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lunes, 12 de agosto de 2024

Orde, Horde, Orden, Ordein, Ordeng, Ordenh

 

Orde, Horde, Orden, Ordein, Ordeng, Ordenh, s. m., lat. ordinem, ordre, arrangement, disposition des choses. 

Son pauzadas 1 davant autra, segon lur orde. V. et Vert., fol. 46. 

Elles sont posées l'une devant l'autre, selon leur ordre.

Enquerre e per cal orde et en cal manieyra et a cal fi o deu adordenar.

V. et Vert., fol. 59.

Enquérir et dans quel ordre et de quelle manière et à quelle fin il le doit disposer.

- Disposition de dernière volonté. 

Si alcus hom mor ses testament e ses ordenh. 

Cout. de Fumel de 1265. DOAT, t. VIII, fol. 140.

Si aucun homme meurt sans testament et sans disposition.

- Rang, dignité.

Thobias... dizia a sa espoza: Aquesta nueg... serem, en nostre matremoni, en l' orde dels S. patriarchas. V. et Vert., fol. 92. 

Thobie... disait à son épouse: Cette nuit... nous serons, en notre mariage, au rang des patriarches.

Aitals clercs non deu aver molier, si el a orde sobre cantor, o sobre lector.

Trad. du Code de Justinien, fol. 2.

Pareil clerc ne doit pas avoir femme, s'il a rang au-dessus de chantre ou au-dessus de lecteur.

- Les différents grades de la hiérarchie ecclésiastique.

Los sanctz ordes de sancta Glieya, so es a saber, sotzdiague, diague e capella. (N. E. Subdiácono, diácono y capellán.)

Los sanctz ordes de sancta Glieya, so es a saber, sotzdiague, diague e capella






















Los sans ordes que recebon aquells que se volon adordenar a Dieu servir. V. et Vert., fol. 5 et 96.

Les saints ordres de la sainte Église, c'est à savoir, sous-diacre, diacre et chapelain.

Les saints ordres que reçoivent ceux qui veulent se consacrer à servir Dieu.

- Les différents choeurs de la hiérarchie des anges.

Creet IX hordes d' angils... d' aquels IX hordes cazegron una gran partida. Liv. de Sydrac, fol. 56.

Créa neuf ordres d'anges... de ces neuf ordres une grande partie tombèrent.

L' octaus ordes es Cherubin,

E 'l nones ordes, Serafin.

Brev, d'amor, fol. 19. 

Le huitième ordre est Chérubins, et le neuvième ordre, Séraphins.

- Congrégation religieuse.

Pois se rendet al orde de Granmon. V. de Pierre Rogiers.

Puis se rendit à l'ordre de Grammont. 

(N. E. Al orden de Puigdemont no, a ese orden se rindió el felón más grande que ha habido en España, Pedro Sánchez Castejón.)

L' orde Sanh Benech quier que om lhi do. 

Roman de Gerard de Rossillon, fol. 41. 

Réclame qu'on lui donne l'ordre de Saint-Benoît.

ANC. FR. Au plus preudhomme de l' ordre blanche. Joinville, p. 27.

Une ordre et fraternité de vingt-quatre chevaliers. 

Monstrelet, t. II, fol. 56.

- Règle, observance de la règle. 

Conseylh agron li sant que l' ordes sia estret. V. de S. Honorat.

Les saints eurent conseil pour que l' observance soit étroite.

Ja no 'l cal tondre ni raire, 

Ni en estreg orde maltraire.

Pons de Capdueil: En honor. 

Jamais ne lui faut se tondre ni se raser, ni souffrir dans une étroite observance. 

Fig. Be m soi mes en ord' estreg.

Rambaud de Vaqueiras: Guerra ni platz.

Je me suis mis en bien étroite observance.

- Ce mot s'appliquait à tous les sacrements.

De VII ordes suy crezens.

Raimond d'Avignon: Sirvens suy. 

De sept ordres je suis croyant. 

Can l' efan ieigz de l' aigua, que a son orde pres, 

Adoncx es soutz e quitis, aitals es nostra fes. 

Izarn: Diguas me tu. 

Quand l'enfant sort de l'eau, qu'il a pris son sacrement, alors il est absous et quitte, telle est notre foi.

- L' ordinaire de la messe.

Anet auzir al mostier 

La missa e tuit sei cavalier... 

E quant an tot l' orde auzit, 

Et il son del mostier eissit.

Roman de Jaufre, fol. 2.

Alla ouïr la messe au moutier avec tous ses chevaliers... et quand ils ont ouï tout l' ordinaire, et qu' ils sont sortis du moutier.

- Hoir, héritier direct.

El sobredigs fevateirs ni 'l seus ordeins no podo ni devo re donar a sobrefeu. Tit. de 1243. Arch. du Roy., J. 325. 

Le susdit feudataire ni les siens hoirs ne peuvent ni doivent rien donner à surfief. 

Adv. comp. Jacob comtet li tot per orde.

Roman de la Prise de Jérusalem, fol. 11.

Jacob lui conta tout par ordre.

ANC. FR. Et environ en ordene assis.

Roman de Partonopeus, t. II, p. 159. 

CAT. Orde. ESP. Orden. PORT. Ordem. IT. Ordine.

(chap. Orden, ordens.)

2. Ordenar, v., lat. ordinare, mettre en ordre, ordonner, régler, disposer. Vol ordenar las soas causas a sa mort. Trad. du Code de Justinien, fol. 6. Il veut mettre en ordre les siennes affaires à sa mort.

- Établir, instituer.

Deu la poestat ordenar un home que an' ab lo menor.

Trad. du Code de Justinien, fol. 54.

L' autorité doit établir un homme qui aille avec le mineur.

Part. pas. Sia que l' heres es ordenatz el comensament del testament, o sia que el es ordenatz el mei, o sia que el es ordenatz en la fin.

Trad. du Code de Justinien, fol. 60. 

Soit que l' héritier est institué au commencement du testament, ou soit qu'il est institué au milieu, ou soit qu'il est institué à la fin.

Certa mesura ordenada segon la cal ela pot donar la soa causa.

Trad. du Code de Justinien, fol. 1. 

Certaine mesure réglée selon laquelle elle peut donner la sienne chose.

- Conférer les ordres religieux.

En apres ordenet Honorat lo cors sant. V. de S. Honorat. 

Par après Honorat ordonna le corps saint. 

ANC. FR. Tondre les fist ambedeus, le père fit ordener à prestre et le filz, à diacre. Chr. de Fr., rec. des Hist. de Fr., t. III, p. 175.

Johan fu clers è coronez, 

Et eveske fu ordenez.

Roman de Rou, v. 6213. 

Si qu'il i ot un grant covent 

Que d' ordenez, que d' autre gent. 

Nouv. rec. de fables et cont. anc., t. II, p. 360. 

CAT. ESP. PORT. Ordenar. IT. Ordinare. (chap. Ordená: ordeno, ordenes, ordene, ordenem u ordenam, ordenéu u ordenáu, ordenen; ordenat, ordenats, ordenada, ordenades.)

3. Ordinatio, Ordenatio, Ordonation, s. f., lat. ordinationem, ordonnance, disposition, arrangement.

Ordinatios de paraulas. Leys d'amors, fol. 42. 

Disposition de paroles.

- Ordination.

Sanh Peire... fe certas ordinatios... VI evesques.

Cat. dels apost. de Roma, fol. 8. 

Saint Pierre... fit certaines ordinations... six évêques.

- Ordre, arrêté, décret.

Ordenatio et declaratio sobr' el fait de la moneda.

Tit. de 1270. DOAT, t. IX, p. 67. 

Ordonnance et déclaration sur le fait de la monnaie.

Per volontat e ordonation de nostra baylia.

Tit. de 1392. Bailliage de Sisteron. 

Par volonté et arrêté de notre bailliage. 

ANC. FR. Quand tous urent béu par ordination. Combat des Trente.

CAT. Ordinació. ESP. Ordenación. PORT. Ordenação. IT. Ordinazione.

(chap. Ordenassió, ordenassions : orden, ordens : ordenansa, ordenanses: disposissió, disposissions : manamén, manamens.)

4. Ordinal, adj., lat. ordinalis, ordinal.

Noms ordinals, es coma primiers, segons, etc. Leys d'amors, fol. 48.

Nom ordinal, c'est comme premier, second, etc.

CAT. ESP. PORT. Ordinal. IT. Ordinale. (chap. Ordinal, ordinals: de orden, primé, segón, tersé, cuart, quinto, sexto, séptim, octavo u octau, noveno o nové, déssim.)

5. Ordener, s. m., ordonnateur.

Mos executors e mos ordeners d'aquest testament.

Tit. de 1280. DOAT, t. X, fol. 88.

Mon exécuteur et mon ordonnateur de ce testament.

(chap. Ordenadó, ejecutó, per ejemple de un testamén.)

6. Ordinatiu, adj., lat. ordinativus, ordinatif, qui marque l' ordre.

Las unas son copulativas e las autras ordinativas. Gramm. provençal.

Les unes sont copulatives et les autres ordinatives. 

ESP. Ordinativo. (chap. Ordinatiu, ordinatius, ordinativa, ordinatives; ordenatiu, ordenatius, ordenativa, ordenatives.)

7. Ordenament, s. m., disposition, arrangement, ordre.

S' el paire non agues fait nuil testament ni nuil ordenament.

Non vol que li garent sapion la soa volontat ni son ordenament.

Trad. du Code de Justinien, fol. 60. 

Si le père n'eût fait nul testament ni nulle disposition.

Ne veut pas que les témoins sachent la sienne volonté ni sa disposition.

ANC. FR. Que nus ne fust si hardiz qu'il passast cel ordenement.

Villehardouin, p. 147.

ANC. CAT. Ordenament. ESP. Ordinamiento (ordenamiento). 

IT. Ordinamento. (chap. Ordenamén, ordenamens.)

8. Ordenaire, Ordenador, Ordonador, s. m., lat. ordinator, ordonnateur, administrateur.

Lo ordenaire de la maison deu faire aiso escriure.

Per consentement del ordonador de la Gleisa.

Trad. du Code de Justinien, fol. 1. 

L' ordonnateur de la maison doit faire écrire ceci. 

Par consentement de l' ordonnateur de l' Église.

- Adj. Ordonnable, qui peut être ordonné.

Causas ordenadas et ordenadoyras.

Rég. des États de Provence, v. 1401. 

Choses ordonnées et ordonnables.

ANC. FR. Homère a accoustumé de nommer les plus vaillans et plus royaux hommes méritans mieulx de commander, ordonneurs du peuple. Amyot, Trad. de Plutarque. Morales, t. I, p. 16.

Directeur et ordinateur des affaires secrettes. 

Satyre Ménippée, p. 73.

CAT. ESP. PORT. Ordenador. IT. Ordinatore.

(chap. Ordenadó, ordenadós, ordenadora, ordenadores : qui ordene, administre; administradó, administradós, administradora, administradores.)

9. Ordinari, adj., lat. ordinarius, ordinaire.

Ni aquel hom que es jutges ordinaris, si cum es proconsul.

Trad. du Code de Justinien, fol. 10. 

Ni cet homme qui est juge ordinaire, ainsi comme est proconsul.

CAT. Ordinari. ESP. PORT. IT. Ordinario. 

(chap. ordinari, ordinaris, ordinaria, ordinaries.)

10. Ordenansa, Ordonnansa, s. f., ordonnance, ordre, disposition.

Adonc se son metutz en bella ordonnansa, e, de la villa, son salhitz sus los enemics. Chronique des Albigeois, col. 12. 

Alors ils se sont mis en bel ordre, et, de la ville, se sont élancés sur les ennemis.

Segon la dreyta ordenansa de las paraulas. Leys d'amors, fol. 42. 

Selon la régulière disposition des paroles.

- Arrêté, décret.

Aucuns articles d'aquella ordenensa. Ord. de Philippe-le-Bel, de 1306. Aucuns articles de cette ordonnance. 

CAT. Ordenansa. ESP. Ordenanza. PORT. Ordenança. IT. Ordinanza.

(chap. Ordenansa, ordenanses.)

11. Ordenadamen, adv., par ordre, régulièrement.

Dieus l' a fah tan be e tan ordenadamen. Liv. de Sydrac, fol. 53. 

Dieu l'a fait si bien et si régulièrement.

ANC. FR. Li clergiés vint encontre moult ordenéement.

Roman de Berte, p. 179.

CAT. Ordenadament. ESP. PORT. Ordenadamente. IT. Ordinatamente.

(chap. Ordenadamen : en orden.)

12. Ordinariamen, adv., ordinairement.

Li doctor lejon ordinariamen. Leys d'amors, fol. 60. 

Les docteurs lisent ordinairement. 

(chap. Los doctós lligen ordinariamen; menos los doctós catalanistes que sol lligen un parell de sellos y encara se cansen los mol dropos.)

CAT. Ordinariament. ESP. PORT. IT. Ordinariamente. 

(chap. Ordinariamen.)

13. Adordenar, Aordenar, v., ordonner, organiser, disposer, régler. Aordena las esqueiras dels baros de la soa gen, per passar a la batailla.

V. de Bertrand de Born.

Organise les escadrons des barons de son parti, pour passer à la bataille.

Fig. Non pot ben los autres adordenar sell que es en se mezeys dezaordenatz.

Non adordenon lur ententio.

V. et Vert., fol. 79 et 92. 

Ne peut pas bien régler les autres celui qui en soi-même est désordonné.

Ne règlent pas leur intention. 

Part. pas. A ben aordenat sa gleysa e son ostal. V. de S. Honorat.

A bien disposé son église et son hôtel. 

Persona ben adordenada deu tantost repremer et estenher aytals folls pessamens. V. et Vert., fol. 18. 

Une personne bien réglée doit aussitôt comprimer et éteindre telles folles pensées.

- Commander, enjoindre.

Adordenet ab un cavayer del castel que sabia lo fag, que s' en anes a 'N Guillaume de Balaun. V. de Guillaume de Balaun.

Ordonna à un chevalier du château qui savait le fait, qu'il s'en allât vers Guillaume de Balaun.

Venc en 1 pais, am sa molher et am sos efans, per la terra multipliar, coma Dieus aordenava. Liv. de Sydrac, fol. 136.

Vint dans un pays, avec sa femme et avec ses enfants, pour peupler la terre, comme Dieu ordonnait.

- Conférer les ordres religieux.

Los sans ordes que recebon aquells que se volon adordenar a Dieu servir.

V. et Vert., fol. 96. 

Les saints ordres que reçoivent ceux qui veulent se consacrer à servir Dieu. 

Part. pas. Est vos preyres adordenatz? V. de S. Honorat. 

Êtes-vous prêtre ordonné? 

Dieus amenestrara cell que a adordenat. V. de S. Honorat. 

Dieu secourra celui qu'il a ordonné.

- Titré, distingué.

Ab persona adordenada, segon que l' ordes es plus aut.

V. et Vert., fol. 69. 

Avec personne titrée, selon que le rang est plus haut.

14. Adordenamen, Aordenamen, Azordenamen, s. m., ordonnance, disposition, arrangement.

Apres ha los grans adordenamens de son ostal. V. et Vert., fol. 9. 

Après il a les grands arrangements de son hôtel. 

Sobr' el aordenamen que dessus contengutz es.

Tit. de 1270, de la famille Gasc. 

Sur la disposition qui est contenue dessus.

- Ordre, arrêté, décret.

Per mandamen del emperador e per adordenamen de Dieu.

Roman de la Prise de Jérusalem, fol. 5. 

Par commandement de l'empereur et par ordre de Dieu.

- Règle, principe.

Dregz de natura es azordenamens comus que es donat per natura.

Brev. d'amor, fol. 4.

Droit de nature est règle commune qui est donnée par nature.

- Commandement, précepte.

Aordenamens de leis es tota sabieza. Trad. de Bède, fol. 37. Commandement de loi est toute sagesse.

15. Adordenament, adv., avec ordre, conséquemment, régulièrement. Qui s' esforz' a penre las vertuz non adordenament, tost perilha.

Trad. de Bède, fol. 44.

Qui s'applique à saisir les vertus non régulièrement, bientôt est en péril.

ANC. FR. Mal ordonnément neantmoins couché en langage françois.

Camus de Belley, Divers., t. II, fol. 176.

16. Adordenadamens, Adordenadamen, Ahordenadamen, adv., avec ordre, en rang, régulièrement.

Gruas et aucas issamen

Volon adordenadamen.

(chap. Grulles y oques igualmen (per igual, de la mateixa manera)

volen ordenadamen (en orden). Al Decamerón trobaréu una noveleta aon ix una grulla, y un atra aon ix lo pon de l' oca y Salomón.)

grulles que se aguantáen sobre una pota, com solen fé cuan dormen

Brev. d'amor, fol. 51.

Grues et oies également volent en rang.

Ahordenadamen ferir... sus l'autra ost. Liv. de Sydrac, fol. 60. 

Frapper en ordre... sur l'autre armée. 

Breumens et adordenadamens. V. et Vert., fol. 59.

Brièvement et régulièrement.

17. Aordinatio, s. f., règlement, disposition.

Conditios et aordinatios dejos escrichas. Charte de Gréalou, p. 60. Conditions et règlements dessous écrits.

18. Adordenayre, s. m., ordonnateur, administrateur.

Pus que ell es payres, ell es governaires et adordenayres del ostal.

V. et Vert., fol. 38. 

Puisqu'il est père, il est gouverneur et ordonnateur de la maison.

19. Desorde, s. m., désordre.

Las malvolensas e lhi desorde.

Trad. de la Règle de S. Benoît, fol. 34.

Les malveillances et les désordres.

CAT. Desorde. ESP. Desorden. PORT. Desordem. IT. Disordine.

(chap. Desorden, desordens; desorde.)

20. Desordenament, s. m., disproportion.

Per desordenament dels membres. Eluc. de las propr., fol. 55. 

Par disproportion des membres.

CAT. Desordenament. ESP. Desordenamiento. IT. Disordinamento.

(chap. Desordenamén, desordenamens; desproporsió, desproporsions.)

21. Dezordenatio, s. f., désordre, dérangement.

La dezordenatio d'aytal oratio, o d' aytal sentensa.

Leys d'amors, fol. 134.

Le désordre de tel discours, ou de telle pensée. 

ESP. Desordenación. IT. Disordinazione. 

(chap. Desordenassió, desordenassions : desorden, escampatall.)

11. Dezadordenar, Dezaordenar, v., dérégler, désordonner. 

Per aquestas III cauzas que corrompon e dezaordeno tot lo mon.

V. et Vert., fol. 48. 

Par ces trois choses qui corrompent et désordonnent tout le monde.

Part. pas. D' on par qu' el nos es aversiers 

Per desadordenat voler.

G. Riquier: Be m degra. 

D' où il paraît qu' il nous est contraire par un vouloir désordonné.

Los faitz adordenatz e 'ls desadordenatz. 

G. Riquier: Lo mons par. 

Les faits réglés et les déréglés.

Neguna cauza non deguda e dezaordenada. V. et Vert., fol. 19. 

Nulle chose non due et désordonnée.

23. Dezadordenamen, s. m., déréglement, dérangement.

De dezadordenamen del cor ve lo dezadordenamen del cors.

V. et Vert., fol. 104.

De déréglement du coeur vient le déréglement du corps.

ANC. FR. Le désordonnement de sa justice. 

Œuvres d'Alain Chartier, p. 372.

24. Extraordinari, adj., lat. extraordinarius, extraordinaire. 

Certa joya extraordinaria. Leys d'amors. Laloubère, p. 66.

Certaine joie extraordinaire. 

CAT. Extraordinari. ESP. PORT. Extraordinario. IT. Estraordinario, straordinario. (chap. Extraordinari, extraordinaris, extraordinaria, extraordinaries : extra + ordinari, fora de lo ordinari, fora del comú.)

25. Preordenacio, s. f., préordination.

Predestinacio es preordenacio de Dieus segon segon la qual hom es destinat... a salvacio. Eluc. de las propr., fol. 5. 

Prédestination est préordination de Dieu selon laquelle l'homme est destiné... à salut. 

CAT. Preordinació. ESP. Preordinación.

(chap. Preordinassió, preordinassions, preordenassió, preordenassions. Predestinassió es preordenassió de Deu segons la cual (hom es) se está destinat... a salvassió.)

martes, 24 de mayo de 2022

CARTA XII. De algunas procesiones notables de esta ciudad.

CARTA XII. 

De algunas procesiones notables de esta ciudad. 

Mi querido hermano: He comenzado el año nuevo descansando un poco de las tareas del pasado, que han sido mayores de lo que puedes conjeturar por mis cartas. Y aunque el asunto de la de hoy no compensa bastantemente su dilación, todavía servirá para desempalagar de papeles y códices. Voy a darte alguna noticia de la procesión que se hace en esta ciudad el día del Señor, tan devota, majestuosa, alegre y proporcionada al objeto, que no es extraño moviese la piadosa curiosidad de varios Príncipes que la mandaron repetir fuera del día propio: como fueron el Rey D. Alfonso V de Aragón en el año 1426, Carlos V en 1528, Felipe II en 1586, y otros. 

Parece haber tenido principio en esta catedral el año 1355 (1), antes del cual se celebraba ya en varias iglesias particulares por la mucha devoción de toda esta tierra al SS. Sacramento, fomentada con los recientes milagros de las formas de Luchente y de Alboraya. En la crida o bando que se hizo dicho año convocando al pueblo a esta función, cuya copia envío (a: V. el apéndice núm. IV.) hay dos cosas notables. La primera, se convida a todos, así hombres como mujeres, a acompañar al Señor con velas de cera de media libra: segunda, se señala para la procesión la mañana del día del Corpus, que fue aquel año a 4 de Junio: costumbre que duró algún tiempo, y que habiéndose variado en adelante, quiso renovarla Carlos II; mas a representación del ayuntamiento concedió se hiciese siempre por la tarde. Incluyo también copia de esta respuesta del Rey, que se conserva en nuestra biblioteca de santo Domingo (b: V. el apéndice núm. V.). De aquel tiempo es la comparsa de los gigantes y enanos, y los carros triunfales que llaman rocas, de los cuales, que eran entonces en mayor número, sólo quedan seis; obras de talla de mal gusto, con varias alegorías de la caída de Adán, de la concepción de nuestra Señora &c.: llevándolos tirados de mulas delante de la procesión con alegres danzas y músicas. 

Las comunidades religiosas y los cleros de las parroquias, entrando en el coro de la catedral ya formados, entonan sucesivamente el himno Pange lingua &. el cual siguen alternando por toda la carrera, y lo mismo hacen en las otras fiestas respectivamente. Los religiosos de san Francisco, a excepción de la de este día, en todas las demás procesiones entonan al entrar en el coro la primera estrofa del himno Ave maris stella. Singularidad que tolera esta iglesia, o en memoria, como algunos quieren, de que tres religiosos de esta orden, llamados de Barcelona, fabricaron sus dos órganos en los años 1632 y 1633, o por otros motivos que no he podido averiguar.

Así estos cuerpos como los gremios que les preceden (2), llevan imágenes de sus patronos o titulares; como también los numerosos cleros de las parroquias que van por antigüedad con capas pluviales blancas, precedidos cada uno de su cruz, en cuyo adorno compiten los ingenios con la esperanza del premio que dan los jueces a la más sobresaliente. Con los individuos del clero de la metropolitana alternan varios personajes con alusiones alegóricas: a saber, tres grandes águilas, de cuyo pico cuelga un rótulo en que están escritas estas palabras: in principio erat Verbum &c., un hombre con cabeza de león, otro de buey, y otro con cara humana, en representación de los cuatro evangelistas. Siguen luego otros tres con albas tañendo arpa, vihuela &c., y veinte y seis ancianos, también con albas, llevando cada uno un cirial de noventa libras de a doce onzas. Síguese un coro de seis u ocho levitas con tunicelas blancas cerradas por los costados y mangas, forma de las antiguas dalmáticas, los cuales con unas varas largas que llevan en la mano avisan al que está mirando la procesión con irreverencia. Todo este aparato, no menos devoto que misterioso, precede a la riquísima custodia de catorce palmos de altura, labrada en el año 1456, según el gusto gótico, cuya descripción hizo Esclapés en su historia de Valencia. El palio no va detrás de ella, sino cubriéndola. Al tiempo de salir la procesión, dos músicos de contralto, representando a S. Juan y al Ángel que le descubre los misterios celestiales, leen algunos trozos del Apocalipsis. Estas son las cosas más señaladas que resaltan en esta lucidísima procesión; con la cual hacen un admirable contraste otras que he visto en esta ciudad harto diferentes en su objeto, ritos y aparato; de las cuales voy a hablar, pues queda tiempo. Ello es que la iglesia que se adorna con flores para obsequiar a su esposo, sabe también llorar, implorando su misericordia, y representándole con mil tristes demostraciones la angustia que le causan los males de sus hijos. Tal es su conducta en las devotas y misteriosas rogativas, que en tiempo de sequía, ya desde muy antiguo, se hacen en esta ciudad. (3) Comenzaban antes por las siete misas Gaudiorum B. Mariae Virginis, que se hallan en los misales de esta diócesis: a saber, de Anuntiatione, Nativitate, Epiphania, Resurrectione, Ascensione, Pentecostes, et Assumptione; las cuales se celebraban por siete días continuos. Desde que prohibió Paulo V casi todas estas misas fuera de sus fiestas, se sustituyó en vez de ellas, y se dice ahora por siete días la misa de B. V. de tempore en memoria de los gozos de nuestra Señora. Pasados estos días se hace procesión a la iglesia parroquial de S. Salvador, donde se dice la misa de Transfiguración. Si en todo este tiempo no acude el Señor con la lluvia deseada, comienzan las procesiones llamadas con razón lúgubres. Precede la cruz cubierta con un velo negro transparente, acompañada de dos linternas, vuelta la imagen del crucifijo a la procesión. En ella van cuatro beneficiados de cada parroquia y otros tantos de la catedral, cubierta la cabeza con las capillas de la muceta o capa corta, sombrero con las alas caídas, y báculo en las manos. Siguen cuatro músicos, dos graduados, dos capas con cetros, y dos canónigos, todos los cuales llevan también báculos, pero sólo cubren la cabeza con los sombreros caídos de alas. Del mismo modo, pero sin báculos, van los acólitos, ministros y preste, el cual lleva una imagen de nuestra Señora, que dicen ser de mano de san Lucas. Cierra esta procesión el magistrado y los individuos de cuatro oficios que van alternando: todos igualmente con sombreros. La impresión que hace este aparato a quien le mire con ojos de fe, se aumenta (4) con el canto triste y apausado que le acompaña, y con la humildad que inspira la letra siguiente, que cantan a cuatro voces. 

Non sumus digni à te exaudiri

Nostris demeritis meremur puniri

Sancta Maria, ora pro nobis.

A lo cual responden todos a canto llano, y también con sumisa voz:

Kyrie eleyson, Jesu Rex gloriae, da nobis pacem, salutem, ac pluviam congruentem. Y luego repiten: non sumus &c., cantando sucesivamente en el último verso toda la letanía mayor. Así van cada día a una iglesia de la ciudad comenzando por la de S. Salvador. El rito que en esto se observa es el siguiente. Entran todos hasta el presbiterio con los sombreros puestos, y quitados estos, se dice la antífona Domine Rex, Deus Abraham, dona nobis pluviam super faciem terrae, ut dicat populus tuus quod tu es Dominus Deus noster. Aña. Sub tuum praesidium. Monstra te. Pater noster. v. Aperi Domine, caelum nubibus. R. Et para &c. v. Ut producat in montibus foenum. R. Et herbam. v. Rigans montes &c.

Luego se canta a medio tono la misa de passione Domini con la segunda oración pro pluvia sin gloria ni credo. Al comenzar el evangelio se reparten a todos los fieles candelillas, que arden hasta la post comunión. Al tiempo del ofertorio se reza a coros el salmo 19 Exaudiat &c. Consagrada la hostia, cuatro músicos arrodillados en la primera grada del altar mayor, cantan a media voz el motete: Domine Jesu Christi, qui horam diei ultimam &c. 

Acabada la misa dice el celebrante la pasión de S. Juan; y entre tanto, arrodillados los demás, rezan despacio el salmo Miserere a coros, de suerte que se acaben ambas cosas a un tiempo. Luego el v. Adoramus te Christe &c., y la oración: Respice, quaesumus Domine &c. 

Lo mismo se practica en las demás iglesias, variando sólo la misa, antífonas y oraciones que corresponden al titular. No he podido averiguar el origen de esta práctica; mas no tengo por inverosímil que naciese en el mismo tiempo que la fiesta del Corpus o del Ángel Custodio de esta ciudad y reino. Esta incertidumbre pudo haber dado ocasión a la tradición vulgar de que los báculos y linternas y crucifijo (5) sean imitación de las procesiones de penitencia que hacía la escuela de S. Vicente Ferrer. Pero hasta ahora nadie ha reproducido un documento auténtico de haber establecido dicho santo las rogativas de que hablamos. En su vida escrita últimamente por el maestro fr. Francisco Vidal no hay memoria ni rastro de tal cosa. 

Basta de procesiones y de carta. A Dios. Valencia 17 de Enero 1803. 

NOTAS Y OBSERVACIONES. 

(1) Antes de 1355 se celebraba ya en varias iglesias. 

Panvinio (in Platin.) y otros historiadores católicos, y aun los centuriadores magdeburgenses (centur. XIII. c. 5 y 10.) aseguraron que esta procesión del Corpus la instituyó con la misma fiesta Urbano IV el año 1264, fundados en aquellas palabras de su constitución: tàm clerici, quàm populi gaudentes in cantica laudum surgant. Tunc enim omnium corda, et vota, et ora labia hymnos persolvant laetitiae salutaris. Porque aunque esto parece verificarse en cierto modo en el templo durante la misa y las horas canónicas; pero el canto alegre y universal no se ve tan de lleno sino en las procesiones, en que no sólo el clero, sino el pueblo se esmera en cantos y otras demostraciones de júbilo. Añaden a esto el no señalarse otro papa autor de esta procesión después de Urbano IV, y el haber concedido indulgencias Martino V y Eugenio IV a los que asistiesen a ella, suponiéndola ya instituida (Serar. de proces. lib. II. cap. 9. §. 2. pág. 139). Por el contrario Genebrardo (chronolog. lib. IV. pág. 388), a quien han seguido otros católicos, y aun Schmidel (lib. contr. Scherer), Kemnicio (p. II. pág. 450), y varios novadores tienen por más moderna la procesión del Corpus que la institución de la festividad, fundados, lo primero, en que no habla de ella claramente Urbano IV en su constitución, al paso que recomienda distintamente la asistencia a todas las horas del oficio eclesiástico: lo segundo, porque en el oficio de esta fiesta compuesto por santo Tomás de Aquino, no hay memoria de este rito de llevar en procesión al SS. Sacramento. Añade Genebrardo que cien años después de instituida esta festividad comenzó a hacerse esta procesión en Pavía, de donde se propagó a otras diócesis de occidente, especialmente a Angers, donde Berengario, que había sido arcediano de aquella iglesia, comenzó a sembrar sus errores contra la sagrada Eucaristía.

Diestemio, que floreció a fines del siglo XV (ap. Serar. loc. laud. pág. 139. col. 2), fija la institución de esta procesión en el año 1315, en que el papa Juan, publicadas las constituciones de Urbano IV y de Clemente V, novas indulgentias concessit, atque processionem ordinavit.

(2) Llevan imágenes de sus patronos o titulares. 

Este rito de llevar en esta procesión imágenes de santos pudo nacer de la práctica antiquísima en la Iglesia de llevar en las procesiones públicas sus reliquias, como consta de Sozomeno, Sócrates y Rufino. Nada hay en esto contrario a la adoración del SS. Sacramento; antes bien, como, dice Serario, tam reliquiarum, quam imaginum ipsarum gestatio, honor quidem est insignis, qui ipsis, et per ipsos ac in ipsis, Christo Jesu, omnis excellentiae, quae in illis est, auctori datorique, defertur. (De proces. lib. I. cap. 6. §. 4). Que las festivas demostraciones y el aparato misterioso de esta procesión sea conforme al espíritu de la santa Iglesia, lo demuestra el mismo Serario (ib. lib. II. cap. 9). 

(3) Comenzaban antes por las siete misas Gaudiorum B. M. V. &c. 

A este rito dieron ocasión los grandes aguaceros del año 1461, como lo refiere en su diario MS. el capellán de don Alonso V de Aragón, por estas palabras: “any 1461 disapte á 3 de Jener començaren tan grans pluges en lo regne de Valencia, que duraren fins el dia de la Verge María de Febrer. En aquell dia fonch ordenat que en la seu è parroquies fossen dites sept misses solempnement per los sept goigs de la Verge María, è la octava missa de la Trinitat, è apres feren professó general de la Verge María de Gracia.” 

Esto es: el sábado 3 de Enero del año 1461 comenzaron tan grandes lluvias en el reino de Valencia, que duraron hasta el día de nuestra Señora de Febrero (la Purificación). En ese día se determinó que en la catedral y en las parroquias se dijesen solemnemente siete misas en reverencia de los siete gozos de la Virgen María, y la octava misa de la Trinidad, después de lo cual hicieron procesión general de nuestra Señora de Gracia.

(4) Con el canto triste y pausado. De este canto lúgubre, en tales procesiones tenemos un insigne ejemplo en el pueblo de Antioquía, que temiendo del emperador Teodosio los castigos merecidos por el tumulto: 

publicas peragentes supplicationes, dice Nicéforo (lib. XII. cap. 43), carmina queadam luctuosa, et ad commiserationem movendam composita, numeroso concentu cantavit.

Del traje penitente y triste vemos otra muestra en las rogativas del pueblo de Zaragoza cuando la sitiaron Childeberto y Clotario. At illi, dice S. Gregorio Turonense (lib. III. cap. 29), in tanta humilitate ad Deum conversi sunt, ut induti ciliciis, abstinentes à cibis et poculis cum tunicam B. Vincentii M. muros civitatis psallendo circuirent: mulieres quoque amictae nigris palliis, dissoluta cessarie, superposito cinere, ut eas putares virorum funeribus deservire, plangendo sequebantur.

No están menos autorizadas estas visitas o estaciones a varias iglesias. El antiguo escritor de la vida (de) S. Porfirio, publicada por Surio, refiriendo las rogativas pro pluvia que hicieron los fieles de Gaza, dice: accepto signo venerandae crucis, quod nos praecedebat, egressi sumus cum hymnis ad antiquam ecclesiam... Cum ergo fuissemus in dicta ecclesia, illic quoque fudimus totidem preces. Et illinc egressi ivimus in sanctum martyrium gloriosi martyris Timothei.... Cùmque illic fecissemus totidem preces, et genuflexiones, reversi sumus in civitatem... Tanta autem pluvia descendit illa nocte, et altero die, ut omnes timerent ne domus corruerent. 

(5) Sean imitación de las procesiones de penitencia que hacía la escuela de S. Vicente Ferrer. Acaso puede buscarse a estos ritos origen más antiguo en las procesiones de penitencia hechas en España por el santo cardenal Gregorio de Ostia, con motivo de la langosta y pulgón, que por muchos años consumía los frutos de esta península, especialmente de los obispados de CalahorraPamplonaTarazona y Zaragoza; sobre lo cual merecen leerse las observaciones de Pedro Ciruelo (trat. de las superst. p. III. cap. X. n. 5. seq.), y de Nicol. Serario (loc. laud. p. I. cap. 5).