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jueves, 5 de septiembre de 2024

Pasca, Pascha, Pasqua - Depascer

 

Pasca, Pascha, Pasqua, s. f., lat. Pascha, Pâque.

Pascha, en ebroyt, vol dire... passagge. Eluc. de las propr., fol. 129.

(chap. Pascua, en hebreu, vol di... passache o passaje, pas.)

Pâque, en hébreu, veut dire... passage.

Davan lo jorn festival de Pasca. Frag. de trad. de la Passion. 

Avant le jour solennel de Pâque.

La vespra de Paschas se mogron ans del dia. Guillaume de Tudela.

Le soir (la nuit) de Pâque ils se murent avant le jour.

Fig. Gran desirier ai dezirada penre aquesta Pascha ab vos.

V. et Vert., fol. 51. 

Grand désir j'ai de prendre cette pâque désirée avec vous. 

Prov. Cre far Pasca o Nadal

Quant son XX dinz son ostal.

Bertrand de la Tour: Mauret.

Croit faire Pâque ou Noël quand ils sont vingt dans son hôtel.

- Loc. Servant à désigner le printemps.

Atressi chan quan l' ivers es vengutz

Cum faz l' estatz ni la Pasca floria.

P. Vidal ou P. Guillem: No m fai chantar.

Pareillement je chante quand l'hiver est venu comme je fais (dans) l'été et (à) la pâque fleurie.

CAT. ANC. Pasca. CAT. MOD. Pasqua (plural Pasquas). ESP. Pascua. PORT. Pascoa. IT. Pasqua. (chap. Pascua, Pascues.)

dialecte català, Bonas Pasquas, Iglesia Católica, dolsos, días

2. Pascal, adj., lat. paschalis, pascal. 

Cant Dieus comandet ad aquels que sacrificarian l' anhell pascal que senchesson be lurs loms. V. et Vert., fol. 97. 

Quand Dieu commanda à ceux qui sacrifieraient l'agneau pascal qu'ils ceignissent bien leurs reins. 

Lo jorn paschal es dia de gauch. Eluc. de las propr., fol. 128.

(chap. Lo día pascual (de Pascua) es día de goch.)

Le jour pascal est jour de joie.

CAT. Pasqual. ESP. Pascual. PORT. Pascal, pascoal. IT. Pasquale.

(chap. pascual, pascuals; noms propis: Pascual, Pascuala.)

Vista hacia el hotel restaurante Fábrica de Solfa desde el Puente de piedra, Santa Ana


Pasmar, Palmar, v., du grec *gr, pâmer, se pâmer.

Aissi pasmei qan vos vi dels oills rire.

G. Faidit: Mon cor. Var. 

Ainsi je pâmai quand je vous vis des yeux sourire. 

Si que no s poc tener que non pasmes de dolor. V. de Bertrand de Born. 

De sorte qu'il ne se put tenir qu'il ne pâmât de douleur.

Part. pas. Vos caires pasmada.

T. de Montant et d'une Dame: Ieu venc.

Vous tomberez pâmée.

A sos pes s' es palmada sus los marbres listratz.

Roman de Fierabras, v. 2990.

A ses pieds s'est pâmée sur les marbres jaspés.

ANC. FR. Qu'elle quéy pausmée desus le pavement.

Poëme d'Hugues Capet, fol. 20. 

CAT. ESP. PORT. Pasmar. (chap. Pasmá, pasmás: yo me pasmo, pasmes, pasme, pasmem o pasmam, pasméu o pasmáu, pasmen; pasmat, pasmats, pasmada, pasmades.)

2. Pasmazon, s. f., pamoison.

Quant el revenc de pasmazon, el crida e dis, en ploran.

V. de Bertrand de Born. 

Quand il revint de pamoison, il crie et dit, en pleurant.

3. Espalmar, v., pâmer.

Doncx s' espalma lo rey sus lo col del destrier, 

Floripar s' espalmet, que tant a grans beutatz; 

Gui, l'anet redressar, sos novels maridatz.

Roman de Fierabras, v. 3898 et 2819.

Alors le roi se pâme sur le cou du destrier.

Floripar, qui a de tant grandes beautés, se pâma; Guy, son nouveau marié, alla la relever.

ANC. ESP. PORT. Espasmar. IT. Spasimare.

4. Plasmar, v., pâmer.

Ieu no puesc la pena durar, 

De tal dolor mi fai plasmar.

B. de Ventadour: Quan lo. 

Je ne puis endurer la souffrance, de telle douleur elle me fait pâmer.

Aissi plasmei quan vos vi dels oills rire. 

G. Faidit: Mon cor. Var. 

Ainsi je pâmai quand je vous vis des yeux sourire. 

Part. pas. Mi lais soven plasmat el sol chazer.

G. Faidit: Molt mi. 

Je me laisse souvent tomber pâmé au sol. 

Ad aquesta paraula, cay del caval plasmatz.

Roman de Fierabras, v. 120. 

A cette parole, pâmé il tombe du cheval.

CAT. ESP. PORT. Pasmar. (chap. Pasmá, pasmás.)

5. Plasmazo, s. f., pamoison.

Quan de plasmazo en revenc.

Guillaume de Berguedan: Lai on hom. 

Quand de pamoison il en revint.

6. Esplasmar, v., pâmer.

IIII vetz s' esplasmet desotz un olivier. 

Tal dol ac e tal ira c' a terra s' esplasma. 

Roman de Fierabras, v. 3640 et 4373. 

Quatre fois il se pâma dessous un olivier. 

Telle douleur il eut et tel chagrin qu'à terre il se pâme.


Passer, s. f., lat. passer, passereau, moineau.

Las pasers non oblides.

Li done passer o perditz.

Deudes de Prades, Auz. cass. 

Que tu n' oublies pas les passereaux. 

Qu'il lui donne passereau ou perdrix. 

ANC. FR. Pinsons, pivers, passer et passerons.

Cl. Marot, t. I, p. 328.

IT. Passere. (chap. Vilero, vileros (perque ne ñan mols per les viles o pobles); pardal, pardals. ESP. Gorrión, passer domesticus.)

Vilero, vileros (perque ne ñan mols per les viles o pobles); pardal, pardals

2. Passerat, s. m., passereau, moineau.

E 'l reys Felips cassa lay, ab falcos, 

Sos passeratz e 'ls petitz auzelhos.

Bertrand de Born: S'ieu fos. 

Et le roi Philippe chasse là, avec faucons, ses passereaux et les petits oiseaux.

3. Passera, s. f., passereau, moineau.

Las passeras que pitavan 

Mot cochosamen e manjavan.

Trad. d'un Évangile apocryphe. 

Les passereaux qui becquetaient et mangeaient moult avidement.

ANC. FR. Et la passe défend de son bec courroussé 

Ses moineaux assaillis dans le mur crevassé. 

Du Bartas, p. 248. 

IT. Passera.

4. Passaretta, s. f. dim., petit passereau, petit moineau.

O, si vols, una passaretta.

Deudes de Prades, Auz. cass. 

Ou, si tu veux, un petit passereau. 

IT. Passaretta. (chap. Vileret, vilerets; pardalet, pardalets, pardaleta, pardaletes.)

5. Passerin, adj., de passereau, de moineau.

D' egestio passerina.

Deudes de Prades, Auz. cass.

D' éjection de passereau.


Past, s. m., lat. pastus, pâture, nourriture, pâtée, mangeaille. 

Apres voillatz que soven tast 

D' aquella polvera en son past.

Deudes de Prades, Auz. cass. 

Après veuillez que souvent il tâte de cette poussière dans sa pâtée.

Sai ne motz que, dinz lai on estan, 

S' acluzon plus no fa son past auzel. 

R. Gaucelm de Beziers: A penas vau. 

J'en sais de nombreux qui, là-dedans où ils sont, se cachent plus que ne fait oiseau sa pâture. 

ANC. FR. Nul past, tant soit-il sauvoureux, 

Ne vin, tant soit-il délectable.

Ronsard, t. I, p. 118. 

Pour la haste qu'il a de taster du past.

Les quinze Joyes du Mariage, p. 16. 

Avant le past ou après. Rabelais, liv. III, ch. 38.

CAT. Past. ESP. PORT. IT. Pasto.

2. Pastura, s. f., lat. pastura, pâture, nourriture.

Ayssi co buou romia sa pastura. V. et Vert., fol. 42.

(chap. Així com lo bou (o buey) rumie sa (la seua) pastura.)

Ainsi comme boeuf rumine sa pâture. 

Serem de verms pastura.

(chap. Serem o sirem de cucs pastura : mo se fotrán los cucs.)

Sordel: Puois trobat ai. 

Nous serons pâture de vers. 

Fig. La pastura de la paraula de Dieu. Trad. de Bède, fol. 53.

La pâture de la parole de Dieu.

- Pacage, pâturage.

Al abric, lonc la pastura.

Marcabrus: L'autr'ier. 

A l'abri, le long du pâturage. 

CAT. ESP. PORT. IT. Pastura. (chap. Pastura, pastures; v. pasturá: pasturo, pastures, pasture, pasturem o pasturam, pasturéu o pasturáu, pasturen; pasturat, pasturats, pasturada, pasturades.) 

3. Pastural, Pastorau, s. m, pacage, pâturage.

Las erbas e 'ls pasturals e las aigas. Tit. de 1259. Arch. du Roy., J. 330. Les herbes et les pacages et les eaux.

En uns pastoraus, lonc un riu.

Marcabrus: L' autr' ier.

Dans des pâturages, le long d'un ruisseau.

4. Pastenc, s. m., pâturage, pacage.

Vergiers, bosc, pastencs. Tit. de 1291. DOAT, t. XI, fol. 216. 

Vergers, bois, pâturages. 

Prengan per tots locs lenhas, aigas e pastenxs.

Tit. de 1241. DOAT, t. VI, fol. 151. 

Qu'ils prennent en tous lieux bois, eaux et pacages.

Cavals et autras bestias copiozament han pastencs.

Eluc. de las propr., fol. 129. 

Chevaux et autres bêtes ont copieusement pâturages.

- Aliment, pâture.

Peysshos... so pastenc et vianda d'home.

Eluc. de las propr., fol. 154. 

Poissons... sont aliment et nourriture d'homme.

5. Pasturgue, s. m., pâturage, pacage. 

Aigas et erbas e pasturgues.

Tit. de 1198. Arch. du Roy. Toulouse, J. 328.

Eaux et herbes et pâturages.

CAT. Pasturatge. ESP. Pasturage (pasturaje). (chap. Pastura, pastures.)

6. Pasquier, Pascheir, s. m., lieu de commun pacage, parcours.

(N. E. Ver Les recherches de la France, de Étienne Pasquier.)

Cams o vinhas o cazas o devezas o pasquiers.

V. et Vert., fol. 15.

Champs ou vignes ou cases ou devèzes ou parcours. 

Donat et altreiat los pascheirs els bos cuminals.

Charte de Besse, en Auvergne. 

Donné et octroyé les parcours dans les bois communaux.

ANC. FR. Terre... qu'on appelle chaume et paschier de bestes.

Cout. de la Marche, art. 425. Du Cange, t. V, col. 230.

7. Pascuos, adj., lat. pascuosus, fécond en pâturage, propre au pâturage.

Fructuos et pascuos.

Terra... fertil en herba pascuoza.

Eluc. de las propr., fol. 160 et 175. 

Fructueux et fécond en pâturage. 

Terre... fertile en herbe propre au pâturage.

8. Pascual, adj., de pâturage, propre au pâturage.

Herbas pascuals. Eluc. de las propr., fol. 221. 

Herbes propres au pâturage.

9. Paissiu, Passiu, s. m., droit de pâturage, de pacage. 

Senhorias e paissius. Tit. de 1243. Arch. du Roy., J. 325. 

Seigneuries et droits de pâturage.

Passius, cassius, pesquius. Tit. de 1246. Arch. du Roy., J. 330.

Droits de pacage, droits de chasse, droits de pêche.

10. Paichio, s. f., pacage, pâturage. 

Aigas e paichios. Tit. de 1248. Arch. du Roy., J. 323. 

Eaux et pâturages.

11. Pascitiu, adj., alimentaire.

Virtut pascitiva es ministra de virtut nutritiva. Eluc. de las propr., fol. 19.

Vertu alimentaire est instrument de vertu nutritive.

12. Pastoral, adj., lat. pastoralis, pastoral.

Offici pastoral. Doctrine des Vaudois. 

Office pastoral.

Recebre la pastoral cura. Trad. de Bède, fol. 56.

Recevoir le soin pastoral.

CAT. ESP. PORT. Pastoral. IT. Pastorale. (chap. Pastoral, pastorals.)

13. Pastori, s. m., pâturage, pacage, herbe. 

Crey que m det Dieus aquest parelh

Joy de cambra en pastori.

Gavaudan le Vieux: L'autre dia.

Je crois que Dieu me donna cette joie pareille de chambre sur l' herbe.

14. Pastre, Pastor, s. m., lat. pastorem, pâtre, pasteur, berger. 

El pastre, qu' el mal sentia,

Tornet son cantar en plor.

Gui d'Uisel: L'autre jorn. 

Le pâtre, qui sentait le mal, tourna son chanter en pleur. 

Belh m'es quan vey que boyer e pastor 

Van si marrit q' us no sap vas on s' an.

B. Arnaud de Montcuc: Ancmais tan. 

Il m'est beau quand je vois que bouviers et pâtres vont si marris qu'un ne sait où il s'aille. 

Pastre, lauzengier gilos 

M' onron chascun dia.

Cadenet: L'autr' ier lonc. 

Berger, les médisants jaloux m' honorent chaque jour.

E 'n tenria neys per senhor

Un pastor que vengues de lai.

Arnaud de Marueil: A guiza. 

Et j'en tiendrais même pour seigneur un pâtre qui viendrait de là.

Moral. Es vida, guitz e consolamens, 

Pastres e lutz.

A. Brancaleon: Pessius pessan. 

Il est vie, guide et consolation, pasteur et lumière.

Ill las fan morir e dechazer 

Ist fals pastor.

G. Figueiras: No m laissarai. 

Ils les font mourir et déchoir ces faux pasteurs. 

ANC. FR. Si coiement uns mouton prist 

Que li paistres ne s' en parçut.

Fables et cont. anc., t. IV, p. 4.

Mès tost l' aperçut le pastor, 

E li a hué deus mastins.

Roman du Renart, t. I, p. 173.

CAT. ESP. PORT. Pastor. IT. Pastore. 

(chap. Pastó, pastós, pastora, pastores.)

15. Pastoret, s. m. dim., bergerot, pastoureau.

Pueis li pastoret, que gardavan 

Lur fedas, e las pastorgavan.

Trad. d'un Évangile apocryphe. 

Puis les pastoureaux, qui gardaient leurs brebis, et les faisaient paître.

CAT. Pastoret. (chap. Pastoret, pastorets, pastoreta, pastoretes.)

16. Pastoriu, s. m. dim., pastoureau, bergerot.

Auzi la votz d' un pastoriu

Ab una mancipa chantar.

Marcabrus: L'autr' ier. 

J'entendis la voix d'un pastoureau chanter avec une jeune fille.

17. Pastorel, s. m. dim., pastoureau, bergeret.

Quan vos foratz natz vengro los pastorels. Passio de Maria. 

Quand vous fûtes né, vinrent les pastoureaux.

Gaya pastorella...

E 'l pastorel.

J. Esteve: El dous temps.

Gaie pastourelle... et le pastoureau.

ANC. FR. Sovent regrète un pastorel... 

Lessiez ester 

Cel

Pastorel. 

Jean Errars. Ess. sur la Mus., t. II, p. 190 et 191. 

ESP. Pastorcillo. IT. Pastorello.

18. Pastora, s. f., pastourelle, bergère. 

En un pradet, culhen flor, 

Encontrei pastora ses par.

J. Esteve: L'autr' ier el.

Dans un petit pré, cueillant des fleurs, je rencontrai pastourelle sans pareille.

E 'l pastora moc sas rasos.

J. Esteve: El dous temps. 

Et la pastourelle produisit ses raisons. 

ANC. FR. Sans pastorel

Pastore trouvai. 

Perrin d'Angecourt. Ess. sur la Mus., t. II, p. 151. 

Truis pastore soz un pin. 

Jean Errars. Ess. sur la Mus., t. II, p. 190. 

CAT. ESP. PORT. (chap.) Pastora.

19. Pastorella, s. f. dim., pastourelle, bergerette.

Ieu vi denan, ab un pastor,

Gaia pastorella.

J. Esteve: El dous temps. 

Je vis devant, avec un pâtre, joyeuse pastourelle. 

D' una pastorella que vi.

Gavaudan le Vieux: Desemparatz. 

D'une pastourelle que je vis.

- Pastorelle, sorte de poésie.

La primiera pastorella facha en l' an MCCLX, Ms. 7226, art. 

Giraud Riquier. 

La première pastorelle faite en l'an 1260.

En aissi cum es de cansos e de verses e de pastorellas. V. de G. Riquier.

Par ainsi comme il est de chansons et de vers et de pastorelles.

CAT. ESP. IT. Pastorella. (chap. Pastorada, com la de Torres del Obispo; pastorades : classe de poema de la literatura bucólica.)

20. Pastoreta, s. f. dim., petite pastorelle.

Trobet vers e pastoretas a la usanza antiga. V. de Cercamons.

Il trouva vers et petites pastorelles à la manière antique.

21. Pascor, s. m., retour du pâturage, renaissance de la verdure, primevert, printemps, saison nouvelle.

So fo, issen pascor, quan intra mais. 

Roman de Gerard de Rossillon, fol. 74. 

Ce fut, sortant primevert, quand entre mai. 

Be m play lo gais temps de pascor, 

Que fai fuelhas e flors venir.

Bertrand de Born: Be m play. 

Bien me plaît le gai temps de la saison nouvelle, qui fait feuilles et fleurs venir. 

Colora 'l pascors 

Los verdiers e los pratz.

Giraud de Borneil: Qui chantar. 

Le printemps colore les vergers et les prés. 

Bel' e fresca com rosa en pascor.

B. de Ventadour: En amors. 

Belle et fraîche comme rose en printemps.

- Prairie.

L'autr' ier sompniey en pascor.

Giraud de Borneil: Non pues (puesc) sufrir.

L'autre jour je fis un songe en prairie. 

ANC. FR. Ne chantent fors en pascour.

Le Châtelain de Coucy. Ess. sur la Mus., t. II, p. 260. 

L' erbe verdoi soz la flor

Com el novel tens de pascor...

Plus bel et plus fine blanchor 

Que flor d'espine en pascor. 

Parthonopex de Blois. Du Cange, t. V, col. 226.

(chap. Primavera.)

22. Pascer, Paiscer, v., lat. pascere, paître, repaître, nourrir, rassasier. Senes manjar, domna, m poiriatz pascer

Ab gent parlar.

Aimeri de Peguilain: Sens mon.

Sans manger, dame, vous pourriez me rassasier avec gentil parler.

Pueis de la cueisa paiseretz

L' auzel.

grulles que se aguantáen sobre una pota, com solen fé cuan dormen

Deudes de Prades, Auz. cass.

Puis de la cuisse vous repaîtrez l'oiseau.

Mas si los autres payssia,

Per aquo valria mais.

P. Cardinal: Pus ma boca.

Mais s'il nourrissait les autres, pour cela il vaudrait davantage.

Fig. Quant era amatz e fis amaire, 

E m payssia cortes' amors.

Rambaud de Vaqueiras: No m' agrad' iverns.

Quand j'étais aimé et fidèle amant, et (que) me repaissait amour courtois.

Jovens que guerra non pais, 

Esdeve leu flacx et savais.

Bertrand de Born: Al dous nou. 

Jeune homme que guerre ne nourrit pas, devient bientôt flasque et lâche. 

Proverb. Ben sap far paisser erba vert, 

Femna qu' el marit incrima.

Pierre d'Auvergne: Abans que il. 

Bien sait faire paître herbe verte (faire passer pour bête), femme qui le mari inculpe. 

Aras sai que mains fols pais, 

So di 'l reprovier, farina.

P. Camor: Iratz chant. 

Maintenant je sais que farine nourrit maints fous, cela dit le proverbe.

Part. prés. Ieu donei a son senhor polin payssen.

Le Comte de Poitiers: Companho. 

Je donnai à son seigneur poulain paissant (qui ne tette plus).

Joaquim Montclús, Joaquín Monclús, gordo, seboso, gort, gras, craso

Part. pas. Es ben paisutz de manna.

G. Rudel: Quan lo rius. 

Est bien repu de manne.

Al ser, cant son plen e pagutz.

Marcabrus: Al prim comens. 

Au soir, quand ils sont pleins et repus.

Sa gens vai descausa e nuda, 

Mal abeurada e paguda.

Hugues de Saint-Cyr: Tant es de. 

Sa gent va déchaussée et nue, mal abreuvée et repue. 

ANC. FR. Bien seit abevreiz e péuz.

Marie de France, t. I, p. 190. 

Sa jument a fait ensseler

Qui granz estoit et bien péue.

Fables et cont. anc., t. I, p. 96.

ANC. CAT. Peixer. ESP. Pacer. PORT. Pascer. IT. Pascere. (chap. Pasturá.)

23. Pasturar, v., pâturer, paître.

Pren lo caval, e mena 'l pasturar. Leys d'amors, fol. 61. 

Prends le cheval, et mène-le paître. 

CAT. ANC. ESP. Pasturar. PORT. Pastorar. IT. Pasturare. (chap. Pasturá.)

24. Pastenguar, v., nourrir, repaître.

Part. pas: Paubres... pastenguat et vestit. 

Priv. concéd. par les R. d'Angl., p. 14. 

Pauvres... nourris et vêtus.

25. Pasturgar, Pastorgar, Pasturiar, Pastoriar, v., faire paître, pâturer, garder, paître.

Aital toza vilana 

No pot, ses plazens paria, 

Pasturgar tanta bestia

En aital terra solana.

Marcabrus: L' autr' ier. 

Pareille fillette villageoise ne peut, sans aimable accointance, faire paître tant de bêtes en semblable terre solitaire.

Am sas fedas que pastorgava 

En la montaigna on estava.

Trad. d'un Évangile apocryphe. 

Avec ses brebis qu'il faisait paître sur la montagne où il se tenait.

De poder, en tals terradors, lurs avers pastorgar.

Statuts de Provence. BOMY, p. 2. 

De pouvoir, en tels terroirs, faire paître leurs troupeaux. 

Part. prés. Ieu vau mon aver menant

Per las montaygnas pastorgant. 

Trad. d'un Évangile apocryphe.

Je vais menant mon troupeau paissant sur les montagnes.

ESP. PORT. Pastorear.

26. Apaisser, v., repaître, nourrir, rassasier.

Aus, tu qu' en orde t' apaissas 

E sejornas e t' engraissas.

P. Cardinal: Jhesum Crist. 

Écoute, toi qui en ordre (monastique) te repais et te reposes et t' engraisses.

27. Apastencar, v., nourrir, donner la pâture.

Poletz... apastenca; quan troba pastura, sona 'ls.

Eluc. de las propr., fol. 146.

Ses poulets... elle nourrit; quand elle trouve pâture, elle les appelle.

28. Apatiscar, v., gorger, repaître, nourrir abondamment, empâter. 

Ben yest fols si non gardas, 

Cant t' apatiscas ni t lardas, 

Que tu mezeuses non t' ardas.

P. Cardinal: Jhesum Crist. 

Tu es bien fou si tu ne prends garde, quand tu t' empâtes et te lardes, que toi-même tu ne te brûles.

29. Apastorgar, v., faire paître, faire pâturer, paître.

Aquo fon tot son mestriers 

De sas fedas apastorgar.

Trad. d'un Évangile apocryphe.

Ce fut tout son métier de faire paître ses brebis.

30. Apasturar, v., nourrir, faire paître, paître.

De figas... las deu apasturar. Eluc. de las propr., fol. 142. 

De figues... les doit nourrir.

Part. prés. Apasturant porcs. Eluc. de las propr., fol. 125.

(chap. Pasturán gorrinos per Fondespala; porcs com los de la Ascuma.)

Faisant paître porcs.

ANC. CAT. ANC. ESP. Apasturar.

31. Depast, s. m., lat. depastus, nourriture, appétit.

Perda 'l durmir e 'l depast.

Giraud de Borneil: L'autr'ier.

Que je perde le dormir et l' appétit.

32. Depascer, v., lat. depascere, paître, dévorer.

Depascera tot lo munt ab sas cruels dents. Trad. de Bède, fol. 44.

Dévorera tout le monde avec ses cruelles dents.

(chap. Devorará tot lo món en les seues cruels dens.)

miércoles, 6 de enero de 2021

Lo Camí, traduít per Ramón Guimerá Lorente, autó, Miguel Delibes

Lo Camí a Amazon (tapa blana)


I.

lo camí, Miguel Delibes, Moncho, chapurriau

Les coses podíen habé passat de consevol atra manera y, sin embargo, van passá aixina. Daniel, lo Mussol, desde lo fondo dels seus onse añs, lamentabe lo curs dels acontessimens, encara que u acatare com una realidat inevitable y fatal. Después de tot, que son pare aspirare a fé dell algo mes que un formaché ere un fet que honrabe a son pare. Pero per lo que an ell li afectabe... son pare enteníe que aixó ere progressá;
Daniel, lo Mussol, no u sabíe exactamen. Que ell estudiare lo Bachillerat a la siudat podíe sé, a la llarga, efectivamen, un progrés.
Ramón, lo fill del boticari, estudiabe ya pera abogat a la siudat, y cuan los visitabe, durán les vacassións, veníe tot pujat com un pavo real y los mirabe a tots per damún del muscle; inclús al eixí de missa los domenges y festes de guardá, se permitíe corregí les paraules que don José, lo mossen, que ere un gran san, pronunsiare desde lo púlpito.
Si aixó ere progressá, lo anássen a la siudat a escomensá lo Bachillerat, constituíe, sense cap duda, la basse de este progrés.
Pero a Daniel, lo Mussol, li bullíen moltes dudes al cap en este respecte. Ell creíe sabé tot lo que pot sabé un home. Lligíe de correguda, escribíe pera fés entendre y coneixíe y sabíe aplicá les cuatre regles. Ben mirat, poques coses mes cabíen a un servell normalmen dessarrollat. No obstán, a la siudat, los estudis de Bachillerat constaben, segóns díen, de set añs y, después, los estudis superiós, a la Universidat, de uns atres tans añs, per lo menos. ¿Podríe ñabé algo al món que nessessitare catorse añs de esfors, tres mes dels que ara teníe Daniel? Seguramen, a la siudat se pert mol lo tems - pensabe lo Mussol - y, a fin de cuentes, ñaurá qui, al cap de catorse añs de estudi, no pugue diferensiá un vilero de una cardelina o una boñiga de un cagalló. La vida ere aixina de rara, absurda y caprichosa. Lo cas ere traballá y afanás en les coses inútils o poc práctiques.
Daniel, lo Mussol, se va girá al llit y les molles del seu somier de ferro van chirriá desagradablemen. Que ell recordare, esta ere la primera vegada que no se adormíe només caure al catre. Pero esta nit teníe moltes coses en qué pensá. Demá, pot sé, ya seríe tart. Pel matí, a les nou en pun, agarraríe lo rápit cap amún y se despediríe del poble hasta Nadal. Tres mesos tancat a un internat. A Daniel, lo Mussol, li va pareixe que li faltabe aire y va respirá en ansia dos o tres vegades. Va pressentí la escena de la partida y va pensá que no sabríe aguantás les llágrimes, per mes que lo seu amic Roque o Roc, lo Moñigo, li diguere que un home ben home no té que plorá encara que se li mórigue son pare. Y lo Moñigo tampoc ere consevol cosa, encara que tinguere dos añs mes que ell y encara no haguere escomensat lo Bachillerat. Ni lo escomensaríe may, tampoc. 
Paco, lo ferré, no aspirabe a que lo seu fill progressare; se conformabe en que fore ferré com ell y tinguere prou habilidat pera moldejá lo ferro al seu capricho. ¡Éixe sí que ere un ofissi majo! Y pera sé ferré no fée falta estudiá catorse añs, ni tretse, ni dotse, ni deu, ni nou, ni cap. Y se podíe sé un home fort y gigán, com u ere son pare del Moñigo.
Daniel, lo Mussol, no se cansabe may de vore a Paco, lo ferré, dominán lo ferro a la forja. Lo embelessaben aquells antebrassos grossos com a branques de olivé, cuberts de pel espés y roijot, musculosos y plens de ñirvis. Seguramen Paco, lo ferré, eixecaríe la cómoda de la seua habitassió en un sol dels seus imponéns brassos y sense ressentís. 
Y de la seua pitralera, ¿qué? assobín lo ferré traballabe en samarreta y lo seu pitral de Hércules pujabe y baixabe, al respirá, com si fore lo de un elefán ferit. Aixó ere un home, y no Ramón, lo fill del apotecari, arguellat, tiesso y blang com una mossa mórbida y presumida. Si aixó ere progrés, ell, dessididamen, no volíe progressá.
Per la seua part, se conformabe en tindre una parella de vaques, una formachería menuda y lo insignificán vergé de detrás de la seua casa. No demanabe mes. Los díes laborables fabricaríe formaches, com son pare, y los domenges se entretindríe en la escopeta, o sen aniríe al riu a peixcá truches o a fé una partida al corro de birles.
La idea de marchá li empreníe lo cor a Daniel, lo Mussol. Per la bada de enterra se filtrabe la llum de la planta baixa y esta llum se fixabe al techo de una manera obsessiva. Hauríe de passá tres mesos sense vore aquell fil fosforessén y sense escoltá los moviméns silensiosos de sa mare en les faenes doméstiques; o los gruñits aspres y secs de son pare, sempre malhumorat; o sense respirá aquella atmósfera densa, que entrabe ara per la finestra uberta, feta de aromes de fenás ressién segat y de boñigues seques. Deu meu, qué llargs eren tres mesos! Podíe habés rebelat contra la idea de marchá, pero ara ya ere tart. Sa mare ploriquejabe unes hores abáns, al fé juns lo inventari de la seua roba.
- Mira, Danielet, fill, estos són los teus llansols. Van marcats en les teues inissials. Y estes són les teues camisetes. Y estos los teus cansonsillos. Y los teus calsetíns. Tot va marcat en les teues lletres. Al colegio ne siréu mols y de un atre modo es possible que se perguen.
Daniel, lo Mussol, notabe a la gola com un nugo, un cos extrañ. Sa mare se va passá lo envés de la ma per la punta del nas arremangada y se va torcá los mocs.
"Lo momén té que sé mol espessial cuan la mare fa assó que atres vegades me prohibix fé a mí", va pensá lo Mussol. Y va sentí uns sinsés y apremiáns dessichos de plorá.
La mare va seguí: - Cuídat y cuida de la roba, fill. Saps be lo que a ton pare li ha costat tot aixó. Som pobres. Pero ton pare vol que sigues algo a la vida. No vol que traballos y patixques com ell. Tú - lo va mirá un momén de frente - pots sé algo gran, algo mol gran a la vida, Danielet; ton pare y yo ham volgut que per natros no quedo. Se va ensumá los mocs y se va quedá en silensio. Lo Mussol se va repetí: 
"Algo mol gran a la vida, Danielet", y va moure convulsivamen lo cap. No assertabe a compendre cóm podríe arribá a sé algo mol gran a la vida. Y se esforsabe, tossudamen, en compendreu. Pera nell, algo mol gran ere Paco, lo ferré, en lo seu tórax inabarcable, en la seua esquena massisa y lo seu pel roch abundán; en lo seu aspecte salvache y du com lo de un Deu primitiu. Y algo gran ere tamé son pare, que tres estius atrás va fé baixá un milá de dos metros de envergadura... Pero sa mare no se referíe an esta classe de grandesa cuan li parlabe. Potsé sa mare dessichabe una grandesa al estil de la de don Moissés, lo maestre, o com la de don Ramón, lo apotecari, al que fée uns mesos que habíen fet alcalde. Seguramen algo de aixó volíen sons pares pera nell. Pero, a Daniel, lo Mussol, no li fascinaben estes grandeses. En tot cas, preferíe no sé gran, ni progressá. Va pegá una volta al llit y se va colocá pancha per aball, tratán de amortiguá la sensassió de ansiedat que desde fée un rato li mossegabe al estómec. Aixina se trobabe milló; dominabe, en serta manera, lo seu ñirviossisme. De totes formes, pancha per amún o per aball, ressultabe inevitable que a les nou del matí agarrare lo rápit cap a la siudat. Y adiós o adéu tot, entonses. Si auncás... Pero ya ere tart. Fée mols añs que son pare acarissiabe aquell proyecte y ell no podíe arriesgás a desféu tot en un momén, pel seu capricho. Lo que son pare no va pugué sé, volíe ara séu en ell. Cuestió de capricho. Los grans teníen, a vegades, caprichos mes tossuts y absurds que los dels chiquets. Passabe que a Daniel, lo Mussol, li habíe agradat, mesos atrás, la idea de cambiá de vida. Y sin embargo, ara, esta idea lo atormentabe. Fée casi sis añs que va sabé les aspirassións de son pare respecte an ell. Don José, lo mossen, que ere un gran san, díe, assobín, que ere un pecat espiá les conversassións dels demés. No obstán, Daniel, lo Mussol, escoltabe assobín les converses de sons pares al pis baix, durán la nit, cuan ell se gitabe. Per la esgella del entarimat divisabe lo fogaril, la taula de pi, les banquetes, lo sofá y tots los útils de la formachería. Daniel, lo Mussol, com un cachap contra enterra, espiabe les conversassións desde allí. Ere pan ell una costum. En lo murmull de les converses, pujabe de la planta baixa la agrinosa auló de la collada y les esterilles brutes. Li agradabe aquella auló de lleit fermentada, que punchabe al nas y ere casi humana.
Son pare estabe tombat al sofá aquella nit, mentres sa mare arrepetabe la taula y les sobres del sopá. Fée ya casi sis añs que Daniel, lo Mussol, habíe sorprés esta escena, pero estabe tan sólidamen vinculada a la seua vida que la recordabe ara en tots los detalls.
- No, lo mosso sirá un atra cosa. No u dudos - díe son pare -. No se passará la vida lligat an este bang com un esclavo. Bueno, com un esclau y com yo. Y, al di aixó, va soltá una palabrota y va fotre una puñada. Aparentabe está enfadat en algú, encara que Daniel, lo Mussol, no assertabe a sabé en quí. Entonses Daniel no sabíe que los homens se enfaden a vegades en la vida y contra un orde de coses que consideren irritán y desigual. A Daniel, lo Mussol, li agradabe vore enfurruñat a son pare perque los seus ulls traíen chispes y los músculs de la cara se li enduríen y, entonses teníe una retirada a Paco, lo ferré.
- Pero no podem separámos dell - va di la mare -. Es lo nostre únic fill. Si encara tinguerem una chiqueta. Pero lo meu ventre está sec, tú u saps. Ya no podrem tindre una filla. Don Ricardo va di, la radera vegada, que me hay quedat estéril o erma com la de Lorca después del aborto. Son pare va fé despenjás algúns sans del sel, entre dens. Después, sense moures de la seua postura, va afegí:
- Díxau; aixó ya no té remey. No escarbos a les coses que ya no tenen remey.
La mare va suspirá, mentres arreplegabe a un pot rovellat les molles de pa abandonades damún de la taula. Encara va insistí débilmen:
- A lo milló lo chic no val pera estudiá. Tot aixó es prematuro. Y un chic a la siudat coste mols dinés. Aixó pot féu Ramón, lo boticari, o lo siñó juez. Natros no podem féu. No tenim perres. Son pare va escomensá a donáli voltes nervioses a un cacharro que teníe entre les mans. Daniel, lo Mussol, va compendre que son pare se dominabe pera no aumentá lo doló de la seua dona. Al cap de un rato va afegí:
- Assó anirá a la meua cuenta. En cuan a si lo chic val o no val pera estudiá depén de si té doblers o no los té. Tú me compréns. Se va ficá de peu y en lo gancho del fogaril va escampá los calius que encara relluíen al foc baix. Sa mare se habíe assentat, en les mans acribassades desmayades a la faldeta. De repén se sentíe baldada y nula, absurdamen buida, indefensa. Lo pare se dirigíe an ella:
- Es cosa dessidida. No me faigues parlá mes de aixó. En cuan lo chic cumplixque onse añs marchará a la siudat a escomensá lo grado.
La mare va suspirá, rendida. No va di res. Daniel, lo Mussol, se va gitá y se va adormí fen conjetures sobre qué volíe di sa mare en alló de que teníe lo ventre sec y que se habíe quedat erma después del aborto.

Seguix al II.

Lo Camí, traduít per Ramón Guimerá Lorente, autó, Miguel Delibes, Molledo, Cantabria

jueves, 13 de abril de 2017

vilero, pardal, Passer domesticus

vilero, gorrión, sparrow, passeridae






|| 1. m. i f. Veí d'una vila (mall.). 
|| 2. Teuladí, viler (|| 3) (Maestrat). Algun caçador disparava a l'aire solament per fer soroll i espantar els torrodans o vileros dels ràfels propers, Salvador FB 53.

TEULADÍ 
|| 1. m. a) Ocell de l'espècie Passer domesticus (val.); cast. gorriónEn Juny ve dels tauladins | aquella gran niuadetaRos Rom. 80. Ja sona prou la xillerisa | dels teuladins prenint el sol, Llorente Versos 39. A vegades usat com a adj. (pardalet teuladí): Pardalets teuladins, caderneres i verderolsValor Rond. ii, 29. (V. pardal || 1 a).
b) Teuladí morisc: ocell de l'espècie Passer montanus (val.); cast. gorrión serrano(V. pardal || 1 c).
c) Teuladí de canyar: ocell de l'espècie Emberiza schoeniclus (val.). (V. piula, art. 1, || 2 b). 
|| 2. m. i f. Nadiu del poble de Teulada (val.).
    Fon.: tewɫaí (val. en general); tawɫaí (pronúncia recollida a València, Alzira, Ador, Sanet, Patró, Campello i Alacant).
    Intens.:—a) Augm.: teuladinàs, teuladinarro.—b) Dim.: teuladinet, teuladiniu.—c) Pejor.: teuladinot.
    Etim.: derivat de teulada.