala en feudo: reedifica el hospital, y catedral de Barcelona: guerras: ajuste con el de Cerdaña: victorias en Ribagorza: iglesia de Cardona: vida de San Eribaldo: venida de Santa Madrona, de su martirio: fundación de Santa María de Besalú: religión de San Juan.

Cap. 5. Muere Doña Isabel: casa el conde con Almodis: iglesia de San Miguel de Barcelona: asisten los catalanes en las victorias del Rey don Ramiro de Aragón: pleitos con Ermesenda, y concordia: victorias del conde contra los Moros de Aragón: asegura al Campo de Tarragona: fortifica Tárrega: se consagra la iglesia catedral de Barcelona: antigüedad de la iglesia de San Jayme (Jaime): convento de Cervià.

Cap. 6. Victorias de los condes de Urgel, y de Barcelona: de los catalanes en Aragón: conquista de Barbastro: muerte del de Urgel: invención de nuestra Señora de la Gleba: victorias de Arnaldo Miron de Tost: fundación del Archiprestado (arciprestazgo) de Ager: victorias, y conciertos del conde de Barcelona en Francia: población de Perpiñán: admisión del oficio romano: formación de los Usajes: consagración del templo de Solsona: nuestra Señora del Milagro de Balaguer.

Cap. 7. Sujétanse los de los Estados de Francia la (al) conde: sus victorias en Aragón, y en toda España: vence a los Reyes Moros, y se le sujetan: engaño de la historia del Cid: fundaciones de San Pedro de Riudebillas (Riudebitlles), y Santa María de Seròs: muerte, entierro, e hijos del conde: fundaciones de San Salvador de Breda, y San Pol.

Cap. 8. De los condes Ramón (Ramon, aún no se ponía tilde) Berenguer, y Berenguer Ramón: de la muerte de Ramón: de la tutela del niño Don Ramón: victorias de Berenguer, y su defensa: Concilio en Besalú: reforma del Estado eclesiástico: victorias del conde de Urgel: conquista de Toledo, Campo de Tarragona, y Balaguer: victorias en Aragón: reedifícanse Tarragona, y Bañolas: fúndase San Adrián (Adriàn en el original): vida de San Sabino, y muerte del de Urgel, y del de Barcelona.

Cap. 9. Expedición de los catalanes en la Tierra Santa, Suria, y Siria.

Cap. 10. Del conde don Ramón Berenguer III. Sus casamientos: victorias en Cataluña, y Francia: del conde Armengol de Mayeruca: sus victorias en Castilla, y Cataluña: victorias de los catalanes en Aragón, y conquista de Huesca: recupérase Balaguer: fúndanse muchos conventos, e iglesias: recae el condado de Besalú al de Barcelona: fúndanse los conventos de Villabertrán, y Terrassa: háblase de las iglesias del Estany, y Manresa.

Cap. 11. Conquista de Mallorca, y descripción de las Islas Baleares: victoria contra Moros en Llobregat: conquista de Zaragoza: espadas de San Martín, y Vilardell: trátase del Dragón: libra el conde a la emperatriz: San Olaguer obispo de Barcelona, arzobispo de Tarragona, y Legado à Latere: del santo Durán: va el conde a Génova, y Pisa: reedifícase San Pablo: nuestra Señora de Mongrony, de Torà, y Cervià: conquistas de Taraçona (Tarazona), Calatayud, y Daroca: población de Olot.

Cap. 12. Victorias contra los Moros de Lérida, y Tortosa, siendo Legado San Olaguer: ríndese el Rey Moro de Valencia: concordias de San Olaguer, y juramento de fidelidad del conde de Ampurias: vida de San Odón: guerra, y concordia con el de Tolosa: batalla de Corbins: pasa el de Aragón a Cataluña: guerras, y paz con los (Ginoveses) genoveses, y con el de Ampurias: reedifícase Tarragona: entra en la religión de los Templarios el conde, y muere santamente.

Cap. 13. De los Estados de los serenísimos condes de Barcelona, y sus sucesores, que posee la Francia, y como los tiene ocupados; y de los títulos, por los cuales pertenecen a los Católicos Reyes de España.

Cap. 14. De la sucesión del conde don Ramón Berenguer IV, de sus virtudes, y concordias: muerte del Rey de Aragón don Alonso (Alfonso I el Batallador): sucesión de don Ramiro: casamiento del conde con la princesa (más adelante escribe Reyna, de Aragón) doña Petronila: capítulos, y conciertos: venida de los Templarios: unión de los reyes por medio de San Olaguer: de la vida, y muerte del santo: guerras, y concordia en Aragón: invención de nuestra Señora de Misericordia: concordias con el rey de Castilla, y con los Templarios.

Cap. 15. Guerras, y victorias en la Proença (Provenza): muerte del conde Berenguer Ramón: encárgase de aquellos Estados el conde don Ramón, y de su sobrino: sus victorias en Francia, y contra el Rey de Navarra, y concordia: conquista de Almería, donde se halló el plato de esmeralda: milagros de San (Estevan) Esteban, y San Ginés en la libertad de Galcerán de (Pinòs) Pinós, y de Sanferní: reedifican los ángeles la iglesia de San Miguel de Barcelona.

Cap. 16. Conquista de Tortosa: asistencias de Barcelona: privilegios, y gracias concedidas: conquistas de Lérida, Fraga, Mequinenza, y otras: conságranse las iglesias de Lérida, y Gerri: defensa milagrosa de Tortosa por las mujeres: sus privilegios: noticias de varios conventos de canónigos reglares: consúmase el matrimonio del conde, y la reyna: guerras, y concordias en la Provenza: ajuste con Castilla: fundación, y dotación de iglesias en el obispado de Tortosa.

Cap. 17. Victorias en Valencia: ocupa el conde a Borja: nace en Barcelona el príncipe don Ramón (futuro Alfonso II): fundaciones de Santas Cruces, y Poblet: victorias de los catalanes con los Moros de las Montañas de Prades: conquista de Miravet: cesión de los genoveses de la parte de Tortosa: nombran los de Bearne señor al conde: invenciones de nuestra Señora de Parrellas, y de la Aldea: reedifícase Santa Eulalia de Mérida: fúndanse las pabordias (o pavordias) de Barcelona: victorias en la Provenza, Narbona, y Navarra: fundación de Calatrava, y de la religión de San Antonio, &c.

Cap. 18. Sujétase al conde el Rey Moro de Murcia: alianzas con (Ingalaterra) Inglaterra: victorias en Tolosa, y en la Provenza: alianzas con el emperador, que no consigue se quite la obediencia al verdadero Pontífice: vida del santo varón Miron: pasa a Turín el conde: su muerte, milagros, y Testamento: vida, y martirio de San Bernardo de Alzira: donación del feudo de la Provenza, &c. 

Anales de Cataluña, Narciso Feliu de la Peña y Farell, 1709



Tomo primero de los Anales de Cataluña.

Libro 1.

Contiene su población, división, breve descripción de sus montes, ríos, fuentes, baños, minas, y otras maravillas, con la relación de invenciones de imágenes de N. Señora, de los cuerpos santos extranjeros, que la favorecen, y de los conventos cuyas fundaciones se ignoran.

https://liburutegibiltegi.bizkaia.eus/handle/20.500.11938/78007

https://www.cervantesvirtual.com/obra/anales-de-cataluna-y-epilogo-breve-de-los-progressos-y-famosos-hechos-de-la-nacion-tomo-segundo-contiene-los-sucessos-desde-el-ano-de-1163-hasta-los-de-1458--su-autor-narciso-feliu-de-la-pena-y-farell/

https://bibliotecafloridablanca.um.es/bibliotecafloridablanca/handle/11169/6100

https://books.google.com.gt/books?id=x-VAAQAAMAAJ

http://culturahistorica.org/wp-content/uploads/2020/02/sanchez-marcos-feliu_de_la_penya.pdf

http://bdh.bne.es/bnesearch/biblioteca/Anales%20de%20Catalu%C3%B1a%20y%20ep%C3%ADlogo%20breve%20de%20los%20progressos,%20y%20famosos%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20hechos%20de%20la%20nacion%20catalana%20...%20%20:%20%20divididos%20en%20tres%20tomos%20...%20;%20su%20autor%20Don%20Narciso%20Feliu%20de%20la%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20Pe%C3%B1a%20y%20Farell,%20...%20/qls/Feliu%20de%20la%20Pe%C3%B1a%20y%20Farrel,%20Narciso/qls/bdh0000163814;jsessionid=3E861A8EFC48F54934B3E0901ED7EF02

https://www.cervantesvirtual.com/obras/autor/feliu-de-la-pena-y-farell-narciso-39665

https://datos.bne.es/resource/XX886118

https://es.wikipedia.org/wiki/Narc%C3%ADs_Feliu_de_la_Penya

https://dbe.rah.es/biografias/57136/narciso-feliu-de-la-pena-y-farrell

https://dialnet.unirioja.es/descarga/articulo/287618.pdf

Más resultados en Google

Pòrtic.

En més d'una ocasió m'he referit a l'alt interès que té l'obra del barceloní Narcís Feliu de la Penya com a símbol de la voluntat de redreçament del país quan les coses han anat malament. A la darreria del segle XVII, i coincidint amb un període de creixents dificultats per mantenir vives i operatives les institucions nacionals de govern, Catalunya havia arribat a una situació econòmica molt preocupant. Un ben perceptible desànim col·lectiu planava damunt de la societat, que havia perdut una bona part de la vitalitat d'altres temps. Sense oblidar tampoc que, en les darreres dècades del segle XVII, Catalunya hagué de fer front a diverses guerres amb França, els exèrcits de la qual es plantaren a les portes de la capital catalana el 1697.

Enmig d'aquest clima difícil, va sorgir la veu i l'acció de Feliu de la Penya, el qual, fent-se ressò de petits nuclis preocupats per l'avenir de Catalunya, va saber promoure accions que permetessin reactivar l'economia del país. L'exemple més significatiu d'aquest desig obstinat de contribuir a millorar les coses va ser el seu llibre Fénix de Cataluña, obra que va ser publicada el 1683. Feliu de la Penya no es va limitar, però, a deixar per escrit les seves propostes de redreçament. Era també un home d'acció, com calia en aquella malaurada conjuntura. Va participar de manera activa en les institucions econòmiques de Catalunya, es va moure a l'exterior, va saber cercar, dins la més dinàmica Europa d'aquell final de segle (els Països Baixos, Anglaterra, França o Alemanya), nous models tecnològics susceptibles d'ésser aplicats a la indústria catalana. Feliu de la Penya va ser, doncs, en certa manera i quan això no era freqüent, un gran europeista.

Fa anys la Generalitat de Catalunya va promoure una nova edició facsímil del Fénix de Cataluña, conscient que, en fer-ho, posava a l'abast dels ciutadans una obra exemplar d'un estudiós i home d'empresa preocupat per les coses de Catalunya. En donar suport, des de la Comissió 1898 del Departament de la Presidència, a una agosarada aventura editorial privada per publicar els tres impressionants volums dels Anales de Cataluña, de Narcís Feliu de la Penya, estem segurs que contribuïm a fer possible que la personalitat d'aquest català exemplar sigui més ben coneguda per aquelles persones interessades a trobar en el passat actituds positives, susceptibles de projectar-se cap al futur.

Perquè Narcís Feliu de la Penya, en produir-se el plet successori que, a la fi, portaria la destrucció violenta de les institucions de govern de Catalunya i un dels més sistemàtics intents d'anorrear la nostra personalitat nacional, va restar fidel al país. Va donar suport, fins a la seva mort, a la causa defensada per la Generalitat i al seu candidat, l'arxiduc Carles d'Àustria, el nostre Carles III, enfront del sobirà imposat per la poderosa màquina bèl·lica de França i Espanya.

Feliu de la Penya, doncs, ens interessa avui. Interessa els historiadors, que trobaran en aquesta obra una informació de gran utilitat en la seva tasca apassionant de reconstruir el passat col·lectiu. Interessa els polítics, perquè va exemplaritzar actituds i capteniments de valor permanent. I interessa, en definitiva, i és el més important, el conjunt de la ciutadania, perquè li ensenya que la lleialtat al país s'expressa tant en la defensa dels seus símbols permanents com també en el treball i l'esforç quotidià que permet avançar i fer front a les dificultats quan aquestes es presenten. Com a president de la Generalitat em plau felicitar aquells que s'han decidit a promoure aquesta magnífica i bella reedició d'una de les obres més emblemàtiques publicades mai a Catalunya.


Jordi Pujol

President de la  Generalitat de Catalunya