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jueves, 5 de septiembre de 2024

Pasca, Pascha, Pasqua - Depascer

 

Pasca, Pascha, Pasqua, s. f., lat. Pascha, Pâque.

Pascha, en ebroyt, vol dire... passagge. Eluc. de las propr., fol. 129.

(chap. Pascua, en hebreu, vol di... passache o passaje, pas.)

Pâque, en hébreu, veut dire... passage.

Davan lo jorn festival de Pasca. Frag. de trad. de la Passion. 

Avant le jour solennel de Pâque.

La vespra de Paschas se mogron ans del dia. Guillaume de Tudela.

Le soir (la nuit) de Pâque ils se murent avant le jour.

Fig. Gran desirier ai dezirada penre aquesta Pascha ab vos.

V. et Vert., fol. 51. 

Grand désir j'ai de prendre cette pâque désirée avec vous. 

Prov. Cre far Pasca o Nadal

Quant son XX dinz son ostal.

Bertrand de la Tour: Mauret.

Croit faire Pâque ou Noël quand ils sont vingt dans son hôtel.

- Loc. Servant à désigner le printemps.

Atressi chan quan l' ivers es vengutz

Cum faz l' estatz ni la Pasca floria.

P. Vidal ou P. Guillem: No m fai chantar.

Pareillement je chante quand l'hiver est venu comme je fais (dans) l'été et (à) la pâque fleurie.

CAT. ANC. Pasca. CAT. MOD. Pasqua (plural Pasquas). ESP. Pascua. PORT. Pascoa. IT. Pasqua. (chap. Pascua, Pascues.)

dialecte català, Bonas Pasquas, Iglesia Católica, dolsos, días

2. Pascal, adj., lat. paschalis, pascal. 

Cant Dieus comandet ad aquels que sacrificarian l' anhell pascal que senchesson be lurs loms. V. et Vert., fol. 97. 

Quand Dieu commanda à ceux qui sacrifieraient l'agneau pascal qu'ils ceignissent bien leurs reins. 

Lo jorn paschal es dia de gauch. Eluc. de las propr., fol. 128.

(chap. Lo día pascual (de Pascua) es día de goch.)

Le jour pascal est jour de joie.

CAT. Pasqual. ESP. Pascual. PORT. Pascal, pascoal. IT. Pasquale.

(chap. pascual, pascuals; noms propis: Pascual, Pascuala.)

Vista hacia el hotel restaurante Fábrica de Solfa desde el Puente de piedra, Santa Ana


Pasmar, Palmar, v., du grec *gr, pâmer, se pâmer.

Aissi pasmei qan vos vi dels oills rire.

G. Faidit: Mon cor. Var. 

Ainsi je pâmai quand je vous vis des yeux sourire. 

Si que no s poc tener que non pasmes de dolor. V. de Bertrand de Born. 

De sorte qu'il ne se put tenir qu'il ne pâmât de douleur.

Part. pas. Vos caires pasmada.

T. de Montant et d'une Dame: Ieu venc.

Vous tomberez pâmée.

A sos pes s' es palmada sus los marbres listratz.

Roman de Fierabras, v. 2990.

A ses pieds s'est pâmée sur les marbres jaspés.

ANC. FR. Qu'elle quéy pausmée desus le pavement.

Poëme d'Hugues Capet, fol. 20. 

CAT. ESP. PORT. Pasmar. (chap. Pasmá, pasmás: yo me pasmo, pasmes, pasme, pasmem o pasmam, pasméu o pasmáu, pasmen; pasmat, pasmats, pasmada, pasmades.)

2. Pasmazon, s. f., pamoison.

Quant el revenc de pasmazon, el crida e dis, en ploran.

V. de Bertrand de Born. 

Quand il revint de pamoison, il crie et dit, en pleurant.

3. Espalmar, v., pâmer.

Doncx s' espalma lo rey sus lo col del destrier, 

Floripar s' espalmet, que tant a grans beutatz; 

Gui, l'anet redressar, sos novels maridatz.

Roman de Fierabras, v. 3898 et 2819.

Alors le roi se pâme sur le cou du destrier.

Floripar, qui a de tant grandes beautés, se pâma; Guy, son nouveau marié, alla la relever.

ANC. ESP. PORT. Espasmar. IT. Spasimare.

4. Plasmar, v., pâmer.

Ieu no puesc la pena durar, 

De tal dolor mi fai plasmar.

B. de Ventadour: Quan lo. 

Je ne puis endurer la souffrance, de telle douleur elle me fait pâmer.

Aissi plasmei quan vos vi dels oills rire. 

G. Faidit: Mon cor. Var. 

Ainsi je pâmai quand je vous vis des yeux sourire. 

Part. pas. Mi lais soven plasmat el sol chazer.

G. Faidit: Molt mi. 

Je me laisse souvent tomber pâmé au sol. 

Ad aquesta paraula, cay del caval plasmatz.

Roman de Fierabras, v. 120. 

A cette parole, pâmé il tombe du cheval.

CAT. ESP. PORT. Pasmar. (chap. Pasmá, pasmás.)

5. Plasmazo, s. f., pamoison.

Quan de plasmazo en revenc.

Guillaume de Berguedan: Lai on hom. 

Quand de pamoison il en revint.

6. Esplasmar, v., pâmer.

IIII vetz s' esplasmet desotz un olivier. 

Tal dol ac e tal ira c' a terra s' esplasma. 

Roman de Fierabras, v. 3640 et 4373. 

Quatre fois il se pâma dessous un olivier. 

Telle douleur il eut et tel chagrin qu'à terre il se pâme.


Passer, s. f., lat. passer, passereau, moineau.

Las pasers non oblides.

Li done passer o perditz.

Deudes de Prades, Auz. cass. 

Que tu n' oublies pas les passereaux. 

Qu'il lui donne passereau ou perdrix. 

ANC. FR. Pinsons, pivers, passer et passerons.

Cl. Marot, t. I, p. 328.

IT. Passere. (chap. Vilero, vileros (perque ne ñan mols per les viles o pobles); pardal, pardals. ESP. Gorrión, passer domesticus.)

Vilero, vileros (perque ne ñan mols per les viles o pobles); pardal, pardals

2. Passerat, s. m., passereau, moineau.

E 'l reys Felips cassa lay, ab falcos, 

Sos passeratz e 'ls petitz auzelhos.

Bertrand de Born: S'ieu fos. 

Et le roi Philippe chasse là, avec faucons, ses passereaux et les petits oiseaux.

3. Passera, s. f., passereau, moineau.

Las passeras que pitavan 

Mot cochosamen e manjavan.

Trad. d'un Évangile apocryphe. 

Les passereaux qui becquetaient et mangeaient moult avidement.

ANC. FR. Et la passe défend de son bec courroussé 

Ses moineaux assaillis dans le mur crevassé. 

Du Bartas, p. 248. 

IT. Passera.

4. Passaretta, s. f. dim., petit passereau, petit moineau.

O, si vols, una passaretta.

Deudes de Prades, Auz. cass. 

Ou, si tu veux, un petit passereau. 

IT. Passaretta. (chap. Vileret, vilerets; pardalet, pardalets, pardaleta, pardaletes.)

5. Passerin, adj., de passereau, de moineau.

D' egestio passerina.

Deudes de Prades, Auz. cass.

D' éjection de passereau.


Past, s. m., lat. pastus, pâture, nourriture, pâtée, mangeaille. 

Apres voillatz que soven tast 

D' aquella polvera en son past.

Deudes de Prades, Auz. cass. 

Après veuillez que souvent il tâte de cette poussière dans sa pâtée.

Sai ne motz que, dinz lai on estan, 

S' acluzon plus no fa son past auzel. 

R. Gaucelm de Beziers: A penas vau. 

J'en sais de nombreux qui, là-dedans où ils sont, se cachent plus que ne fait oiseau sa pâture. 

ANC. FR. Nul past, tant soit-il sauvoureux, 

Ne vin, tant soit-il délectable.

Ronsard, t. I, p. 118. 

Pour la haste qu'il a de taster du past.

Les quinze Joyes du Mariage, p. 16. 

Avant le past ou après. Rabelais, liv. III, ch. 38.

CAT. Past. ESP. PORT. IT. Pasto.

2. Pastura, s. f., lat. pastura, pâture, nourriture.

Ayssi co buou romia sa pastura. V. et Vert., fol. 42.

(chap. Així com lo bou (o buey) rumie sa (la seua) pastura.)

Ainsi comme boeuf rumine sa pâture. 

Serem de verms pastura.

(chap. Serem o sirem de cucs pastura : mo se fotrán los cucs.)

Sordel: Puois trobat ai. 

Nous serons pâture de vers. 

Fig. La pastura de la paraula de Dieu. Trad. de Bède, fol. 53.

La pâture de la parole de Dieu.

- Pacage, pâturage.

Al abric, lonc la pastura.

Marcabrus: L'autr'ier. 

A l'abri, le long du pâturage. 

CAT. ESP. PORT. IT. Pastura. (chap. Pastura, pastures; v. pasturá: pasturo, pastures, pasture, pasturem o pasturam, pasturéu o pasturáu, pasturen; pasturat, pasturats, pasturada, pasturades.) 

3. Pastural, Pastorau, s. m, pacage, pâturage.

Las erbas e 'ls pasturals e las aigas. Tit. de 1259. Arch. du Roy., J. 330. Les herbes et les pacages et les eaux.

En uns pastoraus, lonc un riu.

Marcabrus: L' autr' ier.

Dans des pâturages, le long d'un ruisseau.

4. Pastenc, s. m., pâturage, pacage.

Vergiers, bosc, pastencs. Tit. de 1291. DOAT, t. XI, fol. 216. 

Vergers, bois, pâturages. 

Prengan per tots locs lenhas, aigas e pastenxs.

Tit. de 1241. DOAT, t. VI, fol. 151. 

Qu'ils prennent en tous lieux bois, eaux et pacages.

Cavals et autras bestias copiozament han pastencs.

Eluc. de las propr., fol. 129. 

Chevaux et autres bêtes ont copieusement pâturages.

- Aliment, pâture.

Peysshos... so pastenc et vianda d'home.

Eluc. de las propr., fol. 154. 

Poissons... sont aliment et nourriture d'homme.

5. Pasturgue, s. m., pâturage, pacage. 

Aigas et erbas e pasturgues.

Tit. de 1198. Arch. du Roy. Toulouse, J. 328.

Eaux et herbes et pâturages.

CAT. Pasturatge. ESP. Pasturage (pasturaje). (chap. Pastura, pastures.)

6. Pasquier, Pascheir, s. m., lieu de commun pacage, parcours.

(N. E. Ver Les recherches de la France, de Étienne Pasquier.)

Cams o vinhas o cazas o devezas o pasquiers.

V. et Vert., fol. 15.

Champs ou vignes ou cases ou devèzes ou parcours. 

Donat et altreiat los pascheirs els bos cuminals.

Charte de Besse, en Auvergne. 

Donné et octroyé les parcours dans les bois communaux.

ANC. FR. Terre... qu'on appelle chaume et paschier de bestes.

Cout. de la Marche, art. 425. Du Cange, t. V, col. 230.

7. Pascuos, adj., lat. pascuosus, fécond en pâturage, propre au pâturage.

Fructuos et pascuos.

Terra... fertil en herba pascuoza.

Eluc. de las propr., fol. 160 et 175. 

Fructueux et fécond en pâturage. 

Terre... fertile en herbe propre au pâturage.

8. Pascual, adj., de pâturage, propre au pâturage.

Herbas pascuals. Eluc. de las propr., fol. 221. 

Herbes propres au pâturage.

9. Paissiu, Passiu, s. m., droit de pâturage, de pacage. 

Senhorias e paissius. Tit. de 1243. Arch. du Roy., J. 325. 

Seigneuries et droits de pâturage.

Passius, cassius, pesquius. Tit. de 1246. Arch. du Roy., J. 330.

Droits de pacage, droits de chasse, droits de pêche.

10. Paichio, s. f., pacage, pâturage. 

Aigas e paichios. Tit. de 1248. Arch. du Roy., J. 323. 

Eaux et pâturages.

11. Pascitiu, adj., alimentaire.

Virtut pascitiva es ministra de virtut nutritiva. Eluc. de las propr., fol. 19.

Vertu alimentaire est instrument de vertu nutritive.

12. Pastoral, adj., lat. pastoralis, pastoral.

Offici pastoral. Doctrine des Vaudois. 

Office pastoral.

Recebre la pastoral cura. Trad. de Bède, fol. 56.

Recevoir le soin pastoral.

CAT. ESP. PORT. Pastoral. IT. Pastorale. (chap. Pastoral, pastorals.)

13. Pastori, s. m., pâturage, pacage, herbe. 

Crey que m det Dieus aquest parelh

Joy de cambra en pastori.

Gavaudan le Vieux: L'autre dia.

Je crois que Dieu me donna cette joie pareille de chambre sur l' herbe.

14. Pastre, Pastor, s. m., lat. pastorem, pâtre, pasteur, berger. 

El pastre, qu' el mal sentia,

Tornet son cantar en plor.

Gui d'Uisel: L'autre jorn. 

Le pâtre, qui sentait le mal, tourna son chanter en pleur. 

Belh m'es quan vey que boyer e pastor 

Van si marrit q' us no sap vas on s' an.

B. Arnaud de Montcuc: Ancmais tan. 

Il m'est beau quand je vois que bouviers et pâtres vont si marris qu'un ne sait où il s'aille. 

Pastre, lauzengier gilos 

M' onron chascun dia.

Cadenet: L'autr' ier lonc. 

Berger, les médisants jaloux m' honorent chaque jour.

E 'n tenria neys per senhor

Un pastor que vengues de lai.

Arnaud de Marueil: A guiza. 

Et j'en tiendrais même pour seigneur un pâtre qui viendrait de là.

Moral. Es vida, guitz e consolamens, 

Pastres e lutz.

A. Brancaleon: Pessius pessan. 

Il est vie, guide et consolation, pasteur et lumière.

Ill las fan morir e dechazer 

Ist fals pastor.

G. Figueiras: No m laissarai. 

Ils les font mourir et déchoir ces faux pasteurs. 

ANC. FR. Si coiement uns mouton prist 

Que li paistres ne s' en parçut.

Fables et cont. anc., t. IV, p. 4.

Mès tost l' aperçut le pastor, 

E li a hué deus mastins.

Roman du Renart, t. I, p. 173.

CAT. ESP. PORT. Pastor. IT. Pastore. 

(chap. Pastó, pastós, pastora, pastores.)

15. Pastoret, s. m. dim., bergerot, pastoureau.

Pueis li pastoret, que gardavan 

Lur fedas, e las pastorgavan.

Trad. d'un Évangile apocryphe. 

Puis les pastoureaux, qui gardaient leurs brebis, et les faisaient paître.

CAT. Pastoret. (chap. Pastoret, pastorets, pastoreta, pastoretes.)

16. Pastoriu, s. m. dim., pastoureau, bergerot.

Auzi la votz d' un pastoriu

Ab una mancipa chantar.

Marcabrus: L'autr' ier. 

J'entendis la voix d'un pastoureau chanter avec une jeune fille.

17. Pastorel, s. m. dim., pastoureau, bergeret.

Quan vos foratz natz vengro los pastorels. Passio de Maria. 

Quand vous fûtes né, vinrent les pastoureaux.

Gaya pastorella...

E 'l pastorel.

J. Esteve: El dous temps.

Gaie pastourelle... et le pastoureau.

ANC. FR. Sovent regrète un pastorel... 

Lessiez ester 

Cel

Pastorel. 

Jean Errars. Ess. sur la Mus., t. II, p. 190 et 191. 

ESP. Pastorcillo. IT. Pastorello.

18. Pastora, s. f., pastourelle, bergère. 

En un pradet, culhen flor, 

Encontrei pastora ses par.

J. Esteve: L'autr' ier el.

Dans un petit pré, cueillant des fleurs, je rencontrai pastourelle sans pareille.

E 'l pastora moc sas rasos.

J. Esteve: El dous temps. 

Et la pastourelle produisit ses raisons. 

ANC. FR. Sans pastorel

Pastore trouvai. 

Perrin d'Angecourt. Ess. sur la Mus., t. II, p. 151. 

Truis pastore soz un pin. 

Jean Errars. Ess. sur la Mus., t. II, p. 190. 

CAT. ESP. PORT. (chap.) Pastora.

19. Pastorella, s. f. dim., pastourelle, bergerette.

Ieu vi denan, ab un pastor,

Gaia pastorella.

J. Esteve: El dous temps. 

Je vis devant, avec un pâtre, joyeuse pastourelle. 

D' una pastorella que vi.

Gavaudan le Vieux: Desemparatz. 

D'une pastourelle que je vis.

- Pastorelle, sorte de poésie.

La primiera pastorella facha en l' an MCCLX, Ms. 7226, art. 

Giraud Riquier. 

La première pastorelle faite en l'an 1260.

En aissi cum es de cansos e de verses e de pastorellas. V. de G. Riquier.

Par ainsi comme il est de chansons et de vers et de pastorelles.

CAT. ESP. IT. Pastorella. (chap. Pastorada, com la de Torres del Obispo; pastorades : classe de poema de la literatura bucólica.)

20. Pastoreta, s. f. dim., petite pastorelle.

Trobet vers e pastoretas a la usanza antiga. V. de Cercamons.

Il trouva vers et petites pastorelles à la manière antique.

21. Pascor, s. m., retour du pâturage, renaissance de la verdure, primevert, printemps, saison nouvelle.

So fo, issen pascor, quan intra mais. 

Roman de Gerard de Rossillon, fol. 74. 

Ce fut, sortant primevert, quand entre mai. 

Be m play lo gais temps de pascor, 

Que fai fuelhas e flors venir.

Bertrand de Born: Be m play. 

Bien me plaît le gai temps de la saison nouvelle, qui fait feuilles et fleurs venir. 

Colora 'l pascors 

Los verdiers e los pratz.

Giraud de Borneil: Qui chantar. 

Le printemps colore les vergers et les prés. 

Bel' e fresca com rosa en pascor.

B. de Ventadour: En amors. 

Belle et fraîche comme rose en printemps.

- Prairie.

L'autr' ier sompniey en pascor.

Giraud de Borneil: Non pues (puesc) sufrir.

L'autre jour je fis un songe en prairie. 

ANC. FR. Ne chantent fors en pascour.

Le Châtelain de Coucy. Ess. sur la Mus., t. II, p. 260. 

L' erbe verdoi soz la flor

Com el novel tens de pascor...

Plus bel et plus fine blanchor 

Que flor d'espine en pascor. 

Parthonopex de Blois. Du Cange, t. V, col. 226.

(chap. Primavera.)

22. Pascer, Paiscer, v., lat. pascere, paître, repaître, nourrir, rassasier. Senes manjar, domna, m poiriatz pascer

Ab gent parlar.

Aimeri de Peguilain: Sens mon.

Sans manger, dame, vous pourriez me rassasier avec gentil parler.

Pueis de la cueisa paiseretz

L' auzel.

grulles que se aguantáen sobre una pota, com solen fé cuan dormen

Deudes de Prades, Auz. cass.

Puis de la cuisse vous repaîtrez l'oiseau.

Mas si los autres payssia,

Per aquo valria mais.

P. Cardinal: Pus ma boca.

Mais s'il nourrissait les autres, pour cela il vaudrait davantage.

Fig. Quant era amatz e fis amaire, 

E m payssia cortes' amors.

Rambaud de Vaqueiras: No m' agrad' iverns.

Quand j'étais aimé et fidèle amant, et (que) me repaissait amour courtois.

Jovens que guerra non pais, 

Esdeve leu flacx et savais.

Bertrand de Born: Al dous nou. 

Jeune homme que guerre ne nourrit pas, devient bientôt flasque et lâche. 

Proverb. Ben sap far paisser erba vert, 

Femna qu' el marit incrima.

Pierre d'Auvergne: Abans que il. 

Bien sait faire paître herbe verte (faire passer pour bête), femme qui le mari inculpe. 

Aras sai que mains fols pais, 

So di 'l reprovier, farina.

P. Camor: Iratz chant. 

Maintenant je sais que farine nourrit maints fous, cela dit le proverbe.

Part. prés. Ieu donei a son senhor polin payssen.

Le Comte de Poitiers: Companho. 

Je donnai à son seigneur poulain paissant (qui ne tette plus).

Joaquim Montclús, Joaquín Monclús, gordo, seboso, gort, gras, craso

Part. pas. Es ben paisutz de manna.

G. Rudel: Quan lo rius. 

Est bien repu de manne.

Al ser, cant son plen e pagutz.

Marcabrus: Al prim comens. 

Au soir, quand ils sont pleins et repus.

Sa gens vai descausa e nuda, 

Mal abeurada e paguda.

Hugues de Saint-Cyr: Tant es de. 

Sa gent va déchaussée et nue, mal abreuvée et repue. 

ANC. FR. Bien seit abevreiz e péuz.

Marie de France, t. I, p. 190. 

Sa jument a fait ensseler

Qui granz estoit et bien péue.

Fables et cont. anc., t. I, p. 96.

ANC. CAT. Peixer. ESP. Pacer. PORT. Pascer. IT. Pascere. (chap. Pasturá.)

23. Pasturar, v., pâturer, paître.

Pren lo caval, e mena 'l pasturar. Leys d'amors, fol. 61. 

Prends le cheval, et mène-le paître. 

CAT. ANC. ESP. Pasturar. PORT. Pastorar. IT. Pasturare. (chap. Pasturá.)

24. Pastenguar, v., nourrir, repaître.

Part. pas: Paubres... pastenguat et vestit. 

Priv. concéd. par les R. d'Angl., p. 14. 

Pauvres... nourris et vêtus.

25. Pasturgar, Pastorgar, Pasturiar, Pastoriar, v., faire paître, pâturer, garder, paître.

Aital toza vilana 

No pot, ses plazens paria, 

Pasturgar tanta bestia

En aital terra solana.

Marcabrus: L' autr' ier. 

Pareille fillette villageoise ne peut, sans aimable accointance, faire paître tant de bêtes en semblable terre solitaire.

Am sas fedas que pastorgava 

En la montaigna on estava.

Trad. d'un Évangile apocryphe. 

Avec ses brebis qu'il faisait paître sur la montagne où il se tenait.

De poder, en tals terradors, lurs avers pastorgar.

Statuts de Provence. BOMY, p. 2. 

De pouvoir, en tels terroirs, faire paître leurs troupeaux. 

Part. prés. Ieu vau mon aver menant

Per las montaygnas pastorgant. 

Trad. d'un Évangile apocryphe.

Je vais menant mon troupeau paissant sur les montagnes.

ESP. PORT. Pastorear.

26. Apaisser, v., repaître, nourrir, rassasier.

Aus, tu qu' en orde t' apaissas 

E sejornas e t' engraissas.

P. Cardinal: Jhesum Crist. 

Écoute, toi qui en ordre (monastique) te repais et te reposes et t' engraisses.

27. Apastencar, v., nourrir, donner la pâture.

Poletz... apastenca; quan troba pastura, sona 'ls.

Eluc. de las propr., fol. 146.

Ses poulets... elle nourrit; quand elle trouve pâture, elle les appelle.

28. Apatiscar, v., gorger, repaître, nourrir abondamment, empâter. 

Ben yest fols si non gardas, 

Cant t' apatiscas ni t lardas, 

Que tu mezeuses non t' ardas.

P. Cardinal: Jhesum Crist. 

Tu es bien fou si tu ne prends garde, quand tu t' empâtes et te lardes, que toi-même tu ne te brûles.

29. Apastorgar, v., faire paître, faire pâturer, paître.

Aquo fon tot son mestriers 

De sas fedas apastorgar.

Trad. d'un Évangile apocryphe.

Ce fut tout son métier de faire paître ses brebis.

30. Apasturar, v., nourrir, faire paître, paître.

De figas... las deu apasturar. Eluc. de las propr., fol. 142. 

De figues... les doit nourrir.

Part. prés. Apasturant porcs. Eluc. de las propr., fol. 125.

(chap. Pasturán gorrinos per Fondespala; porcs com los de la Ascuma.)

Faisant paître porcs.

ANC. CAT. ANC. ESP. Apasturar.

31. Depast, s. m., lat. depastus, nourriture, appétit.

Perda 'l durmir e 'l depast.

Giraud de Borneil: L'autr'ier.

Que je perde le dormir et l' appétit.

32. Depascer, v., lat. depascere, paître, dévorer.

Depascera tot lo munt ab sas cruels dents. Trad. de Bède, fol. 44.

Dévorera tout le monde avec ses cruelles dents.

(chap. Devorará tot lo món en les seues cruels dens.)

domingo, 5 de diciembre de 2021

DVA, Borao, P

PABOSTRE. Preboste. (paborde)

Del cat. prebost.

1. m. y f. Persona que es cabeza de una comunidad, y la preside o gobierna.

2. m. y f. Persona que en un determinado ámbito político, económico, profesional, etc., tiene una posición de gran poder e importancia.

3. m. Mil. capitán preboste.

PABOSTRÍA. n. Prebostazgo. (oficio de preboste)

PACENTAR, PAGENTAR. Apacentar. (Pasturá; pasturo, pastures, pasture, pasturem o pasturam, pasturéu o pasturáu, pasturen; pastura)

PACISCENTE. n. Pactante.

PADOLAMENTO. n. Género de peso, según Ducange apoyado en un documento de 1272.

PADRASTROS. n. Mastranzos.

PAJARILLA. a. Palomilla, insecto que destruye la cebada.

PAJAROTEAR. n. Hacer vida alegre, ociosa y disipada: nacen de ahí algunos derivados, como pajaroteo y pajarotero: en Castilla pajarear y pajarero.

PAJUZ. PAJUZO. a. Paja medio podrida, desechada de las eras y los pesebres. (pallús : se fa aná pera sostre, pera eixugá lo fem; pajar: pallissa)

PALA. n. Tira de tela en las camisas y otras prendas de vestir.

PALABRILLA. n. El bozo que se hace con un cabo del ramal para sujetar a las bestias o impedirles que coman o muerdan.

PALETA. n. El mancebo de albañil que maneja la llana y la paleta.

- a. media-paleta, el oficial de albañil que sale de aprendiz y aún no gana gajes de mancebo: es también muy usual la aplicación de esa frase a todo oficio o profesión.

PALLADA. n. Parvada.

PALLASO. n. Maceta o tiesto. - Úsase en el alto Aragón así como paellaso.

PAN. n. Rosal dice que tomó los nombres de sus precios, como en la corona de Aragón las vuitenas, quaernas (quaternas: 4) y otras suertes de panes.

PANDERETA. n. Panderete.

PANES. d. Trigo en yerba.

PANETE. n. Diminutivo de pan. Se conserva esa voz en la denominación vulgar de una de las iglesias memorables de Zaragoza, la cual fue primitivamente palacio real de los árabes con el nombre de azuda, (la Zuda) sirvió de hospedaje a Alfonso I cuando reconquistó la ciudad en 18 de Diciembre de 1118, llamóse después San Juan de Jerusalén, y hoy, y ya en tiempo de Blancas (pág. 119 de sus Comentarios), se da a conocer comúnmente con el título de San Juan de los Panetes.

PANICERO. El que tenía a su cuidado el servicio del pan en la casa real.

PANIQUESA. d. Comadreja. - n. Niño o niña de mucha viveza y movilidad. (mustela)

PANIQUESA. d. Comadreja. - n. Niño o niña de mucha viveza y movilidad. (mustela)


PANIZO. p. Maíz. (Panís)

PANOLLA. d. Mazorca, panoja. (Panolla de panís, panolles; panollo : atontat)

Manuel Riu Fillat insulte a amics del chapurriau, Ignacio Sorolla li riu les poques grássies

PANSO. n. Paso, seco, consumido: se aplica a las frutas así como la voz pansado.
En el Capbreu del peage que se pagaba en el puente de Luna (1436) se dice carga de pansas un sueldo: en el Glosario del Memorial histórico tomo V. se lee: pansa, cosa extendida o expuesta al sol, de pandere; uvas pansas, pasas. (pansa, panses; yo bec a vegades un vi de 14,5% de Italia, en “uva leggeramente appassita)

PANTASMA. n. Fantasma: es voz vulgar que se usa también metafóricamente.

PAPAHIGO. Aparato a manera de embudo para coger higos del árbol.

PAPELERO. n. Hazañero, finge-negocios.

PAQUETERO. El contrabandista que introduce en España paquetes de contrabando venciendo los Pirineos.

PARADERO, PARADERA. Compuerta o tajadera, formada de tablas portátiles.

PARAR. n. Se llaman gastos de parar la mesa los que ha ocasionado el proceso de Aprehensión desde el apellido hasta la reportación, y son de cuenta del que se opone al aprehendiente cuando obtiene sobre este la ventaja del juicio. - n. Disponer, preparar, y así se dice parar la mesa en sentido de cubrirla con los manteles, o, como dice la Academia, de ponerla. - n. Mullir, cuando se habla de colchones, cojines etc.

parar fuerte: mantenerse en buena salud: en Navarra se usó pararse mal sentirse mal.

PARAULA. n. Palabra: es voz anticuada de las incluidas por Blancas en su Índice. (incluso palaura, palaures; paraula, paraules)

PARCO. p. Parce o premio que dan algunos maestros, principalmente en la Escuela Pía, y que sirve para obtener perdón de ciertos castigos.

PARDINA. a. Despoblado, esto es, yermo o sitio que en otro tiempo tuvo población.
Se halla incluido por primera vez en la última edición de la Academia. - n. Prado. (Lapardina com apellit a Valderrobres, per ejemple)

PAREILLA. n. Matrimonio: voz usada en el fuero de Sobrarbe para designar los hijos legítimos, que allí se llaman hijos de pareilla. (Parella, parelles, parell : par: 2)

PAREJO. d. Poco limpio en aderezar la comida. - n. Dotado de cierta desaprensión y que todo lo lleva por igual. (Parello: al cavá, dixá lo tros cavat igual)

PARICIONERO. n. Pastor que se ajusta con algún ganadero para servirle durante la parición.

PARIHUELAS. n. Parihuela.

PARIZONAR. n. Parir el ganado.

PARRA. (subirse a la) n. Ofenderse, picarse de alguna alusión.

PARRANDA (de). n. De jolgorio, de gran diversión, ociosidad o pasatiempo. (No estaba muerto, que estaba de parranda)

PARRÓN. n. Vasija grande para ordeñar la leche en las cabrerías.

PARTE. n. Con la expresión ¿de qué parte? se indica que de ninguna manera, y así se dice ¿de qué parte he de temerle? ¿de qué parte ha de triunfar?

PARVADA. n. Gran cantidad.

PASADAS (a todas). n. Enajenación absoluta sin condiciones de retracto u otras: es frase que se usa en oposición con la de a carta de gracia.

PASAMÁN. d. Pasamano. (Passamans, en plural en chapurriau, pero no cuan se diu “passa la ma per la paret”)

PASAMANOS. n. Pasamano.

PASAMIENTO. n. Pase de cuentas. - n. Pasar, en el sentido de la última acepción que da a esta palabra la Academia.

PASIO. p. Pasión, por la parte del Evangelio. (La passió de Cristo)

PASIONERO. a. El sacerdote destinado en el Hospital de Zaragoza a la asistencia espiritual de los enfermos.

PASTENCO. n. La res que se echa al pasto: suele hacerse la división de las que aún maman en caloyos, ternascos y pastencos, y a estos se les llama también corderos lechales.

PASTRÓN. n. Bofetón o puñada, voz familiar.

PATERA. n. Enfermedad del ganado en las pezuñas. (pata; pota)

PATIO. n. Portal cubierto.

PAUL. d. Pradería común. (prat; prato; prado)

PAVANA. n. Salida de pavana es expresión que significa réplica intempestiva, insuficiente o grotesca, y también porte inesperado, desenlace poco delicado en algún asunto.

PAVISO. d. Pavia. - d. Tonto, lerdo.

PEAL. n. Se usa en la frase poner a uno como un peal equivalente a poner a uno como un trapo, pero es extensiva también a los malos tratamientos de obra.

PECINA. d. Riña, contienda, alboroto.

PECULLO. d. Peculio, voz anticuada.

PECHO ARRIBA. n. A repecho.

PEDER. n. Peer. (Fotres un pet, petá, petás; m’hay futut un pet; ting petera).

PEDRADA. d. Pedrea, apedreada.

PEDREGADA. n. Pedrea. (Granizo; granís; granissada)

PEDREÑA. d. Pedernal.

PEDUCO. n. Calzado tosco que se usa en las montañas.

PEIRÓN. n. Columna u obelisco que contiene alguna imagen y que se halla únicamente a la entrada de las aldeas: llámase también pairón.

PELADIZO. n. Piel que cubre la carne de las frutas: la gente vulgar dice pelarzo.

PELELE. c. Pobrete, falto de inteligencia y de fortuna: simple, inútil, dice la Academia.

PELINDUSCA. n. Ramera, mujer de mala vida. (pelandusca; puta, prostituta)

PELUCHÓN. n. Pelo crespo o descompuesto: se dice también del que lo lleva.

PELLA. c. El cogollo de la col. (Lo grumo de la col)

PELLEJERO. n. Entre ganaderos el que se dedica a comprar pieles de desecho o de reses mortecinas. (Pelleté; pelleter; tamé es lo que traballe la pell; peletero)

PELLEJANA. n. Persona de malas prendas o de mala vida: las rameras fueron llamadas pellejas (según Rosal) porque vestían pieles de cabra roja o zorra entre los pastores de Roma, y de ahí verosímilmente se ha derivado esa palabra, muy usada en Aragón. (Y zorra, vulpeja; vulpes)

PELLETA. p. Pelleja.

PELLÓN. a. Parte considerable de una cantidad: así se dice “ya ha pagado un buen pellón”, “le ha entrado un buen pellón con la dote de su esposa”.

PÉNAME. a. Pésame.

PENAR. d. Pesarle a uno, arrepentirse. (Me pene no habé fet alló cuan podía féu)

PENDIJO. n. Cualquiera adorno pendiente cuando se usa sólo por vanidad, como las borlas de un bastón, las cruces de honor y los dijes de las señoras en el cuello, las orejas o brazos.

PENDONEAR. n. Disipar el tiempo, callejear, concurrir a todo lo que sea distracción.

PENDONERO. n. Haragán, vago, amigo de diversiones y pasatiempos. (Pendón)

PENEQUE. c. Borracho.

PENEQUE. c. Borracho.

PENONES. n. Edictos o decretos del Rey, según Ducange. (Penó: pendón, estandarte)

PEÑORA. n. Prisión. - n. Multa o pena. (pignora, pignorare)

PEÑORAR. n. Prender. Dice Cuenca, “a los Señores de vasallos no se les peñora o prende.” - n. Multar, apenar.

PEONÍA. a. Peonada, jornal: lo que un peón trabaja en un día.

PERCAZAR. d. Apercazar o coger con dificultad.

PERDIGANA. a. Perdigón. (perdiu minuda, perdiganes, críes de perdiu).

PERDIGUERO. d. Perdigón.

PERERA. d. Peral. (Si vols que te diga quina fruita fa este abre, espérat)

PERINDOLA. n. Perinola.

PERJUDICIOSO. n. Perjudicial. (prejudicio, perjuicio; prejudici)

PERNADA. n. Predio rústico, según Ducange.

PERNERA. La parte del pantalón que cubre cada pierna. (Lo camal, de cama)

PERO. n. Esta conjunción adversativa tiene alguna vez oficios de partícula afirmativa, equivaliendo a sí, como es fácil, pero muy fácil.

PEROLA. n. Cazo. (olla; hortereta, hortera; perolas : tetas como cazos)

PEROLÓN. n. Perol grande, vasija de cobre u otro metal destinada a varios usos.

PERPAGAR. n. Pagar completamente, voz anticuada.

PERRERA. n. Berrinche.

PESCATERO. n. Pescadero, el que vende pescado. (peixcaté, peixcatera)

PETAFIO. n. Persona o cosa que sirve de estorbo: en Navarra se dice petacho.

PETENAR. d. Retozar.

PETRERÍA. n. Barreño, aguamanil: léese en leges palatinae Jac. II. Maj.

PEZ COCA. n. Jugo resinoso un poco más grueso que la pez ordinaria: sirve comúnmente para la formación de los barnices.

PEZOLAGA. d. Tronera, persona de poco asiento y mal de porte. (Pessolaga, pesolaga)

PICACHOVA. n. Instrumento o herramienta para demoler, de que generalmente usan los albañiles, y se distingue en que el hierro tiene pico en un extremo y boca en el otro.

PICAJOSO. n. El que se pica o resiente sin gran motivo y con bastante frecuencia.

PICA-PELÓN. n. Se usa en la frase estar de pica-pelón, en equivalencia de estar contrapuntado.

PICAPORTE. n. Llavín con que se abre la puerta exterior de las habitaciones.

PICAR. p. Machacar, desmenuzar. (Picá; pico, piques, pique, piquem o picam, piquéu o picáu, piquen)

PICOLETA. n. Pico de que usan los albañiles para demoler. - n. Taza con que se sirve el caldo u otros líquidos a los enfermos que no pueden incorporarse en la cama.

PICOR. p. Picazón, escozor. (picassó, del añ de la picassó; coissó, coentó)

PICOTA. d. Piquera. - n. No saber ni picota, no saber pizca, no conocer una jota, no tener noticia alguna de lo que se trata.

PICOTEAR. n. Picar o ir comiendo de poco en poco.

PICULÍN. n. Volatín, titerero como otros dicen, buratín como hay quien escribe a la italiana.

PICHÓN. c. Palomino o polluelo de paloma. (Pichó, pichons; críes de colom, coloms)

PIE. d. Medida para la aceituna. - n. hacer pies, empezar a sostenerse el niño sobre ellos: en Castilla se dice hacer piernas en otro sentido. (Un peu de olives)

PIEDRA. n. Díjose a piedra perdida en equivalencia de la expresión actual a fuego graneado, como puede verse en Zurita: hoy se dice en significación de apresuradamente.

PIERDE. n. Pérdida, y así se dice es calle que no tiene pierde. (carrera o carré que no té pérdua)

PIGRE. a. Tardo, negligente o desidioso: conforma, más que el castellano pigro, con la etimología latina. - n. Desaplicado o poco aprovechado en la escuela.

PIGÜELA. n. Echadiza, indirecta.

PIGÜESA. d. Viruelas. (Pigota)

PILLA. a. Pillaje.

PILMA. d. Vizma. - d. Trampa, deuda.

PILÓN. n. Guarda-cantón, poste. - n. Columna en que se exponían al público los miembros de los malhechores, cuando estaba en uso esa repugnante práctica: llamábase pilón de los cuartos. (descuartizados)

PILOTERO. n. Uno de los operarios en las fábricas antiguas de papel.

PIMENTÓN. p. Pimiento. (primentó, primentons; primentonera la planta)

PIMIENTA (hacer). n. Tomarse vacación.

PINCHAR. c. Punzar. (punchá; puncho, punches, punche, puncham o punchem, puncháu o punchéu, punchen)

PINCHE. c. Ayudante, marmitón de cocina.

PINCHÓN. d. Punzón. (punsó, punchó; puncha : espina - de rosa, zarza, etc.)

PINGANETAS. n. Se usa en la frase estar en pinganetas, que significa estar en cuclillas, estar mal sentado o acomodado, estar en peligro de caer: en Castilla estar en pinganitos es hallarse en puestos elevados o en buena fortuna.

PINGO. n. Sustantivo con que suele designarse al que es demasiado suelto, haragán y desaseado: generalmente se aplica a la mujer.

PINOCHA. d. Panoja. (panolla de panís; mazorca de maíz; panizo)

PINTA. n. Clarión. (clarió: argila blanca; arcilla blanca)

PINTAR. n. Tallar, esculpir: así llaman los pastores a los adornos que hacen en la madera con cualquiera instrumento cortante. - n. pintarla, figurar, garbear, darse importancia.

PINTURRUTEAR. n. Pintorrear, pintarrajar. (pintarrajear)

PIÑEROL. n. En Alcañiz el pájaro loxia curvirostra

Piñerol

PIÑORAR, c. Sacar prendas por algún adelanto que se ha hecho: dícese también peñorar y ambas son voces anticuadas. (pignorar, pignorare; peñora, piñora)

PIPIRIJAINA. n. Se dice compañía de pipirijaina a la tropa de malos comediantes, y reunión de pipirijaina a la de poco pelo o menor importancia de la que conviene.

PIQUERO. d. Albañil, alarife.

PIQUETE. n. Esquila de poco volumen que se pone en los rebaños a los borregos o corderos de desvezo.

PIRULO. n. Perinola pequeña y redonda sin las iniciales, ni por consiguiente las suertes, que tiene la perinola común.

PISADERA. n. Se dice de la reja colocada en el acera de una calle para dar ventilación y luz a algún sótano: puede aplicarse en general, como adjetivo, a todo lo que haya de ser pisado.

PISAZO. n. Pisada, pisotón: esta última palabra todavía no se halla admitida por la Academia. (patejada, potejada, palsigada, calsigada)

PITAÑAR. n. Casa de mala especie: vivienda extraviada, sospechosa y de pobre apariencia.

PITÓN. a. Piedrezuela con que juegan los muchachos a los cantillos.

PIZARRA. n. Encerado para verificar operaciones matemáticas o de otra ciencia a la vista de muchos.

PIZCO. c. Pellizco. (Pessic, pessics; pessigá)

PLACER (A). a. Despacio, poco a poco.

PLANTERO. n. Simiente. (planté de ensiam : simiente, plantero de lechuga)

PLANZÓN. d. Estaca de olivo u otro árbol. (plansó, pera plantá)

PLATADA. n. El comestible contenido en un plato colmado. (platerada de arrós)

PLEGADERA. n. Tablón que, colocado verticalmente o de canto y arrastrado por una o dos caballerías, va amontonando la mies en la era, dirigido por el labrador que lo sujeta con una esteva.

PLEGADOR. a. El que recoge limosna para alguna cofradía o comunidad.

PLEGAR. d. Hacer la llega (plega). - n. Concluir una cosa, quedar uno sin esperanza, y en este sentido se dice “ya hemos plegado.” (Ya ham plegat)

PLIEGA. n. Llega. (plega, dels quintos)

PLIEGUE. n. Se dice ¡buen pliegue va a tener!, en sentido de ¡buena vida, buen fin va a tener!

POCEAR. d. Sacar agua de un pozo con pozales o cubos. (poar, pouar, pová)

POCHA. n. Ave. - n. La bolsa que forma la camisa u otra prenda a la parte del pecho.

POCHADA. n. Lo que se contiene dentro de esa cavidad.

POCHO. c. Pálido, descolorido. - n. judías pochas, judías desgranaderas.

PODER. n. Úsase en la frase es cosa que me puede, como diciendo que me incomoda, que me saca de mí. (que puede con mis nervios)

POLPA d. Pulpa.

POLLO. a. Caballón o margen a trechos para que se detenga el agua. - n. Gargajo.

PONTAGERO. n. El empleado a cuyo cargo estaba el cobro del derecho de pontazgo.

PONTARRÓN. n. Aumentativo despectivo de puente.

PORCIÓN. n. Tablilla de chocolate de una onza o de tres cuartos.

PORCHE. c. Poste, soportal.

PORGADERO. a. Harnero, cedazo, zaranda o criba. (porgadó, porgadora, sedás, aré, criba, ventadó)

PORGAR. d. Aechar (cribar; porgá; porgo, porgues, porgue, porguem o porgam, porguéu o porgáu, porguen)

PORGUESAS. d. Aechaduras o desperdicios después de aechado o cribado el trigo. (Al carré pla venen blat, a Vilanova porgueres, y al carré de la muleta, la flo de les bachilleres)

PORRETÓN. n. Ave que no ha salido del nido y permanece todavía implume.

PORTADERA. n. Vasija de madera para transportar las uvas de la caja al lagar.

PORTATA. n. Acción de llevar, conducir, custodiar, instruir, tramitar &c, y así se dice “por la portata de procesos” en un tratado de los Oficios y Salarios de la Corona.

PORTEGADO. n. Pórtico de iglesia, voz local que por nuestra parte no hemos oído, pero nos ha sido comunicada por persona competente. (Portalada)

POSADOR. n. Posadero, mesonero.

POSO. c. Parte gruesa de los líquidos que queda en el fondo de la vasija.

POSTILLERÍA. n. Postigo: así se desprende de una declaración dada en 1522 por la corte del Justicia, condenando en 60 dineros a los que quiebren puerta o postillería.

POTREAR. n. Molestar, aburrir, cansar, apurar a uno.

POZAL. c. Cubo de pozo. (Poal, poval, galleta)

POZALEAR. d. Revolver el agua de un pozo subiendo y bajando sin objeto los pozales.

PRECIOS. d. Estimación del daño causado en los campos.

PREDICADERA. a. Púlpito.

PRENDADA. n. Apenamiento, o intimación de alguna pena.

PRENDAR. n. Apenar o intimar alguna pena.

PRESA. a. Puchero de enfermo.

PRESERO. n. Puchero de dos tazas de caldo.

PRESTAR. c. Dar de sí, extenderse las telas.

PRIETO. p. Mezquino, mísero, tacaño. (de puñ preto : de puño apretado; agarrat)

PRIVILEGIOS. n. Leyes o fueros políticos, código constitucional de los aragoneses. PROBAR. c. Catar.

PROBATINA. n. Prueba, ensayo, tentativa.

PROCESO DE CAMBRA. n. El que se hacía en lugar escondido: se llamaba también de cámara y estaba prohibido en Aragón.

PROCURA. p. Procuradoría.

PROCURADOR. a. Se dice procurador astricto del obligado a seguir ciertas causas, especialmente criminales, en las cuales nunca se procedía de oficio en Aragón.


PROFIERTA. n. Servicio extraordinario concedido por el reino al monarca con el carácter de empréstito, según puede verse en Asso, Economía Política.


PROMOVEDORES. n. Oficiales destinados a agitar los negocios civiles y aun criminales y a suplir al Canciller o vice-canciller en algunas funciones, siendo considerados como consejeros del Rey: eran en número de cuatro, dos caballeros y dos doctores, todo según las Ordinaciones de Pedro IV.

PRONUNCIA. a. Pronunciación o publicación, o acción y efecto de publicar alguna cosa.

PROPALO. n. Barra cilíndrica de hierro, que encaja por un extremo en el árbol y que termina por el otro en esquina para recibir el rodillo del molino harinero.

PROPIO (de). n. De intento, directamente, sin otro objeto, por ejemplo voy de propio a su casa para contárselo. (aposta)

PROPOSICIÓN. n. Demanda de posesión en el juicio de firma. - n. Discurso del trono al abrir las Cortes, Propositio Curiarum.

PROVISA. n. Decreto de secuestro, que es la primera diligencia en el juicio de Aprehensión.

PUDIR. d. Heder. (putí; aixó put com la poput, put put: abubilla)

PUDOR. d. Hedor, hedentina. (pudó, pudina, corrompina, mala auló)

putput, puput

PUERTA. n. En el juego de dominó la ficha que por un extremo presenta un número del cual van todos jugados menos uno: y del que conserva este en su poder se dice tener una puerta pues por allí nadie sino él puede jugar. - n. salir por la puerta de los carros, salir vergonzosamente de una casa, de un establecimiento, o de un negocio: en Castilla se dice salir por la puerta de los perros por salir huyendo.

PUGA. p. Púa.

PUGÉS. n. Moneda que valía la cuarta parte de un dinero en tiempo de Carlos V, según Juan Gutiérrez citado por el paleógrafo Merino.

PULGARILLAS. n. Castañuelas. (castañoles)

PULIENDA. n. Cospillo.

PULSERAS. n. La carga que se sobrepone a los costados de cualquiera carro o galera, atándosela con cuerdas fuera de la escalera del carruaje: también toma aquel nombre la misma red de cuerdas en que se contiene la carga. (pulsera, pulseres : pols : pulso, sien, sienes)

PUNCHAR. c. Punzar. (punchá)

PUNCHAZO. d. Punzada. (punchada, punchades)

PUNCHÓN. d. Punzón. (punchó; puncha)

PUNTERO. n. Tripulante en los barcos del Canal imperial, cuya maniobra consiste en evitar que la embarcación choque contra las márgenes, lo cual previene apoyando en ella unos largos remos. (remos largos como un puntal)

PUNTILLOSO. n. El que tiene mucho puntillo o una susceptibilidad exquisita. Aunque parece de etimología francesa, no debe de ser sino un derivado de puntillo: la Academia admite puntoso y puntuoso.

PUÑAZO. n. Puñada, puñetazo. (1)
(1) Tenemos a aquella por tan castellana como a estas dos palabras, pero no hallándola en el Diccionario de la lengua, a pesar de ser el derivado más próximo de la primitiva PUÑO, y siendo por otra parte muy frecuente en Aragón, nos hemos permitido incluirla como a algunas, aunque muy pocas, que se hallan en este caso. En lo demás, nosotros no hemos dado cabida a voces que la Academia califica de castellanas, por más aire aragonés que les hayamos encontrado, sino que hemos trasladado las que de entre ellas incluyó Peralta en su ensayo, y aun esas marcadas, para conocimiento del lector, con la letra c.

PURNA. d. Chispa. - n. tener malas purnas, tener malas chanzas, o mal genio, o mal carácter, o poco aguante. (malas pulgas)

purna, foc y destral an estos amics dels etarres y catanazis

PUYA. d. Poya.

PUYADA. n. Regreso, principalmente de los ganados trashumantes.