Mostrando las entradas para la consulta longaniza ordenadas por fecha. Ordenar por relevancia Mostrar todas las entradas
Mostrando las entradas para la consulta longaniza ordenadas por fecha. Ordenar por relevancia Mostrar todas las entradas

lunes, 18 de diciembre de 2023

Lexique roman, AD: Adait - Adulto

Adait, s. m., péril, malheur.

Tot aissi m guardatz, si us platz,

D' adais de mort subitana.

Lanfranc Cigala: Oi! maire.

Tout ainsi préservez-moi, s'il vous plaît, de périls de mort subite.


Adamas, s. m., lat. adamas, diamant.

Adamas es peyra que vol dire no domabla... La peyra adamas, la qual foc ni fer no pot rumpre.

Eluc. de las prop., fol. 184 et 251.

Diamant est une pierre qui veut dire non domptable... La pierre diamant, laquelle feu ni fer ne peut rompre.

ANC. FR. Comme aussi le riche adamant.

Loys de Caron, Gloss. de Sainte-Palaye. 

ANC. CAT. Ademant. ANC. ESP. IT. Adamante.

2. Diaman, s. m., diamant.

Domna, celh que premiers trobet

C'om mescles fin' aur ab assier

Per dyaman que on requier.

Deudes de Prades: Anc mais hom.

Dame, celui qui le premier trouva qu'on mêlat fin or avec acier pour diamant qu'on recherche.

Fig. Humilitat es lo verays dyamans, peyra preciosa.

V. et Vert., fol. 54.

Humilité est le vrai diamant, pierre précieuse.

CAT. Diamant. ESP. PORT. IT. Diamante.


Adaptir, v., assaillir, frapper.

Cavalers e borzes e sirvent, ab desir,

Entr'els brans e las massas los van si adaptir

En quantas de maneiras los poirian adaptir.

Guillaume de Tudela.

Chevaliers et bourgeois et sergents, avec désir, les vont assaillir ainsi entre les glaives et les masses.

En combien de manières ils pourraient les assaillir.


Additio, s. f., lat. additio, addition.

La quarta per additio.

Leys d'amors, fol. 44.

La quatrième par addition.

CAT. Addició. ESP. Adición. PORT. Addição. IT. Addizione.


2. Additament, s. m., lat. additamentum, ajutage, ajutoir.

La largitut de aquel additament es quays un palm... Entre aquels dos additamentz. Trad. d' Albucasis, fol. 38.

La largeur de cet ajutage est presque un palme... En ces deux ajutoirs.

PORT. IT. Additamento. (N. E. ESP. aditamento: m. Cosa que se añade a otra. añadido, añadidura, adición, complemento, apéndice.) 


Adeps, s. m., lat. adeps, saindoux, graisse.

Nomnat adeps comunament o graysha.

Eluc. de las propr., fol. 65.

Nommé saindoux communément ou graisse.

IT. Adipe.

(N. E. ejemplo ESP. tejido adiposo - graso)

Si no hi ha referéndum em declaro en vaga de fam


Ades, adv., du lat. ad ipsum tempus, maintenant, incontinent.

Vuelh que ns anem ades dinar. P. Vidal: Abril issic.

Je veux que nous allions maintenant dîner.

(N. E. chap. Fa un rato: adés me ha passat una cosa.)

ANC. FR. Adès avant, adès arrière.

Vigiles de Charles VII, t. I, p. 166.

- Sans cesse, toujours.

A lei de mal deutor

Qu' ades promet, mas re non pagaria.

Folquet de Marseille: Si tot me.

A la manière d'un mauvais débiteur qui toujours promet, mais qui ne payerait rien.

Vei vos ades, en pessan, jorn e ser.

Bérenger de Palasol: Tant m'abelis.

En pensant, je vous vois sans cesse jour et nuit.

ANC. FR. Deu fu devan et er adès.

Image du monde, not. des MSS., t. V, p. 246.

ANC. CAT. Ades. ANC. ESP. Adiesso. IT. Adesso.

2. Ades ades, adv. comp., sans relâche.

Los enchaussen ades ades.

Roman de Gerard de Rossillon, fol. 83.

Les chassent sans relâche.

ANC. CAT. Ades ades. IT. Adesso adesso.

3. Per ades, adv. comp., quelquefois, parfois.

Que ges ergueil per ades non es bos.

G. le Roux: Ara sabrai.

Que parfois l' orgueil n'est pas bon.


Adesar, v., atteindre, adhérer.

Et de son bec dese adhesa

Sus en la carn, pues que l' a preza.

Deudes de Prades, Auz. cass.

Et de son bec toujours il s' attache sur la chair, depuis qu'il l'a prise.

C'aissi fos presa

Del mal que m' adesa

M' amia, cil a cui pauc pesa

Car mi fai languir.

P. Raimond de Toulouse: Sens alegrage.

Qu' ainsi mon amie, celle à qui peu soucie de ce qu'elle me fait languir, fût prise du mal qui s' attache à moi.

ANC. FR. N' i out baronz ki l' adesast,

Ne ki sa main metre i osast.

Roman de Rou, v. 14326.

S' onques d' ome fui adesée

Carneument aine se de vous non.

Roman du comte de Poitiers, v. 422.

Que si hideuse beste osas onc adeser.

Roman de Berte, p. 6.

2. Aderdre, Aerdre, v., lat. adhaerere, attacher, lier.

Part. pas. Si es mos cors en vos joinhz et aders

De fin' amor e de desir coral,

Qu'en autra part non es ferms mon voler.

Arnaud de Marueil: L' ensenhamenz.

Mon coeur est en vous tellement joint et attaché par amour et par désir d' affection, que ma volonté n'est ferme en autre part.

ANC. FR. Mès à autre se vuet aerdre.

Roman de la Rose, v. 9806.

Et meurt tout vif s' à aimer ne s' ahert.

Œuvres d' Alain Chartier, p. 589.

3. Adherir, Aherir, v., lat. adhaerere, attacher, adhérer, se joindre.

E fay adherir aquo que es superflueys.

Trad. d' Albucasis, fol. 16.

Et fais joindre ce qui est superflu.

Part. prés. Els autres ero adherens a lor apellatio.

Tit. de 1390, DOAT, t. CXLVII, fol. 174.

Les autres étaient adhérents à leur appel.

Substantiv. Et juraran los dichs aherens.

Tit. du XIVe siècle, DOAT, t. VIII, fol. 229.

Et lesdits adhérents jureront.

CAT. ESP. PORT. Adherir. IT. Aderire.

4. Adherencia, s. f., lat. adhaerentia, adhérence.

De la adherencia de la palpebra... Tu inscindeys la adherencia.

Trad. d' Albucasis, fol. 17.

De l' adhérence de la paupière... Tu coupes l' adhérence.

CAT. ESP. PORT. Adherencia. IT. Aderenza.

5. Aorser, v., attacher, unir.

Vertaz no si pot jonger ni aorser ab messonja.

Trad. de Bède, fol. 44.

La vérité ne se peut joindre ni attacher avec le mensonge.

ANC. FR. Se elle ne se feust aorgé à un estal.

Lett. de rem., 1376, Carpentier, t. 1, col. 310.

La gent qui à guerre s' aourse. G. Guiart, t. 1, p. 60.


Adhibir, v., lat. adhibere, employer, appliquer.

Part. pas. Ad aquestas causas remedi esser adhibit.

Priv. conc. par les R. d' Angleterre, p. 11. 

Remède être appliqué à ces choses.

2. Exhibition, s. f., lat. exhibitionem, exhibition.

Sia facha exhibition de l' instrument.

Statuts de Provence, BOMY, p. 229.

Soit faite exhibition de l' instrument.

CAT. Exhibició. ESP. Exhibición. PORT. Exhibição. IT. Esibizione.

3. Inhibir, v., lat. inhibere, inhiber, prohiber.

Far inhibir al dict president. 

Statuts de Provence, Julien, t. II, p. 431.

Faire inhiber audit président.

Plassa que inhibisca a totas sas gents.

Tit. du XIVe siècle, DOAT, t. CXLVI, fol. 234.

Plaise qu'il prohibe à toutes ses gens.

CAT. ESP. PORT. Inhibir. IT. Inibire.

4. Inhibition, s. f., lat. inhibitionem, inhibition.

Inhibition et defensa. Fors de Bearn, p. 1078.

Inhibition et défense.

Inhibitios de portar armas.

Tit. de 1394, DOAT, t. CXLII, fol. 54.

Inhibitions de porter armes.

CAT. Inhibició. ESP. Inhibición. PORT. Inhibição. IT. Inibizione.

5. Prohibir, v., lat. prohibere, prohiber, empêcher.

Aquo prohibir... Sia prohibida de la facilitat del movement.

Trad. d' Albucasis, fol. 10 et 17.

Empêcher cela... Soit empêchée de la facilité du mouvement.

Part. pas. Que sia prohibit. Statuts de Provence, Julien, t. I, p. 600.

Qui soit prohibé.

CAT. ESP. PORT. Prohibir. IT. Proibire.

6. Prohibition, s. f., lat. prohibitionem, prohibition.

Far... prohibitios sus los draps del dit pays de Catalogna... 

A l' encontra de las prohibitios.

Tit. de 1424, Hist. de Lang., t. IV, pr., col. 424 et 425.

Faire... prohibitions sur les draps dudit pays de Catalogne... 

A l' encontre de ces prohibitions.

CAT. Prohibició. ESP. Prohibición. PORT. Prohibição. IT. Proibizione.

7. Prohibitiu, adj., lat. prohibitorius, prohibitif.

Las autras prohibitivas coma: no fassas aquo.

Leys d'amors, fol. 99.

Les autres prohibitives comme: ne fasses pas cela.

CAT. Prohibitiu. ESP. PORT. Prohibitivo. IT. Proibitivo.


Adius, adj., prompt, empressé, exact.

Ad ira sias fort tardius,

E a merce adius e pius.

Deudes de Prades, Poëme sur les vertus.

Sois fort lent à la colère, et empressé et facile pour la merci.


Adobar, v., armer, adouber, garnir.

At dubba, duban, equitem creare, vel ad honorem equitis aliquem solemniter provehere. Inde quod equitem creatum vestimentis et armis splendidis ornare solebant, addobare in speciali sensu adornare dixerunt.

G. Hickesius, Gramm. franco-theot., p. 91.

Voyez Du Cange, t. 1, col. 150 et 151.

Que gen m' avetz noirit et adobat,

E de nien fag cavayer prezat.

Rambaud de Vaqueiras: Valen marques.

Que vous m' avez agréablement nourri et adoubé, et de rien fait chevalier distingué.

Fig. Com d' aquel que lo Sans Esperit adoba et arma de virtutz.

V. et Vert., fol. 32.

Comme de celui que le Saint-Esprit garnit et arme de vertus.

Loc. Ren mi l' escut, l' ausberc e 'l bran,

E 'l caval que sai t' aportet.

- No farai, qu'el bon rei m' o det

Cant m' adobet a cavallier.

Roman de Jaufre, fol. 2.

Rends-moi l' écu, le haubert et le glaive, et le cheval qui t' apporta ici. 

- Ne ferai, vu que le bon roi m' en fit présent quand il m' arma chevalier.

- Arranger, disposer.

Curiosamens adobar lur cap. V. et Vert., fol. 70.

Soigneusement arranger leur tête.

Bec et onglas l' adobaretz.

Deudes de Prades, Auz. cass.

Vous lui arrangerez le bec et les ongles.

- Raccommoder, pacifier, préparer, arranger.

Pueis adoba us sers

La coreilla d'un an.

Giraud de Borneil: Si sotils.

Puis un soir pacifie la querelle d'un an.

E manda levar sa masnada

Qu' adobon de manjar corren.

Roman de Jaufre, fol. 87.

Et ordonne de faire lever ses gens pour qu'ils préparent à la hâte de quoi manger.

Cal es aquel che vos a nafrat

Ni chi tant mal vos a adobat?

Roman de Blandin de Cornouailles, etc.

Quel est celui qui vous a blessé et qui vous a si mal arrangé?

Part. pas. D' aital hueu aissi adobat

Dirnaretz tres vetz, per mon grat,

En la semmana vostre auzel.

Deudes de Prades, Auz. cass.

A mon avis, vous repaîtrez trois fois la semaine votre oiseau d'un tel oeuf ainsi préparé.

Non quier preciosas viandas ni curiosamens adobadas.

V. et Vert., fol. 53.

Il ne cherche les mets précieux et soigneusement préparés.

(N. E. Mets: en alemán, Mett es una carne picada y especiada que se come cruda sobre pan, con cebolla y pimienta. “Hackfleisch, auch Gehacktes, Geschabtes, Faschiertes (österreichisch), Gewiegtes, Mett oder Haschee”. En Valjunquera se come aún llenguañissa cruga.)

Carnicería , Ginesa Gil, Beceite, Beseit, llenguañissa, longaniza

Susbtantiv. N'y a agut de mal adobat.

Chronique des Albigeois, col. 44.

Il y en a eu de mal arrangés.

ANC. FR. A chevalier l' ad adubé,

Marie de France, t. 1, p. 348.

Se onques fûtes chevalier adobé.

Rom. de Gerard de Vienne, Du Cange, t. I, col. 151.

L' adoube à loi de chevalier.

R. de Partonopex de Blois, not. des MSS., t. IX, p. 83.

Me donna armes, après que je fus adoubé, etc.

Roman français de Fierabras.

Et luy fust adoubée sa playe qu'il avoit au col.

Comines, liv. I, p. 31.

CAT. ESP. Adobar, IT. Addobare.

2. Adob, adop, s. m., arrangement, harnois, équipage.

De bon adop en totas res.

Deudes de Prades, Auz. cass.

De bon arrangement en toutes choses.

No trobon adop que lur sia onratz.

Izarn: Diguas me tu.

Ils ne trouvent équipage qui leur soit honorable.

Un adob portava tant acermat.

Roman de Gerard de Rossillon, fol. 38.

Il portait un harnois si bien disposé.

ANC. FR. L' empereres de France descendi à ses très;

Illuec se désarma des adous qu' ot porté.

Not. du Rom. de Garin le Loherain, p. 65.

CAT. Adob. ESP. Adobo. IT. Addobbo.

3. Adobament, s. m., ajustement, réparation, ornement.

En adobamens de carrieras.

Cartulaire de Montpellier, fol. 41.

En réparations de rues.

Adobamentz de plagas.

Ord. des R. de Fr., 1400, t. VIII, p. 402.

Ajustement (pansement) de blessures.

- Accommodement, traité.

Et non plus qu'en dara per sentencia o per adobamen ad aquel a que avia facha l' ancta. Cout. d' Alais, arch. du Roy., K, 704.

Et non plus qu'il en donnera par jugement ou accommodement à celui à qui il avait fait l' injure.

Lo tort que eu ai... vengut a adobamen.

Tit. de 1243, DOAT, t. CXL, fol. 144.

Le tort que j'ai... venu à accommodement.

ANC. FR. Molt fu ses adoubemens beax.

Fabl. et cont. anc., t. IV, p. 91.

IT. Addobamento.

4. Adobier, s. m., traité, arrangement.

En lor adobier et en lor acordier... Per acordier et per adobier.

Tit. de 1279, DOAT, t. CXLVII, fol. 12.

En leur arrangement et en leur accord... Par accord et par traité.

5. Adobador, s. m., arbitre, entremetteur, réparateur.

Adonc son tug tres adobador.

Deudes de Prades, Poëme sur les vertus.

Alors ils sont tous trois réparateurs.

Dans Nicot et dans Cotgrave on trouve addoubeur.

ESP. Adobador.


Adolescentia, s. f., lat. adolescentia, adolescence.

Puericia, adolescentia. Cartulaire de Montpellier, fol. 174.

Enfance, adolescence.

ESP. Adolescencia. PORT. Adolescentia. IT. Adolescenza.


Adoptio, s. f., lat. adoptio, adoption.

Cant uns rics homs non ha effans, el pot afilhar un filh d'un paure home, si far o vol, e sera sos filhs per adoptio, e non es filhs naturals.

V. et Vert., fol. 39.

Quand un homme riche n'a pas d' enfants, il peut adopter un fils d'un homme pauvre, s'il le veut faire, et it sera son fils par adoption, et il n'est pas fils naturel.

Fig. Em nos totz filhs de Dieu per adoptio.

V. et Vert., fol. 57.

Nous sommes tous fils de Dieu par adoption.

CAT. Adopció. ESP. Adopción. PORT. Adopção. IT. Adozione.

2. Adoptiu, adj., lat. adoptivus, adoptif.

Es coma filhs adoptius. Leys d' amors, fol. 44.

Est comme fils adoptif.

CAT. Adoptiu. ESP. PORT. Adoptivo. IT. Adottivo.


Adorar, Azorar, v., lat. adorare, adorer, prier.

Un sol Dieu adoraras. V. et Vert., fol. 2.

Tu adoreras un seul Dieu.

Poderos Dieus, verays e merceyans,

Merce m' aiatz, qu'ieu vos azor.

G. D' Autpoul: Esperansa de totz.

Dieu puissant, vrai et miséricordieux, ayez pitié de moi, vu que je vous adore.

Car lieis am e lieis ador. G. Faidit: D' un dolz bel.

Car je l' aime et je l' adore,

Loc. Adorar en esperit et en veritat. V. et Vert., fol. 88.

Adorer en esprit et en vérité.

- Appliquer sa bouche, baiser.

Presero Annas et Cayfas lo libre de la ley e pauzero lo devant Joseph, et el adoret lo devotament ayci com far devia.

Hist. abr. de la Bible, fol. 71.

Anne et Caïphe prirent le livre de la loi el le posèrent devant Joseph,

et il le baisa dévotement ainsi comme il devait faire.

CAT. ESP. PORT. Adorar. IT. Adorare.

2. Adorador, s. m. lat. adorator, adorateur.

Ayci com servidor et adorador de Dieu.

Hist. abr. de la Bible, fol. 40.

Ainsi comme serviteur et adorateur de Dieu.

CAT. ESP. PORT. Adorador. IT. Adoratore.


Adulatio, azulatio, s. m., lat. adulatio, adulation, flatterie.

Peccat de adulatio es portar lauzengas. V. et Vert., fol. 3.

Offrir des flatteries est péché d' adulation.

Ab enguan et ab malvestat,

Ab fenchas azulatios.

Brev. d' amor, fol. 172.

Avec tromperie et méchanceté, avec feintes adulations.

CAT. Adulació. ESP. Adulación. PORT. Adulação. IT. Adulazione.


Adulteri, s. m., lat. adulterium, adultère.

Adulteris es cant hom es molheratz o femna maridada, o ambidoy o so, 

e falso lor mariatge.

Liv. de Sydrac, fol. 130.

Adultère est quand l' homme est épousé ou la femme est mariée, ou tous les deux le sont, et qu'ils faussent leur mariage.

La femna que era preza en adulteri e devia esser lapidada.

V. et Vert., fol. 79.

La femme qui était surprise en adultère et devait être lapidée.

ANC. FR. Jà n' oïstes vous onques dire

Que j'aie fait nul avoutire.

Roman de la Rose, v. 16708.

CAT. Adulteri. ESP. PORT. IT. Adulterio. 

2. Adultre, s. m., lat. adulter, adultère.

3. Adultra, s. f., lat. adultera, adultère.

Si adultres o adultra so pres en adulteri.

Cout. De Fumel, 1265, DOAT, t. VIII, fol. 144.

Si un adultère ou une adultère sont surpris en adultère.

4. Adulterador, s. m., lat. adulterator, adultère.

Dieus damnara los fornicadors e 'ls adulteradors. 

Trad. de Bède, fol. 40.

Dieu damnera les fornicateurs et les adultères.

ANC. FR. Billonneurs, adultérateurs de marchandises.

Rabelais, liv. IV, ch. 46.

CAT. ESP. Adulterador. IT. Adulteratore.

5. Avoutre, Avoutro, s. m., adultère, fils adultérin.

S'ieu t' apel ser o lairon o avoutre.

Trad. du Code de Justinien, p. 102.

Si je t' appelle serf ou voleur ou adultérin.

Fas ben trassio,

Qu'el home fils de Dieu apelas avoutro.

Izarn: Diguas me tu.

Tu fais bien trahison, puisque tu appelles adultérin l' homme fils de Dieu.

ANC. FR. Et herite à gran tort maint bastard, 

maint avoutre.

J. de Meung, Testament, v. 1811.

Fil à putain, bastart, avoutre...

Si les bati et chevela,

Et avoltres les apela.

Roman du Renart, t. 1, p. 19 et 319.

ANC. IT. Intendo avaro dilettare in avarizia, in avolterio avoltro... 

Tutti adoltri non figliuoli siete. Guittone d' Arezzo, Lett. 3.

ANC. CAT. Adulter. ESP. Adúltero. PORT. IT. Adultero.

6. Avoutra, s. f., adultère.

Donca, vivent lo marit, sera appellada avoutra.

Tr. de l' Ep. de S. Paul aux Romains.

Donc, le mari vivant, elle sera appelée adultère.

7. Adulterar, Avoutrar, v., adultérer, commettre un adultère.

Que la femna publicamen s' espauses venals a adulterar son propri cors.

Tit. du XIIIe sièc. DOAT, t. CXVIII, fol. 42.

Que la femme s' exposât publiquement vénale à adultérer son propre corps.

Ben deffent la ley velha fornigar e avoutrar...

Ni avoutrar ni aucir...

La nobla Leyczon.

La loi ancienne défend bien de forniquer et de commettre adultère... 

ni adultérer ni occire.

ANC. FR. Il desbaucha et adultéra la femme de l' autre.

Amyot, Trad. de Plutarque, morales, t. III, p. 304.

Et ne peut adultérer l' espouse incorrompue de Jésus-Christ.

Monstrelet, t. II, fol. 160.

CAT. ESP. PORT. Adulterar. IT. Adulterare.


Adulto, s. m., lat. adultus, adulte, pupille.

El curaire pot possedir a nom de son adulto.

Trad. du Code de Justinien, fol. 78.

Le curateur peut posséder au nom de son pupille.

CAT. Adult. ESP. PORT. IT. Adulto.

sábado, 4 de diciembre de 2021

DVA, Borao, M

MACELO d. Rastro: Ducange, aunque sin apoyarse en citas aragonesas, incluye esa voz y las de macelator, macellanus, macellare, macellarius &: en italiano se usan macellajo y macellaro como carnicero, macello como matanza y carnicería, macellare como degollar. (masacrar)

MACERAR. n. Sobar o apretar la masa de que se hace el pan.

MACERO. c. Pertiguero, oficio de las iglesias.

MACHO LLANO. n. Cabrío castrado.

MADERA. n. Se usa en la frase tener mala madera para indicar el estado accidental de debilidad orgánica o nerviosa, o de displicencia y flojedad en el ánimo.

MADERISTA. a. Maderero.

MADRAZA. d. Madrona.

MADRILLA. a. Boga, pez de río.

MADRILLERA. a. Instrumento para pescar madrillas.

MAESTRE RACIONAL. a. Ministro real que tenía la razón de la hacienda en cada reino.

MAESTRO RACIONAL. a. Maestre racional o contador mayor.

MAIGAR. d. Entrecavar.

MAINATILLO. n. Apodo con que la gente vulgar denuesta a los jóvenes de regular fortuna clase o apariencia: es derivación corrupta de magnate. (magnatillo)

MAJO. n. Lujoso, elegante, bien puesto de traje. En Castilla se refiere principalmente al desgarro o libertad de maneras. (maja, majo : bonico : bonito)

MAL. n. Cuidado, zozobra: suele decirse en algunas localidades no te dé mal por no te dé cuidado. - n. Se usa en la frase por mal que se cuide, por mal que se divierta y otras, como reduplicativa causal o en equivalencia de la palabra causa.

MALAGAÑA, a. Industria para sentar los enjambres que salen de las colmenas.

MALA-VOZ. Opinión judicial contra la propiedad, o posesión, libertad de los bienes, sobre lo cual puede leerse entre otros pasajes, el libro VII de los ff. título de praescriptionibus.

MALBUSCA. d. Mujer inquieta, sagaz y astuta.

MALFARÁS. n. Se dice del muchacho travieso o mal intencionado.

MALMETER. c. Malbaratar, gastar, echar a perder. (malmetre, malmetut)

MAL-TRABAJA. n. Haragán, perezoso para el trabajo.

MALVAR. n. Adulterar, amerar o empeorar las condiciones de algún objeto, especialmente comestible. - n. Malearse o empezar a contraer malos hábitos alguna persona. En sentido muy semejante, pero no igual, vemos que toma aquel vocablo la Academia.

MALLACÁN. n. Capa de terreno de las más superficiales, que se compone de grava y sales calizas.

MAMIA. n. Véase teticiega. (Cabra, ovella que no done lleit. Mamitis)

MANÁ. n. Grajea.

MANANTÍA. n. Manantial.

MANANTIAR. n. Brotar agua, ya de manantial, ya de alguna filtración.

MANCID. n. Prestación sobre el pescado, según Ducange.

MANCUSO. n. Moneda de oro que valía sex septem sueldos de Zaragoza, aunque Briz Martínez dice que 17 o 49.

MANCHA. d. Fuelle. (Pera unflá les rodes)

MANCHADOR. d. El que mueve los fuelles.

MANCHAR. d. Manejar o dar aire a los fuelles.

MANCHOSO. n. Se dice de lo que, por su color bajo o delicado o por cualquiera otra causa, recibe con facilidad, o por mejor decir no oculta la suciedad ni las manchas.

MANDADA. n. Mandadera, o recaudera como en lo antiguo y en el siglo de oro se decía.

MANDADO. n. En la frase bien mandado, que también hemos oído en Castilla, significa obediente.

MANDRIA. n. Haragán, hombre egoísta: en Castilla cobarde, y en el lenguaje de la Germanía tonto.

MANDURRIA. n. Bandurria.

MANEFICIOS. n. Útiles, aparejos etc.: dícese maneficios de cocina, bestias de labor con sus maneficios.

MANGARRA. n. Persona negligente, perezosa y poco activa.

MANIFACERO. p. Entremetido.

MANIFESTACIÓN. a. Uno de los cuatro procesos forales, que consiste en avocar al tribunal del Justicia, y modernamente a la Audiencia, la persona y proceso de quien se halla preso por el juez incompetente o eclesiástico, hasta que, examinado el punto, se ponía en libertad al preso o se le entregaba a quien tuviese derecho de juzgarle.

MANIFESTAR. a. Poner en libertad por despacho del Justicia a los que la pidieron para ser juzgados.

MANTA. n. La prenda que completa el traje del pueblo, cubriendo todo el cuerpo a manera de capa: viene a ser una tira ancha de grueso tejido, la cual tiene doblada por igual y cosida la tira de uno de los extremos formando una bolsa.

MANTELL. n. Ropa rozagante según el Índice de Blancas.

MANTORNAR. d. Binar o dar segunda labor ala tierra después del barbecho.

MANTUDO (pollo) n. Persona muy sensible al frío, o que busca con frecuencia el abrigo.

MANZANA DE DAMA. a. Acerola.

MANZANILLA DE PASTOR. n. Planta.

MAÑANADA. n. Principio de la mañana.

MAÑO. n. Hermano, expresión cariñosa y familiar aplicada algunas veces a los amigos íntimos. (ma maña : man germana : mi hermana)

MARAVEDÍ. a. El tributo que de siete en siete años pagaban al rey los aragoneses cuya hacienda valiese diez maravedís de oro o siete sueldos, que era su valor en tiempo de Jaime el Conquistador.

MARCELINA. n. Macerina o servicio de chocolate, comúnmente de plata, que consiste en una bandejita a la cual va adherido un pocillo destinado a contener la jícara que es de la misma especie, pero pieza aparte.

MARCIDA. n. Se dice de la oliva fermentada: es voz local. (Marsida, oliva maurada, se fa ficanla a la serena en pell de taronja o llimó).

MARCO. n. El armado de madera en que se acondiciona y prensa el turrón de almendra. - n. La cantidad de turrón que se elabora en cada marco.

MARDANO. d. Morueco que se deja para padre. (Mardá, borrego, mascle de ovella)

MÁRFEGA. a. Jergón de tela tosca.

MARGIN. n. Margen. (Marge, marche a Valjunquera, La Fresneda)

MARGUIN. n. Margen de ríos o heredades: es femenino, y se ve usado en las Ordinaciones de Zaragoza.

MARI. n. Palabra que se antepone a otras muchas para denotar frecuencia en alguna cosa: dícese de uno mari-prisas, mari-enredos, mari-apuros, como si se dijera el hombre de las prisas, el hombre de los enredos, el hombre de los apuros.

MARINO. n. Pescador, ant.

MARIQUILLA. n. Márfega, voz local.

MARÍTIMA. n. "...lo que non podemos sino en Cathalunya cerca la maritima” dijo Pedro IV licenciando a las Cortes en 24 de octubre de 1347.

MARMOTEAR. n. Murmurar para sí a media voz, refunfuñar.

MARRAGA. c. Tela basta de estopa y pelo de cabra. Blancas dice que, a la muerte de D. Juan hijo de Fernando el Católico, vistieron los caballeros por luto marraga negra, que antes en Castilla era de gerga blanca llamada marga.

MARRANO. n. Cerdo. - n. Hombre zafio, abrutado.
MARREGA. a. Marga, jergón. (márfega)

MARRILLO. p. Palo corto y algo grueso.

MARTÍN-PASEO. d. Fritada.

MARZEAR. n. Se usa en la frase proverbial "si marzo no marzea, abril acantalea", y se entiende por marcear reinar vientos fuertes y fríos.

MAS. d. Casa de campo en secano. (Masía). -n. Tan, como se ve en las muchas y muy vulgares locuciones parecidas a esta: ¡qué pan más blanco! - n. Ni más ni mangas, expresión de asentimiento, pero tomada generalmente en sentido contrario.

MASA. a. Casa de labranza con sus tierras y aperos. (Masá) n. plata en masa, plata en bruto o sin labrar, no licuada o derretida que es la acepción castellana.

MASADA. p. Masía: también se usa la palabra Masadero por el colono o vecino de la masada. - n. Lo que se amasa de una vez.

MASAR. c. Amasar.

MASCARA. d. Tizne.

MASCARAR. d. Tiznar.

MASCARÓN. n. Tizne o mancha, generalmente en la cara. - n. Dibujo informe o mal ejecutado. - n. Persona ridículamente ataviada. - n. mascarón de proa, persona de facciones exageradas.

MASERO. n. Lienzo en que se acomodan los panes para llevarlos a cocer.

MASETA. n. Engrudo o pasteta para pegar cuerpos de fácil adherencia.

MASÍA. a. Cortijo, masada o casa de labor: por su etimología griega significa tierra vallada o cercada.

MASOBERO. d. El que vive en cortijo. (masové, masovera, masovés, masoveres)

MASTIQUE. n. Plaste.

MASTO. a. El árbol donde se injiere otro.

MASTRANZO NEVADO. n. Menta silvestre, planta.

MASTUERZO. n. Majadero, persona inútil o muy negada.

MATA DE PELO. d. Crencha.

MATACABRA. d. Granizo menudo y frío que cae en el invierno.

MATACÁN. n. Cierta clase de liebres muy corredoras, las que se distinguen por su menor volumen y por una como estrella que llevan en la frente.

MATACÍA, a. Muerte o matanza de animales para el consumo.

MATA-GALLEGOS. n. Arsolla, planta.

MATA-POLLO. n. Planta.

MATAPUERCO. n. Mondongo del cerdo, esto es, los embuchados que de él se hacen, como longaniza, morcilla etc. - n. La operación o faena del mondongo.

MATERIAS. n. Papel pautado: la Academia incluye esa voz como anticuada en significación de muestra que se da a los niños para que imiten la forma de la letra.


MAYENCO. d. Deshielo de nieve en primavera.

MAYORDOMBRE. a. Prohombre, veedor o maestro que preside un gremio.

MAYORDOMBRÍA, a. Oficio de prohombre.

MAYORDOMO. n. En Zaragoza cada uno de los tres jueces que ejercían jurisdicción mercantil en el palacio de la diputación después del medio día (M. Molino).

MAZA. c. Pértiga.

MAZACOTE. n. Se dice de cualquiera objeto de arte no bien concluido y en que se ha procurado más la solidez que la elegancia y ligereza.

MAZADA. n. Pensamiento o solución sin réplica que comúnmente no brilla por su ingenuosidad sino por su exactitud, y que suele proceder de persona taciturna o no muy locuaz, y así se dice: fulano tiene unas mazadas.

MAZARRÓN. n. El que defraudaba al fisco dejando de pagar el peaje u otro derecho de pasaje: así se infiere de los actos de Cortes en que se definía y penaba ese delito "é tomábanle por mazarrones sino pagaban" "non sia avido por mazarron mas se sea tenido pagar el dicho peage."- n. La misma pena en que incurrían los defraudadores, que era la pérdida de lo que transportaban y aun todas las cosas en que se cometía el fraude como caballerías, barcas etc. “las ditas penas et mazarrones sian divididos et divididas segund se siguen" esto es, por cuartas partes entre el Sr. del territorio, el aprensor, el fisco y los funcionarios públicos.

MAZO. n. Badajo.

MAZONERO. n. Albañil.

MAZORRIL. n. Mazorral.

MEADINA. n. Meada.

MEA-PERROS. n. Planta.

MEDIA. n. Medida de granos equivalente a la fanega aragonesa: en Castilla equivale a media fanega.

MEDIANIL. n. Tabique que divide dos casas o habitaciones o departamentos: también se dice de las tapias divisorias de huertos y heredades.

MEDIAR. n. Dividir por mitad: léese en las leyes palatinas de Jaime II de Mallorca.

MEDIERO. a. El que va a medias en la administración de tierras o cría de ganados.

MEDITAR. n. Recrear el ánimo, principalmente en la caza según Ducange, el cual incluye también la voz meditación.

MEJANA. d. Isla de río.

MELÓN DE AGUA. p. Sandía.

MELSA. a. Bazo. - n. Flema, calma, poltronería.

MEMORIA. p. Se dice caer o dormir de memoria para denotar que en posición supina o boca arriba.

MENSA. n. Algunos escritores usan esta palabra como sinónima de prepositura, pero dando a esta diferente valor que la Academia.

MENSURÁTICO. n. Género de tributo que también se llamaba mensuraje.

MENUCELES. a. Los frutos de poca monta que se percibían del diezmo, para distinguirlos de los granos aceite y vino: llamábaseles también minucias.

MENUCIER. n. Repartidor de las viandas para la mesa del rey.

MENUDILLO. a. Moyuelo, salvado menudo.

MERA. n. Marca para el ganado.

MERENDOLA. n. Merendona.

MERMAR. c. Disminuirse alguna sustancia al calor.

MERZINA. n. Homicidio, según documento de Jaime I, citado por Ducange.

MESA. n. Se dice mesa de sastre por aquella en que falta accidentalmente el pan, como en Castilla se dice mesa gallega.

MESACHE, MESACHA. n. Muchacho, muchacha; mozo, moza.

MESEGUERÍA. n. Derecho que se pagaba por el paso de ganados trashumantes junto a los sembrados, según se inclinan a creerlo los ilustrados aa. de las Instituciones de Derecho aragonés, SS. Franco y Guillén. - n. Oficio del meseguero.

MESEGUERO. a. El que guarda las viñas. (Meseguer)

MESNADEROS. n. Nobles de segunda clase educados en el palacio real, según Zurita en Indices rerum ab Aragoniae Regibus gestarum (Zaragoza 1578) libro I pág. 52.

MESTURA. a. Trigo mezclado con centeno. (mixto, mezcla, mixtura)

MIAJAS. n. La cantidad con que contribuye cada hermano para los gastos de la cofradía.

MIAJERO. n. Puchero pequeño.

MICER. n. Título de alguna distinción que se dio un tiempo a los letrados.

MICERO. n. Entremetido, persona que se pone en lo que no le importa: algunos derivan de la anterior esta palabra.

MIDA. p. Medida.

MIELSA. d. Melsa.

MIL EN GRANA. n. Planta.

MILOCHA. p. Cometa. - n. Apodo contra la persona demasiado alta y delgada.

MIMO. n. Músico, según la interpretación de Ducange a las leyes palatinas de Jaime I de Mallorca.

MINCHAR. n. Comer. (Minchá, minjá).

MINGLANA. n. Granada: es voz local y corresponde a mingrana, castellano antiguo. (mangrana)

MINGLANERA. n. Granado. (mangrané, mangranera)

MIÑÓN. n. Individuo de una compañía que también se titulaba de fusileros de Aragón y tenía por objeto la persecución de malhechores y todo lo que hoy forma el instituto de la Guardia civil: fue creada en 1768 y disuelta en 1843, siendo diferente esta fuerza de la que con igual nombre y parecido objeto se menciona en el Diccionario de la lengua, así como no le conviene la etimología que da Monlau a la palabra miñón derivándola de minuo minus, idea de pequeñez. (Mignon francés ??)

MIOJA. n. Migaja, miga. (Miaja)

MIRALLO. n. Balcón, reja o celosía.

MIRAMAR. n. Mirador, solana, azotea, sobre todo en las casas de campo. (Mallorca)

MISA. n. Se usa en la frase proverbial como misa de réquiem con órgano (lo cual nunca sucede en Aragón) para denotar la impropiedad, improcedencia o falta de gusto en una cosa.

MITADENCO. d. Trigo mezclado con centeno: se ve usado también en documentos de Navarra. - n. Se dice del censo que se paga mitad en una clase de frutas mitad en otra.

MOCAR. n. Sonar (sonarse la nariz; mocás). La Academia admite los conderivados moquero y mocador. (Mocá, mocadó; yo me moco, te moques, se moque, mos moquem o mocam, tos moquéu o macáu, se moquen)

MOCETE, MOCETA. n. Muchacho de cuatro a ocho o diez años: dícese también moced para el masculino y es usual en Navarra. (mosset, mossets, mosso, mossos, mossa, mosses, mossetes)

MODOSO. n. Se aplica a la persona de moderación y templanza en sus acciones y palabras.

MOJIJO. n. Salsa. (Para mojar pan)

MOLADA. d. Cantidad de aceituna que se deshace de una vez. (Mola; Muela; moler)

MOLEDERA. n. Se dice de la persona pesada, importuna o gárrula.

MOLINADA. n. La cantidad de trigo que se muele de una vez para el consumo en tiempo dado, y así se dice en las Ordinaciones del Hospital de Zaragoza "las molinadas de trigo de cada semana"- n. El abasto de trigo que se hace para el consumo anual de una familia, o el contrato equivalente que se hace con el tahonero para que surta de pan durante el año.

MOLTURA. a. Maquila o grano dado en precio al molinero, o medida de maquilar.

MOLLA. d. Musgo moho. (La molla del pá: la miga; molles de carn : grasa, michelín)

MOLLAR. n. En sentido de hito o mojón lo hemos visto en una escritura de narración de límites entre Vera y Tarazona, año 1245, con estas palabras "e mando alli fincar mollar. (molló; fita)

MOMO. d. Fisgón.

MOMOS. n. Gestos o visajes con que se hace burla de alguno.

MOMERO. d. Fisgón.

MONA. n. Juego de naipes que consiste en repartir toda la baraja entre un número ilimitado de jugadores, descartarse estos de sus parejas, tomar cada uno sucesivamente del de su izquierda un naipe cubierto para ver si reúne pares al descarte, y cuando queda una sola carta (pareja de otra que sin ser vista de nadie se ha quitado de la baraja al empezar el juego), el que la tiene resulta mona y paga lo convenido - n. Maza, en sentido de colgajo que se prende a los vestidos en Carnestolendas: es curioso de notar que maza y mona se dice, según la Academia, por dos personas que suelen andar juntas. - n. mona de pascua, suele decirse corrido, y otras veces alegre, como la mona de pascua a semejanza, en el primer caso, de la frase hecho una mona que admite la Academia.

MONCAÍNO. n. Lo derivado de la cordillera del Moncayo, como el viento, etc.

MONDA. n. Mondadura, desperdicio o piel de cualquiera fruta, legumbres etc.

MONEDA JAQUESA. a. La que se labró en Jaca y juraron los reyes mantener, la cual tenía el busto del rey y una cruz patriarcal: en general se dice de toda moneda aragonesa que es imaginaria.

MONEDAJE. a. Servicio de 12 dineros por libra jaquesa (cerca de un 4 por ciento) impuesto sobre los bienes muebles y raíces por Pedro II.

MONFORTERA. n. Cada uno de los palos o cestillas que, descansando en los rillos, sirven para contener vertical y paralelamente las dos paredes de los tapiales.

MONIS. a. Masa de huevos y azúcar.

MONITORIO. n. Provisión que expiden los tribunales para hacer cumplir sus decretos contra la resistencia de los jueces o particulares eclesiásticos; en Castilla monitoria es despacho que se obtiene del juzgado eclesiástico para obligar a comparecer a alguno.


MONTAMIENTO. n. Valor, precio, estimación; y así se dice “no he percibido montamiento de un alfiler”: esa significación da la Academia a la palabra monta. (Tanto monta, monta tanto, Isabel como Fernando)

MONTÓN (A). n. Mucho, en gran cantidad, por ejemplo llueve a montón, lo quiere a montón. La Academia incluye a montones por abundante, excesivamente.

MOÑACO, d. Muñeco. (nina, nines, ninot, ninots)

MORA DE ZARZA. n. El fruto apiñado que da la zarza silvestre. (Zarzamora, mora)

MORABATÍN. n. Moneda usada antiguamente en Aragón. Para prueba de la variadísima lección que tienen algunas voces en los documentos antiguos, y de la dificultad de fijar a veces la verdadera, citaremos las que trae Ducange de esta palabra en su Glossarium: son marabatinus, marabetinus, marabitinus, marabocinus, marabotinus, marabutinus, marabuntinus, marapetinus, maravedinus, marbatinus, marbotinus, marmotinus, maurabotinus, mirabutinus, morabatinus, morabedis, morabetinus, morbotinus y morobatinus. (maravedí, maravedís, maravedíes, etc.)

MORADURA. n. Lividez que queda en la epidermis a consecuencia de alguna contusión o golpe. (El cardenal Omella sufrió bastantes de niño jugando en Queretes)

MORAVETINO. n. La misma moneda antes definida y por otro nombre llamada maravedí alfonsino.

MORCACHO. d. Mestura: en Castilla morcajo.

MORCAL. n. Intestino de carnero, vaca o cerdo, en el cual se ponen los embuchados de morcilla, longaniza etc.

MORCAS. d. Heces del aceite.

MORGAÑO. n. Ratón campesino muy hocicudo que suele mamar de las ovejas causándoles la muerte: su carácter venenoso ha dado origen al proverbio si te pica el morgaño prevén el escaño. (ve preparando; escaño : féretro; furigañ ??)

MORGÓN. d. Mugrón de vid. (mugró, mugróns: pezón, pezones)

MORGONAR. d. Tender los sarmientos para que arraiguen.

MORO. n. El médico Francisco del Rosal dice “que el aragonés llama moros por denuesto a los que descienden de moros, así como en Castilla se llama judíos a los que descienden de ellos, y en Andalucía moriscos a los unos y conversos a los otros.” (Algunos reyes de Aragón, Jaime I, llamaban príncipe de los moros a reyes de Jaén, Córdoba, Berbería, etc.)

MORQUERA. d. Tomillo. (timó; vore farigola y farigolero al dicsionari lleidatà-català)

MORRERAS. n. Manchas o erupción alrededor de los labios. (morro, morros; morreres)

MORRO. n. Enfado, berrinche.

MORROCOTUDO. n. Grande, formidable, temible: se usa, y sólo vulgarmente, con algunos sustantivos, como en las frases, hay cuatro leguas morrocotudas, es un capital morrocotudo, es un juego morrocotudo etc.

MORRUDO. n. Aficionado a los manjares exquisitos, práctico en gustarlos, el que se apercibe pronto de su buen o mal condimento: es voz familiar. - n. Se aplica al que está enfadado, o, como se dice metafóricamente, con hocico. (morrut, morruda)

MORTAJAR. n. Amortajar. (mortaja; mortalla; mort; muerte)

MORTIJUELO. d. Párvulo muerto. (Casi com un albadet, albaet)

MORÚGULA. d. Criadilla de tierra. (seta morchella; morúgola)

MOSARRICO. n. Hipócrita, taimado: voz local.

MOSEN. a. Título o tratamiento equivalente a Don, que antes se daba a los nobles y hoy a los clérigos. Abreviación enfónica árabe de mi señor. (mon seigneur, messieur, monseñor; mio çid, cid, cide, said, zayt, sire, sir, Herr, signore, senyor, senior etc.)

MOSIGÓN. n. Se dice familiarmente del niño arisco y torpe, que no obedece por falta de actividad y comprensión.

MOSTACILLA. n. Abalorio menudo para bordar.

MOTACÉN. a. Almotacén o fiel de pesos y medidas.
(GLOS: Almotacén, almutaceb (en el Fuero de Madrid) cast., almotacé val., almotacel port., almutacen, almotaçaf, almotazaf, almutazaf cast. Fiel de pesos y medidas, sinónimo de alamín en P. de Alcalá. De almohtasib, "proefectus annonae", juez de policía, encargado especialmente de la represión de los delitos, etc. V. Almacarí, I, 134, y Quatremère, Hist. des sult. maml.. I, 114, n. (Almostaf, mostaçaf etc. En los doc. Corona de Aragón)
Almotalaf cast. y val., almotalafe, almotalefe, mostalaf, motalefe, mudalafe cast., almotalaj val., almostalaf b. lat. (ap. Ducange, Glos., y Flórez, Esp. Sagr., XLII, 294). Fiel de la seda. Según Dozy, de mostáhlaf y con el art. almostáhlaf, "jurado", part. pas. de la 10.a forma del verbo hálafa, "jurar". Almotazaf ant. V. almotacen.)

MOTILAR. c. Cortar el pelo.

MOZLEMES. n. Moros, según un documento latino en que Briz traduce mozlesmes.

MUDÉJARES. n. Moros que permanecieron en Zaragoza después de la reconquista, según Blancas pág. 130 de sus Comentarios. (Teruel, arte mudéjar)

MUELA-PICADA. n. Se usa en la frase tener la muela picada para indicar que se tiene buen apetito.

MUELLES. n. Por flojo de muelles se entiende, no sólo el que tiene suelto el vientre, sino el que es fácil de lengua.

MUERMO. n. Hombre pesado e importuno.

MUESO. a. (mos) Bocado, voz anticuada que usaron mucho en otro tiempo los escritores castellanos (como puede verse en nuestra Introducción), entre ellos el autor del libro de Patronio o conde Lucanor, en el capítulo IX en que se dice: "y enderezaron entrambos al leon, é paráronle tal á muesos y a coces, que por fuerza se huvo á encerrar en la casa donde salió."

MUGA. p. Mojón, término o límite, y no montón, cúmulo o acervo que interpreta Ducange, citando el libro VI de las Observancias de Aragón. (Vino Rioja muy bueno)

MUÑIR, a. Ordeñar. (Muñí. Yo muñgo, muñs, muñ, muñim, muñiu, muñen)

MUÑIDO. p. Emplazado, citado, obligado a comparecer en juicio: “si muñidos a concello no viniesen, paguen, etc.” que dice Cuenca.

MÚRGULA. d. Cierta criadilla de tierra de forma cónica. (Morúgola, morchella)

MUSEO. n. Jefe de la cocina y la despensa del rey, según se ve en las leyes palatinas de Jaime II de Mallorca.
(En las de Pedro IV también está. Del moseu.
Sobre totes coses a us nostre e ornament necessaries cura e diligent custodia a certes persones esser comesa havem ordonat: necessaria cosa esser esguardan e consonant a raho que sobre les coses per nostre menjar e vitayla comprades a algun fael la custodia daquelles cometre dejam. E axi ordonam e volem que algun hom bo e leyal que sia nomenat museu per nos elegidor sia deputat qui la clau del reservatori de la nostra museria tenga e port et encara cascun dia les carns qui comprades o portades a la cuyna per comprador e sotscomprador seran abans del trancameut (trancament) daquelles presents lo majordom e lo comprador o sotscomprador repesar faelmen no oblit: les quals axi repesades facen certes peces e tayll e trench diligentment aquelles e encara el peix trencar sia tengut et aquelles que per nostra persona seran comprades e trencades als cochs per menjar a la dita nostra persona appareyladores e les altres carns comprades e trencades a obs de nostres domestichs als cochs aquelles appareyladores deputats liure ordonadament. Les dites empero carns per a nos apart e no sino los davant nomenats presents repes e trench perque freytura de suspicio de mesclar coses nocives hi sia: e als dits cochs de les coses en lo dit reservatori estants segons que als dits menjars appareyladors necessari sera ministre sens triga. E con los dits menjars seran appareylats e nostres domestichs seran a taula anats al palau ensemps ab lo manucier qui les carns els peis portaran tro al dreçador entrar procur sens triga. Aquelles coses empero que en les cuynes cuytes apres lo nostre menjar e de nostres domestichs sobraran a la almoyna o als servidors daquella cur de liurar sens frau: decernents e volents que continuament en lo dit reservatori de les coses dejus escrites copia sia atrobada ço es de sucre de gingebre e daltres especies picades de mel doli de carn salada de fromatges de peis salats de vinagre de sagins e daltres coses semblants menjadores als dits menjars pertanyents qui sens dubte de cotidiana distribucio se poran e han acostumat de reservar. E si alcuna cosa daquestes defallir veura encontinent sollicit los damunt dits comprador e sotscomprador que allo compren e en la dita despensa o reservatori reposen ab acabament. E aquestes coses totes lo dit museu en sa diligent e feel custodia haja e tenga e a nos sagrament e homenatge axi con los cochs a nostres menjars appareyladors destinats fer sia estret. Los nostres sobrecochs apres los majordomens en les coses tocans son offici a ell davant esser regonega.)

MÚSICA. n. El conjunto de esquilas que se pone a los rebaños.

MUTAFA. d. Almotacén. (Ver ALMUTAFAT)