champouirau, chapurriau, chapurriat, chapurreau, la franja del meu cul, parlem chapurriau, escriure en chapurriau, ortografía chapurriau, gramática chapurriau, lo chapurriau de Aguaviva o Aiguaiva, origen del chapurriau, dicsionari chapurriau, yo parlo chapurriau; chapurriau de Beseit, Matarranya, Matarraña, Litera, Llitera, Mezquín, Mesquí, Caspe, Casp, Aragó, aragonés, Frederic Mistral, Loís Alibèrt, Ribagorça, Ribagorsa, Ribagorza, astí parlem chapurriau, occitan, ocsitá, òc, och, hoc
Tant je ne me débats ni ne m'essore que toujours je ne trouve là mon coeur.
Qu'el sieu cors sobretracima
Lo mieu tot e no s' eisaura.
A. Daniel: En un sonet.
Que son coeur surmonte le mien entièrement, et ne s'élève pas.
12. Malauratge, s. m., malheur.
E sitot m' estauc apensatz,
Ni pres per malauratge.
Giraud de Borneil: Non puesc sofrir.
Et quoique je sois pensif, et pris par le malheur.
Aurelha, s. f., lat. auricula, oreille.
E vestic se de negre, e talhet las coas e las aurelhas a totz sos cavals.
V. de Pierre Vidal.
Et il s'habilla de noir, et tailla les queues et les oreilles à tous ses chevaux.
Pueis rete 'l per aurelha.
Rambaud de Vaqueiras: El so que.
Puis le retient par l'oreille.
Loc. E claus tas aurelhas
A lur votz.
P. Cardinal: Jhesum-Crist.
Et ferme tes oreilles à leur voix.
A l' aurelha de monsegnor Raimon venc.
V. de Guillaume de Cabestaing.
Il parvint à l' oreille de monseigneur Raimond.
Ad aytal pregador fay Dieus la sorda aurelha.
V. et Vert., fol. 88.
A tel suppliant Dieu fait la sourde oreille.
ANC. FR.
A plusors ont trenchiez et aureilles et piez.
Le messaige del rei dist el duc en l' aureille.
Roman de Rou, v. 1398 et 3460.
Volontairement et sans me faire tirer l'aureille.
N. Rapin, p. 112.
CAT. Aurella (orella). ESP. Oreja. PORT. Orelha. IT. Orecchia.
2. Auril, s. m., oreille.
E tan pe e tan ponh e tan auril.
Roman de Gerard de Rossillon, fol. 29.
Et tant de pieds et tant de poings et tant d'oreilles.
3. Aurelhier, s. m., oreiller.
Una peyra a son cap, non vol autre aurelhier.
V. de S. Honorat.
Une pierre à sa tête, il ne veut d'autre oreiller.
ANC. FR. Ne plus ne moins que les aureillers.
Amyot, Trad. de Plutarque, Morales, t. 1, p. 281.
4. Auricular, adj., lat. auricularis, auriculaire.
Es dit auricular, quar ab el purgam et gratam las aurelhas.
Eluc. de las propr., fol. 49.
Il est dit auriculaire, parce qu'avec lui nous nettoyons et grattons les oreilles.
En sa confessio auricular. Doctrine des Vaudois.
En sa confession auriculaire.
CAT. ESP. PORT. Auricular. IT. Auriculare.
5. Yssaurelhiar, v., essoriller.
Per far yssaurelhiar l'homme, etc.
Tit. de 1498. DOAT, t. CXXVII, fol. 278.
Pour faire essoriller l'homme.
Le dictionnaire de Trévoux remarque que le verbe français est mal fait, et
qu'on devrait dire essoreiller. Mais l'ancien français avait le verbe essoreiller.
ANC. FR. Esmutiler, essoreiller, etc.
Tit. de 1293. Carpentier, t. 1, p. 392.
6. Auzir, v., lat. audire, entendre, ouïr, écouter.
Auiatz la derreira chanso
Que jamais auziretz de me.
Giraud le Roux: Auiatz la.
Écoutez la dernière chanson que jamais vous entendrez de moi.
Aus-tu, Raimbal? Titre de 1040.
Entends-tu, Raimbal?
E dis lur que ela avia auzit dir. Titre de 1168.
Et leur dit qu'elle avait ouï dire.
Selha del mon que ieu plus vuelh
E mais am de cor e de fe,
Au de cor mos precs e 'ls acuelh.
B. de Ventadour: Quan par la.
Celle du monde que je désire le plus et aime le mieux de coeur et de foi, écoute de coeur mes prières et les accueille.
Que pot saber aquell que non es temptatz, si no per auzir dire?
V. et Vert., fol. 45.
Que peut savoir celui qui n'est pas tenté, si non par ouïr dire?
Loc. Auzen de totz, aissi parlet.
Trad. de l'Évangile de Nicomède.
A l' oyant de tous, il parla ainsi.
ANC. FR. Quand chou oï Salhedins....
Fabl. et cont. anc, t. I, p. 74.
ANC. CAT. Auzir. ESP. Oír. PORT. Ouvir. IT. Udire.
7. Auditori, s. m., lat. auditorium, auditoire, école.
E plen auditori. Chronique des Albigeois, col. 31.
En plein auditoire.
Quar de vertatz mantenetz auditori.
Leys d'amors, fol. 152.
Car vous maintenez école de vérités.
CAT. Auditori. ESP. PORT. IT. Auditorio.
8. Audiencia, Audienza, s. f., lat. audientia, audience, assemblée qui
écoute.
S'ieu, en audiencia de moltz,
Dizia III o IIII motz.
Brev. d'amor, fol. 12.
Si, en audience nombreuse, je disais trois ou quatre mots.
En audienza dels pastors.
Trad. d'un Évangile apocryphe.
En audience des pasteurs.
ANC. FR. Un prince aussi grand d'ailleurs que celui qui honore cette audience. Bossuet, Or. fun. d'Anne de Gonzague. (N. E. Oración fúnebre de Ana de Gonzaga.)
Dans l'édition des Chefs-d'OEuvre oratoires de Bossuet, t. VI, p. 313, on lit auditoire.
Il est très vraisemblable que Cléopâtre parlait souvent dans ce goût, mais ce n'est point cette indécence qu'il faut représenter devant une
audience respectable. Voltaire, Épître déd. de Zaïre.
ESP. PORT. Audiencia. IT. Audienzia.
- Ouïe, action d'écouter.
A la vezensa e a la audienza de VII garens.
Trad. du Code de Justinien, fol. 61.
A la vue et à l'ouïe de sept témoins.
ANC. FR. Et je vois sa raison
D'une audience avide avaler ce poison.
Molière, Dom Garcie de Navarre, acte II, sc. 1.
- Séance des magistrats qui jugent.
On seignors cossols tenon lor audiensa.
Tit. de 1304. DOAT, t. XCII, fol. 466.
Où les seigneurs consuls tiennent leur audience.
Et apelet a l' audiensa papal.
Cat. dels apost. de Roma, fol. 154.
Et il appela à l' audience du pape.
CAT. ESP. PORT. Audiencia. IT. Audienza.
9. Ausensa, Audenza, s. f., audition.
So que li advocat diran en plait, en vezensa et en ausensa d'aquel de cui es lo plaitz.
Trad. du Code de Justinien, fol. 6.
Ce que les avocats diront en plaid, en vue et en audition de celui de qui est le plaid.
En vedenza e en audenza d'En Ugo de Mondragon.
Tit. de 1225 de l'arch. d'Arles, n° 86.
En présence et en audition du seigneur Hugues de Montdragon.
10. Auzimen, s. m., ouïe.
Als secx donet lumnieyras, et als sortz auzimens.
P. de Corbiac: El nom de.
Aux aveugles il donna les lumières, et l'ouïe aux sourds.
Gieta oli en la conquavitat del auzimen.
Trad. d'Albucasis, fol. 15.
Jette huile en la concavité de l'ouïe.
ESP. Oimiento (oído). IT. Udimento.
11. Auzida, s. f., renommée.
E servir tal senhor
Que vuelha fort honor
Et auzid' e bobans.
Amanieu des Escas: El temps.
Et servir tel seigneur qui veuille fort honneur et renommée et magnificence.
ANC. ESP. Oída. IT. Udita.
12. Auditor, Auzidor, s. m., lat. auditor, oïant, écoutant.
Bon entendemen als auzidors.
Leys d'amors, fol. 132.
Bon entendement aux écoutants.
Al dizen ni al auzidor.
Deudes de Prades, Poëme sur les Vertus.
Au parlant et à l'écoutant.
Adj. Discipols, escolars auzidors.
Statuts de Montpellier de 1204.
Disciples, écoliers oïants.
- Auditeur.
Que era auzidor del sanh palais.
Cat. dels apost. de Roma, fol. 199.
Qui était auditeur du saint palais.
Per los auditors de vostres comptes.
Tit. de 1418. DOAT, t. CXLV, fol. 206.
Par les auditeurs de vos comptes.
- Ouïe.
A confortar l' auzidor.
Brev. d'amor, fol. 50.
A fortifier l'ouïe.
13. Reyre-auditor, s. m., sous-auditeur.
Per lo auditor o reyre-auditor de cambra apostolical.
Tit. de 1373. DOAT, t. CXXV, fol. 65.
Par l'auditeur ou sous-auditeur de la chambre apostolique.
14. Vice-auditor, s. m., vice-auditeur.
De sos auditors, vice-auditors commissaris.
Tit. de 1373. DOAT, t. CXXV, fol. 69.
De ses auditeurs, vice-auditeurs commissaires.
15. Auziritz, s. f., auditrice, celle qui écoute.
Don la votz a l' auziritz
Qu'a jutjar lo plag avia
Comenset dir.
B. Zorgi: L'autr'ier.
Dont la voix commença à dire à l' auditrice qui avait le différend à juger.
IT. Uditrice. (N. E. En castellano sería el equivalente femenino emperatriz del masculino emperador. Para oidor no usamos “oitriz”, sino oidora. El romance occitano usaba trovairitz – romans de Flamenca - y trovador.)
16. Auditiu, adj., qui fait ouïr, auditif.
Plus subtil es la virtut viziva que la virtut auditiva.
Eluc. de las propr., fol. 138.
La faculté visuelle est plus subtile que la faculté auditive.
17. Auzible, adj., qui peut être ouï.
De causas auziblas cum so votz e sos.
Eluc. de las propr., fol. 17.
De choses qui peuvent être ouïes comme sont voix et son.
18. Eyssauzir, Exaucir, Issauzir, v., lat. exaudire, écouter.
Tro que denh mos precx eyssauzir.
P. Raimond de Toulouse: Enquera.
Jusqu'à ce qu'elle daigne écouter mes prières.
Cel que non issau lo paubre non er issauzitz de Deu; issau lo paubre e
'l famolent, e Deus issauzira ti.
Trad. de Bède, fol. 84.
Celui qui n'écoute pas le pauvre ne sera point écouté de Dieu; écoute le pauvre et l'affamé, et Dieu t'écoutera.
Tan qu'elh vol exaucir
Mos precx et obezir.
G. Riquier: Qui vuelha.
Tant qu'il veut écouter et accueillir mes prières.
IT. Exaudire. (N. E. El italiano conserva la forma latina pura según Raynouard. Ver ascoltare: écouter, escoltar)
Auriera, s. f., lisière.
No 'ls fasan totz plas senes cap et senes aurieras, de tal guisa qu'entre 'lh drap, las aurieras e 'l cap, non aya deguna variacio de color.
Tit. de 1360. DOAT, t. LXVII, fol. 372.
Ne les fassent tous unis sans chef et sans lisières, de telle guise qu'entre le drap, les lisières et le chef, il n'y ait aucune variation de couleur.
ANC. FR. Le suppliant aperceut sur l' orière ou rive d'un champ.
Le loriot ne chante dans le verger ni dans la forêt.
Nég. expl. No mi prezaria un auriol,
Si a cort no m'auzian li savi e 'lh fol.
Roman de Gerard de Rossillon, fol. 38.
Je ne me priserais pas un loriot, si les sages et les fous ne m'entendaient à la cour.
CAT. ESP. Oriol. (N. E. oriolus oriolus; oropéndola)
2. Auriola, s. f., loriot.
Neys ab sa par l' auriola
Met son chantar.
Marcabrus: Pus la.
Même le loriot met son chanter avec sa compagne.
Aurion, s. m., lat. orion, orion, grande ourse.
Car n'atendon l'aurion.
Sordel: Non pueis.
Car ils se dirigent vers l'orion.
Escantis tot' autra lugor
E de luna e d'aurion.
Brev. d'amor, fol. 30.
Eteint toute autre lueur et de lune et d'orion.
Loc. Car ieu pugei tant contra 'l mon,
Que penre cugei l'aurion.
G. Faidit: S'om pogues.
Car je m'élevai tant contremont, que je crus prendre la grande ourse.
CAT. ESP. (Orión; Osa mayor) PORT. Orion. IT. Orione.
Ausar, v., du lat. ausus, oser, s'enhardir.
Que no us n'auses combatre. Titre de 960.
Que vous n'en osassiez combattre.
(N. E. En “castellano” equiparable al año 960 sería:
Que vos no ne osaseis combatir.)
Molt l'ama pauc si no ill lo ausa dir.
R. Bistors: Non trob.
Il l'aime bien peu, s'il ne le lui ose dire.
ANC. FR. Qui ausassent plus desrober sur les chemins.
Monstrelet, t. II, fol. 86.
N'aveit el chastel hum si os,
Ki cuntre li osast eissir,
Ne estur ne mellée tenir.
Marie de France, t. 1, p. 406.
Et dist comment ils estoient si oset.
Chronique de Cambray.
ESP. Osar. PORT. Ousar. IT. Ausare, osare.
2. Auzablament, adv., hardiment.
Puesca vos dir auzablament del patriarcha David.
Trad. des Actes des Apôtres, ch. 2.
Que je puisse vous dire hardiment du patriarche David.
PORT. Ousadamente. (ESP. Osadamente.)
3. Auzart, adj., hardi, audacieux.
E lur cug metre cor auzart.
Bertrand de Born: Un sirventes.
Et je leur crois mettre coeur audacieux.
Mascles es plus auzart.
(chap. Lo mascle es mes osat : valén)
Eluc. de las propr., fol. 70.
Le mâle est plus hardi.
Que neguna persona... non sia tan auzarda que auze aportar, etc.
Cartulaire de Montpellier, fol. 175.
Qu'aucune personne... ne soit si osée qu'elle ose apporter, etc.
4. Ausat, s. m., hardiesse.
Can l' auzatz es vengutz
Don amor ven alutz.
G. Riquier: Segon qu'ieu ai.
Quand l'audace avec laquelle amour vient à bout est venue.
5. Audei, s. f., hardiesse, audace.
Que lhi mostrarai d'armas tan gran audei.
Roman de Gerard de Rossillon, fol. 36.
Que je lui montrerai une si grande hardiesse d'armes.
Ausberc, s. m., haubert, cotte de mailles.
Halsberga vel Halsperga vox est saxonica; proprieque signat thoracem ferreum sive armaturam colli et pectoris, ab Hals collum, et bergen
tegere, protegere, munire. (N. E. alemán Herberge : albergue; Hals : cuello; una palabra más de origen sajón para el vocabulario – DCVB - de esos pequeños godos hambrientos de palabras de otras lenguas, que se hacen llamar catalanes, y las godas, catalanas.)
Vossius, de Vit. Serm., lib. II, tit. 9.
Le comte de Boulainvilliers, dans son supplément aux Essais sur la Noblesse, p. 94, dit: “Le haubert étoit une chemise de mailles longue jusqu'au-dessous des genoux. Le haubert se plaçoit par-dessus le gambeson, qui se mettoit sur la chair, comme nos gilets d'hiver sur la chemise.”
Ab dard d'assier, don fer colp de plazer,
On no ill ten pro ausbercs fortz ni espes.
Giraud de Calanson: A lieis cui am.
Avec dard d'acier, dont il frappe coup à plaisir, où haubert fort et épais ne tient profit contre lui.
Als us viratz vestir ausbercx,
Als altres perpunhs et escutz.
R. Vidal de Bezaudun: Unas novas.
Vous verriez vêtir hauberts aux uns, pourpoints et écus aux autres.
Quant ai vestit mon fort ausberg dobler.
P. Vidal: Drogman (Drogoman).
Quand j'ai revêtu mon fort haubert double.
ANC. FR. Je n'avoie onques lors hauberc vestu.
Joinville, p. 23.
El dos lo vestent un blanc hauberc doublier.
Roman de Guillaume au court nez.
L'ancien français exprimait par un seul mot l'action de se dévêtir du haubert.
A lor tentes deshaubergié
Se sont, et au mengier assis.
Roman du Renart, t. IV, p. 201.
IT. Usbergo.
2. Alberget, s. m., haubergeon, petit haubert.
Albergetz, IIII deners.
Cartulaire de Montpellier, fol. 114.
Les haubergeons, quatre deniers.
3. Ausbergot, s. m., haubergeon, petit haubert.
Ausberc o ausbergot dona cascun IIII deners.
Cartulaire de Montpellier, fol. 105.
Haubert ou haubergeon, pour chaque, donne quatre deniers.
Austarda, s. f., lat. avis tarda, outarde.
Aissi com fai l' austarda,
Can vei venir l'aigla o l'austor;
A terra s fer per plus viatz morir.
Aimeri de Peguilain: D'avinen sap.
De même que fait l' outarde, quand elle voit venir l'aigle ou l'autour;
elle se frappe à terre pour mourir plus vite.
CAT. ESP. Avutarda. PORT. Abetarda. IT. Ottarda.
Austor, s. m., lat. austerius, autour, épervier. (N. E. DE. Sperber; esparver; esparvé; esparvier; espervier; esprevier; cernícalo.)
De tres maneiras son austor;
Car l'un son gran, l'autre menor,
L'autre petit de bona guisa.
Deudes de Prades, Auz. cass.
Les éperviers sont de trois sortes; car les uns sont grands, les autres moindres, les autres petits de bonne guise.
E per un austor que nays
Son mil perditz.
P. Cardinal: Razos es qu'ieu.
Et pour un autour qui naît sont mille perdrix.
Loc. E prendre cug ab la perditz l' austor.
G. Magret: Eu aissi m pren.
Et avec la perdrix je crois prendre l' autour.
ANC. FR.
Chace de chien, d' espervier, ne d' ostor.
Roman d' Aigolant: Bekker, p. 184.
Bien sont esprevier duire è ostour è falcon.
Roman de Rou, v. 3825.
ANC. CAT. Austor. ESP. Azor (pl. Azores). PORT. Açor (Açores). IT. Astore.
2. Austoret, s. m., petit autour.
Eu vi...
Mon austoret amparar.
Raimond de Miraval: Del rei d'Aragon.
Je vis... mon petit autour se défendre.
Austri, s. m., lat. auster, auster, vent du midi.
III portas daus austri.
Trad. de l'Apocalypse, chap. 21.
Trois portes devers l' auster.
ESP. PORT. IT. Austro.
2. Austral, adj., lat. australis, austral, du midi.
Vens australs resolvo las humors del cors.
Eluc. de las propr., fol. 134.
Vents du midi résolvent les humeurs du corps.
CAT. ESP. PORT. Austral. IT. Australe.
Autan, s. m., lat. altanus, autan.
Vent auta... Auta es vent cardinal.
Eluc. de las propr., fol. 36 et 134.
Vent autan... Autan est vent cardinal.
Autrei, s. m., permission, concession, octroi.
Ayci ac Joseph l'autrey del rey Pharaon.
Hist. abr. de la Bible, fol. 23.
Ainsi Joseph eut la permission du roi Pharaon.
Qu'ieu l'am finamen ses autrei.
Ameus de la Broquerie: Quan reverdeion.
Que je l'aime purement sans concession.
E si no fos l'autreys
Qu'ieu ai fag.
Amanieu des Escas: En aquel mes.
Et si ne fût l'octroi que j'ai fait.
ANC. FR. Ne puet-il riens faire por moi,
Si ce n'estoit par vostre otroi.
Roman de la Rose, v. 1994.
Fais-nous, Seigneur, dist-elle, cest ottroy.
Foucqué, Vie de J.-C, p. 355.
(ESP. Otorgamiento, de otorgar)
2. Autreiansa, s. f., concession.
Las alienatios, las autreiansas.
Tit. de 1319. DOAT, t. CXXXII, fol. 343.
Les aliénations, les concessions.
Aquesta autreyansa.
Priv. conc. par les R. d'Anglet., p. 37.
Cette concession.
3. Autreiament, s. m., concession, permission.
Aquest do et aquest autreiament.
Tit. de 1194. DOAT, t. LXXXVII, fol. 6.
Ce don et cette concession.
Carta d' autreiamen dels notaris.
Cartulaire de Montpellier, fol. 160.
Charte de concession des notaires.
Que m meravelh car ill an esperansa
Que a negun ne fas' autreiamen.
Bertrand d'Allamanon III: D'un sirventes.
Que je m'émerveille de ce qu'ils ont espérance qu'il en fasse concession à aucun.
Adoncx det son autreiamen.
Brev. d'amor, fol. 56.
Alors il donna sa permission.
ANC. FR. Et les octroyemens qu'il a fait ou fera pour nous.
Pour établir la vérité et l' identité de ces rapports, je présenterai divers tableaux où j' aurai soin de ranger, de grouper un choix des mots principaux des six langues néolatines, lesquels ont entre eux des relations plus directes, plus intimes, et ces tableaux permettront de reconnaître jusques à quel point l' action du principe créateur de la langue romane rustique a conservé sa féconde unité dans ces six langues. Ce travail sera divisé en plusieurs paragraphes sous lesquels je placerai les diverses classifications.
§. Ier.
Séjour, habitation, logement et dépendances, bâtisse, etc.
§. II.
Nourriture, aliments, boissons, ustensiles relatifs, etc.
§. III.
Habillements, étoffes, parure, ornements, chaussure, etc.
§. IV.
Sens, exercice des sens; objets, qualités qui les frappent plus particulièrement, etc.
§. V.
Saisons, accidents de l' air, feu, couleurs, temps, durée, etc.
§. VI.
Espace, dimension, poids, mesures, proportions, localité, etc.
§. VII.
Agriculture, jardinage, troupeaux, campagne, animaux domestiques et sauvages, oiseaux, etc.
§. VIII.
Métaux, arts et métiers, travaux et instruments concernant les arts et les métiers, artistes et ouvriers qui les exerçaient, etc.
§. IX.
L' homme: son corps, ses qualités, actions physiques, repos, mouvement; ses manières, ses procédés, usages domestiques, etc.
§. X.
Relations de famille et de société, amour, amitié, impressions morales, bonnes qualités, nobles sentiments, etc.
§. XI.
Mauvaises qualités, mauvais sentiments, mauvaises actions, etc.
On remarquera que la plupart de ces mots, tels que n' ont pas été fournis par des racines tirées de la langue ou adoptés ou conservés dans toutes les langues néo-(*)
alberc, albergador, albergar, sala, balcon, barra, etc., latine, et, qu' empruntés à d' autres langues, ils ont été
Le mot bacin aura rappelé à l' esprit des lecteurs, le Brunichildis quoque regina jussit fabricari ex auro ac duabus pateris ligneis, quas vulgo Bacchinon vocant, Hispanian misit.” passage de Gregoire de Tours, Hist., lib. IX, c. 28.
(N. E. El orden de las frases está liado, edito más abajo, aquí no; sic:)
gemmis mirae magnitudinis clypeum ipsumque cum eisdemque
(N. E. Ya pasa arriba, el orden de las frases está liado; lo edito.)
Serait-on surpris de ce que les langues des peuples qui habitèrent le midi de l' Europe, offrent plusieurs des termes concernant les habillements, les étoffes qui n' ont pas été dérivés du latin?
Le langage qui exprime les besoins journaliers, les soins du ménage, les usages domestiques, ne change pas facilement chez les populations subjuguées. Aussi est-il permis de présumer que parmi les mots barreta, cofa, benda, guan, falda, rauba, coysin, guarra, etc.;
quelques uns sont restés de la langue du pays, et que les diverses ***
autres ont été apportés par les étrangers, qui, lors des
invasions, se mêlèrent et s' unirent aux anciens habitants.
Ce petit groupe de mots offre, entre autres, deux circonstances à remarquer; c'est que, du verbe latin sapere, de la quatrième conjugaison, les six langues néolatines ont fait ou adopté les verbes de la conjugaison en AR, saborar et assaborar; de plus, elles ont formé par dérivation l' adjectif acetos. Il serait difficile de faire admettre que de pareils rapports entre six langues, ne soient que des coïncidences fortuites.
Comment était-il arrivé que la langue latine n' eût pas de verbes pour exprimer l' action de venter, d' éclipser?
Il a fallu que les langues néolatines créassent les mots ventar, eclipsar.
Aux verbes latins peu usités, ningere, nivere et virere, elles ont substitué nevar, verdeiar.
Parmi les autres remarques que les mots placés sous ce paragraphe fourniraient, je ne dois pas oublier celle que brasa, brasier, abrasar, dérivés du grec, ont été adoptés dans toutes les langues néolatines.
§. VI.
Espace, dimension, poids,
Troub.Cat.Esp.
Bas.Bas, bax. (baix)Baxo. (bajo)
Baisseza.Baxesa. (baixesa)Baxeza. (bajeza)
Baissar.Baxar. (baixar)Baxar. (bajar)
Abaissamen.Abaxament.Abaxiamento. (antigua)
Abaissar.Abaxar.Abaxar. (abajar, bajar)
Baza.Basa.Basa, base.
Atretal.Altretal.Otrotal.
Augmentatiu.Aumentatiu.Aumentativo.
Diminuir.Diminuir.Diminuir. (disminuir)
Grandeza.Grandesa.Grandeza.
Alteza.Altesa.Alteza.
(N. E. en lengua valenciana, granea, altea, perea, etc.)
On remarquera dans cette liste de mots, les cinq premiers, introduits dans les langues néolatines, bien que bas et ses dérivés n' existassent pas en latin, soit que bas roman ait été emprunté à basis, latin, ou à bassus, latin inusité, qu' on donne comme traduit du grec; quoiqu'il en soit, il sera juste de distinguer la création, ou si l' on veut, l' imitation, par laquelle la famille des mots indiqués a passé, avec tous ses développements, dans les langues néolatines.
L' interjection arri, dont se servaient les cultivateurs et les conducteurs de bêtes de charge, pour les exciter à marcher en avant, est sans doute un reste de l' ancien idiôme méridional, dont Claudien disait dans son épigramme de Mulabus gallicis:
Comme elles changent et varient leur allure, et obéissant à la voix elles suivent les routes qu' elle indique... La mule comprend d' une oreille docile les intonations barbares; le conducteur n' est pas présent, mais les ordres, entendus de loin, sont respectés, et la langue de l' homme la dirige comme ferait le frein. Tu t' étonnes de ce que la voix d' Orphée apprivoisa les monstres, quand des paroles d' un Gaulois gouvernent les mules courbées vers la terre!
§. VIII.
Métaux, arts et métiers, travaux et artistes et ouvriers
(N. E. Podría corregir este texto mirando el índice de más arriba de parágrafos, pero lo dejo tal como lo leo en el PDF que tengo. No vale la pena perder mucho tiempo buscando otro PDF con más calidad.)
*chandises; produits industriels,
*gation, etc.
Port.It.Fr.
*Costo.Cost, coût.
*Costare.Coster.
*Guadagno.Gaaing.
*Guadagnare.Gagner.
*Profitto.Profeit.
*Profittare.Profiter.
*Fiera.Foire.
*Faccenda.Faciende.
*Prestare.Prester.
*Bottega.Boutique.
*Mercanteggiare.Marchander. (marchand)
*Disprezzare.Despriser.
*Peso. Poids.
*Contrappeso.Contrepoids.
*Contrappesare.Contrepeser.
Troub.Cat.Esp.
Comprar.Comprar.Comprar.
Prometedor.Prometedor.Prometedor.
Pagar.Pagar.Pagar.
Paga.Paga.Paga.
Pagamen.Pagament.Pagamento.
Apagar.Apagar.Apagar.
Recepta.Recepta.Receta.
Tara.Tara.Tara.
Bala.Bala.Bala.
Encant.Encant.Encante. (subasta)
Trafec.Trafag.Trafago. (tráfico)
Endeptar.Endeutar.Endeudar.
Cambiador.Cambiador. (mb)Cambiador.
Conditionar.Condicionar.Condicionar.
Comtar.Comptar.Contar.
(N. E. comptar, computar, computo, cómputo; comte : comité : conde)
(N. E. el catalán post Pompeyo Fabra, unos 100 años más tarde, intenta diferenciarse todo lo posible del castellano y de la lengua matriz, romance, occitano; por eso escriben ahora savi y no sabi, con b, que viene de la p de sapientem y variantes; canvi y no cambi, etc.)
aux superstitions, offre nécessairement beaucoup de
*quable que le substantif roman, destin, ait remplacé le
dérivés pour les langues néolatines fada, substantif,
Le grand nombre et l' identité de ces rapports (1), dans les six langues néolatines, ne laisseront plus de doute sur l' origine commune de ces langues, sur l' existence d' un type primitif. (2)
(1) Si je l' avais cru nécessaire, plusieurs autres exemples, que je n' ai pas cités, et qu' on trouvera parmi les divers articles du Lexique roman, auraient été classés dans ces paragraphes; d' ailleurs je n' ai indiqué que des mots appartenant aux six langues néolatines; j'ai renoncé à ceux qui se rencontrent seulement dans cinq, dans quatre de ces langues, etc.
(2) Il faudrait ici de longs développements pour rappeler les différentes modifications que chacune des langues néolatines a, selon son caractère et ses besoins, imposées à plusieurs des mots de la romane primitive: je me borne à quelques unes des principales.
Catalan. - Cette langue, comme celle des troubadours, supprime souvent le N final des substantifs et des adjectifs, surtout quand ils ne sont pas dérivés du latin, et la voyelle, qui précédait immédiatement ce N supprimé, est presque toujours marquée d' un accent aigu: anciá, plé, camí, caní, falcó, dejú, etc., etc. Quelquefois le catalan ajoute l' Y final à des mots terminés en AN, afan, engan, etc., afany, engany; il supprime aussi en certains mots le D intérieur: manamen pour mandamen, recomanar, pour recomandar.
Espagnol. - Cette langue place ordinairement un I avant l' E dans l' intérieur des mots: mandamento, mandamiento, change l' O intérieur en UE, cor, cuer, dona, dueña, porta, puerta. Quand deux mêmes consonnes se trouvent dans l' intérieur d' un mot, souvent l' espagnol n' en conserve qu' une.
Portugais. - La langue portugaise supprime souvent le L de l' intérieur des mots: filar, fiar; celo, ceo; salude, saude; ala, aa, color, dolor, côr, dôr: l' accent circonflexe avertit de la suppression d' un O. Elle change le PL en CH; plaga, chaga (esp. llaga), et supprime parfois le N placé avant la voyelle finale dans les mots, comme plano, chao; pleno, cheo (esp. lleno). Elle remplace de même le L intérieur des mots par le R:
claro, craro; obligar, obrigar; change l' AU roman en OU: aur, ouro.
Le M est souvent substitué au N final: commum, jardim; et ce M final est quelquefois ajouté à des mots terminés en i: mi, outrosi, mim, outrosim, etc., etc.
Italien. - La langue italienne rejette, comme une aspérité, la prononciation de deux consonnes différentes qui se suivent dans un mot, et, par euphonie, elle substitue à l' une la répétition de l' autre:
obviare, ovviare; acto, pacto: atto, patto. On trouve quelques exceptions pour des mots qui ont intérieurement lt, assaltare, oltraggio, etc. Elle a pris l' I au lieu de l' E, dans la préposition di, et dans les augments de, re, qui alors sont changés en di, ri, etc.
Français. - Voyez, pour les changements de l' A roman primitif en E, les Observations sur le Roman de Rou, p. 6-12.
Pour les verbes surtout, le français supprima tres souvent la consonne intérieure du mot latin ou roman; en voici quelques exemples:
Latin.Troubadours.Français.
LicareLicarLier
LaudareLauzarLouer
MutareMudarMuer
SudareSuzarSuer.
Et ainsi des mots: crier, châtier, nouer, convier, marier, prier, plier, publier, mendier, saluer, nier, jouer, éternuer, etc, etc.
Troubadours.Français. Troubadours.Français.
TraucarTrouerAssegurarAsseurer.
FadarFéerAgradarAgréer.
Je donne ici cet aperçu de quelques unes des modifications de mots
faites par les langues néolatines, parce que ces changements mêmes
concourent à prouver l' identité primitive de ces mots, que chacune de ces langues, en se détachant de la romane rustique, modifia d' après son caractère particulier.
Je crois inutile d' avertir que les voyelles euphoniques, ajoutées par quelques langues néolatines à la fin des mots primitifs romans, doivent étre comptées comme de simples modifications.
J' espère donner ailleurs des développements philologiques qui démontreront que chacune de ces langues a remanié les mots primitifs d' après un système régulier et constant.
Il me reste à résumer mon travail, en choisissant dans ces langues plusieurs désinences identiques de divers substantifs, adjectifs et verbes.
Le rapprochement de ces nombreuses flexions offrira une nouvelle preuve de la réalité du type commun, et surtout il révélera, à la curiosité des philologues, le mécanisme simple et constant qui, dans ces six langues nouvelles, a marqué, d' une empreinte spécialement uniforme, une aussi grande quantité de mots, les uns entièrement étrangers à la langue latine, les autres modifiés de cette langue par la seule adoption de la racine, et par la substitution d' une désinence nouvelle et commune.
Tableau de diverses désinences de mots romans.
Ce tableau présentera successivement quelques uns des substantifs, adjectifs et verbes romans qui n' ont pas été dérivés du latin, ou qui, en conservant la racine latine, ont changé la désinence,
§. Ier.
Choix de divers substantifs que les six langues néolatines n' ont pas empruntés au latin.
Uda. Adjutorium. Ajuda. Ueit. Bis coctus. Biscueit.
Uga. Testudo. Tartuga. Uilla. Acutus. Aguilla.
Unta. Jungere. Junta. Ura. Caballus. Cavalcadura.
Cingere. Centura. Venir. Aventura.
Cooperire. Cubertura. Urier. Venir. Aventurier.
Uta. Disputatio. Disputa.
Je me suis presque toujours borné à rapporter un seul exemple, quand j' aurais pu indiquer un très grand nombre de substantifs romans formés par le même mécanisme grammatical. Je n' ai voulu ici que constater le
fait primitif.
§. III.
Choix fait, parmi les six langues néolatines, de quelques adjectifs empruntés à des langues étrangères.
Choix de verbes en AR qui existent dans les six langues romanes, et dont le latin n' a pas fourni la racine.
(N. E. me parece que Raynouard aquí falla como una escopeta de feria.)
A.
Abaissar.Abotonar.Abrasar.
Acaptar.Afanar.Albergar.
Anar.Angoissar.Aplanar.
Arengar.Atrapar.
B.
Baissar.Balansar.Ballar.
Bastar.Bendar.Bernicar.
Blanqueiar.Botar. Botonar.
Bramar.Brillar.Bufar.
C.
Calar.Caminar.Cassar.
Comensar.Costar.
D.
Dansar.Demarchar.Derocar.
E.
Embarcar.Embarrar.Encaminar.
Esgardar.Estirar.
F.
Fadar.Forregiar.
G.
Galaupar.Guardar.Guerreiar.
Guidar.
L.
Lansar.Listar.
M.
Mancar.Marcar.Martellar.
Minar.
P.
Picar.
R.
Retirar.Rimar.Robar.
Romansar.
T.
Talhar.Tirar.Tocar.
Tombar.Trabalhar.Trabucar.
Trovar.
V.
Varar.
§. VI.
Choix de verbes des six langues néolatines *que empruntant seulement leur racine aux mots latins, ont pris la terminaison en AR.
A.
Abrassar.Accentuar.Acerar.
Acertar.Acordar.Acostar.
Acostumar.Acumpanhar. (acompanhar)Afaitar.
Afinar.Afrontar.Agradar.
Agusar.Ajustar.Alinhar.
Alumnar.Annular.Aplanar.
Apontar.Argentar.Assaborar.
Assautar.Atisar.Autenticar.
Aventurar.Averar.Aviar.
B.
Baisar.Balansar.Banhar.
Batalhar.
C.
Cambiar.Canonisar.Caponar.
Cardar.Casar.Cathezizar.
Cavalcar.Certificar.Clavelar.
Confinar.Confrontar.Contar.
Contrariar.Cridar.
D.
Damnificar.Deissoterrar.Desacordar.
Desamar.Desarmar.Descargar.
Descarnar.Descaussar.Descavalcar.
Desferrar.Desfidar.Desfigurar.
Desfilar.Desheretar.Desmembrar.
Desnaturar.Destrempar.Desviar.
Diversifiar.Doctrinar.
E.
Embasmar.Emplegar.Enamorar.
Encargar.Encarnar.Encavalcar.
Encontrar.Endiablar.Enfornar.
Enginhar.Enparentar.Ensanglentar.
Ensenhar.Enviar.
F.
Ferrar.Festejar.Filar.
Forsar.Fustigar.
G.
Gastar.Glosar.
H.
Habilitar.Heretar.
I.
Idolatrar.
J.
Justar.Justiciar.
L.
Lardar.Licenciar.Limitar.
M.
Maltraitar.Maneiar.Martiriar.
Mescabar.Murar.
O.
Obviar.
P.
Parlar.Pasturgar.Pelar.
Penar.Plagar.Plasmar.
Pratiquar.Privilegiar.Puiar.
R.
Raisfinar.Ratificar.Rectificar.
Recular.Retornar.Rigar.
S.
Saborar.Senhoreiar.Sentenciar.
Signalar.Sobredaurar.Solemnisar.
T.
Tonsurar.Tormentar.Torneiar.
Trespassar.Trillar.
V.
Ventar.Verdeiar.Virar.
§. VII.
Choix de verbes qui, dans les six langues néolatines, ont abandonné les conjugaisons latines en I, ERE, IRE, etc. pour prendre la conjugaison romane AR.